dimanche 29 janvier 2012

Objet mystère #3

Je tente ma chance encore une fois en espérant que vous trouviez la solution moins rapidement.

A quoi sert cet objet qui mesure 58 mm x 37 mm et qui date des années 90?

photo Martin Benoit

mercredi 25 janvier 2012

Yves Arcand expose à Québec

source Palais Moncalm

Québec, le 16 janvier 2012 – Du 16 janvier au 4 mars 2012, le photographe Yves Arcand présente Espace public – Espace privé à la Galerie Banque Nationale du Palais Montcalm. Cette exposition, composée de 18 photographies numériques imprimées sur papier jet d'encre, est présentée en collaboration avec Manifestation internationale d'art de Québec.
Dans le cadre de cette exposition, Yves Arcand explore les différentes manifestations des espaces publics tout en s'intéressant aussi de façon formelle, esthétique et sociologique à la présence des humains dans ce paysage. La réflexion est amorcée et ouvre la voie à différentes interprétations. À travers des paysages de différentes natures, Yves Arcand interroge notre relation inévitable avec le territoire. Cette relation n’est pas à sens unique car l’homme et son environnement se construisent mutuellement. Partout, la marque de l’homme est venue imposer une logique de la production et de la consommation. Ses manifestations prennent cependant plusieurs formes. Yves Arcand pose donc son regard sur des environnements urbains ou ruraux et questionne l’influence de l’homme sur la construction de nos espaces. Les paysages sont à l’image de notre société; ils portent nos marques.
Le travail photographique d’Yves Arcand prend ses sources dans la tradition américaine de photographie de paysage à caractère topographique (New Topographics). Cependant, la documentation rigoureuse des environnements n'est pas son but premier. Il utilise plutôt des images de style documentaire afin de traiter de questions d'ordres sociologique, politique et personnel. La vision d'auteur prime sur ce qui semble être une vision objective. Il apprécie d'ailleurs cette dichotomie.
Yves Arcand
Originaire de Montréal, Yves Arcand a étudié la photographie et le cinéma au Ryerson Polytechnical Institute de Toronto puis a obtenu un bac en Arts Visuels du Nova Scotia College of Art and Design de Halifax. Après un certificat en Sciences de l'Éducation à l'UQAM, il a ensuite complété une thèse de Maîtrise en Arts Visuels à l'Université Concordia de Montréal.
Yves Arcand s'intéresse particulièrement à la problématique nature et culture dans notre société contemporaine. Ses travaux ont notamment été exposés au Canada, aux États-Unis ainsi qu'en France. Il habite présentement Rimouski et enseigne la photographie au Cégep de Matane. 


Thématique: Espace public – Espace privé
Date : du 16 janvier au 4 mars 2012
Lieu : Galerie Banque Nationale au Palais Montcalm 995, Place d’Youville, Québec, G1R 3P1
Heures d’ouverture : ouverte au public uniquement lors de la tenue d'événements au Palais Montcalm
Information : 418 641-6040

dimanche 22 janvier 2012

Opération séduction PPOC-Québec

Conférences gratuites, dîner inclus, cadeaux divers, aujourd'hui la PPOC (Professionnal Photographers Of Canada) lançait son chapitre Québec. Une autre association de photographes vient de voir le jour au Québec.

Il y a la CAPIC, la CMPQ, l'APPC, la FPJQ, l'AJIQ, la NPPA, la PPOC et maintenant la PPOC-Québec. À l'issus d'une mésentente de standards entre la CMPQ et la PPOC, la PPOC cré son volet autonome au Québec, intitulé PPOC-Québec. L'association possède déjà son groupe facebook.

Une soixante de participants sont venus écouter l'offre de la PPOC par Nelson Simard et simultanément assister aux conférences de Chris Stambaugh sur les techniques de texture à l'aide de Photoshop et André Amyot sur les stratégies de marketing spécifiques à la photographie.

Il m'a été difficile de cerner les différences entre la CMPQ et la PPOC à part le fait que la PPOC donne accès à des congrès nationaux et que les avantages financiers en matière d'assurances sont peut être plus avantageuse. Par contre, le chapitre québécois, étant présentement très petit (à la pause la PPOC-Qc n'avait que 18 membres), la capacité de la PPOC-QC d'organiser des activités spécifiquement pour ses membres du Québec sera limitée tant que le nombre de membres ne sera pas plus important.

En cette ère d'Internet où le partage d'information semble plus facile que jamais, il y avait tout de même un besoin de partage et d'appartenance à une "famille" que l'on sentait au sein de l'assistance. Étant moi-même membre CAPIC, FPJQ et NPPA, je peux comprendre ce besoin et ses bienfaits. Le web est une composante, mais l'interaction humaine en est une autre. La communauté photographique professionnelle n'étant pas très grosse et le milieu en constante évolution, se regrouper pour partager, échanger devient vite un besoin pour plusieurs.

Quel sera le succès de cette nouvelle association? C'est une aventure à suivre.

Nelson Simard expliquant la PPOC-QC. photo Martin Benoit

vendredi 20 janvier 2012

Soirée de discussions photographiques

Hier soir, avait lieu à La Garçonnière, la deuxième édition de "Diaporamas photographiques et discussions". Le but de l'exercice est de permettre à des photographes de présenter leur production en évolution et d'échanger sur la suite que pourrait prendre leur démarche ou encore de critiquer le corpus déjà établi.

C'était ma première participation, en tant que spectateur, à ce genre d'activité. L'organisme de promotion de la relève photographique, Cédez le passage et l'excellent blogueur Patrick Alonso de Rapporteur photo en étaient les organisateurs.

Mon étonnement était le fait que des photographes présentaient à leurs pairs leurs "bébés" en croissance et les exposaient à la critique. Je suis surpris, car il y avait entre autres des enseignants qui soumettaient leur travail à la critique de leurs étudiants. C'est une pratique, qui dans mon métier d'enseignant, prend en général la forme inverse. Évidemment, ce genre de procédé peut prendre l'aspect d'encouragements et de félicitations afin de rassurer le photographe et c'est un piège dont il faut se méfier. Les vernissages, les galeries Flickr et Facebook sont souvent des exemples d'environnements où la critique que l'on reçoit est très peu représentative de l'opinion globale. Qui, un soir de vernissage ou sur une galerie Flickr, va vous dire que votre production est incohérente ou gratuite? Par contre, quel est le but de la démarche photographique? Plaire au public et quel public? Jean Cocteau, l'auteur français, disait : Ce que le public te reproche, cultive-le: c'est toi... Simultanément, les photographes étaient à la recherche de la plateforme de diffusion adéquate afin de ne pas rejoindre que les photographes.

Cette question de la photographie pour photographe en est une de l'heure. Elle l'a toujours été, mais elle devient de plus en plus pertinente avec cette démocratisation que la photographie numérique a générée. Pour qui fait-on de la photographie? Pour faire avancer et explorer cette forme d'art? Pour sensibiliser le public et éventuellement participer à un monde meilleur? Ce débat est éternel et ici des lignes dures peuvent se confronter. Je fais parti de ceux qui se méfie des modes ou du moins de ne pas réaliser que notre travail n'est souvent qu'une conformité à une mode photographique plus ou moins passagère. Être à la mode n'est pas une tare, mais il ne faut pas se faire croire qu'on ne suit pas cette mode et que ce que l'on fait est très original. Il faut aussi gagner sa vie, obtenir des subventions et tous ces processus requierent un certain "conformisme" à des règles, politiques et esthétismes. Est-ce qu'un projet dans les pas d'Ansel Adams pourrait recevoir du financement aujourd'hui? Est-ce qu'Ansel était un artiste ou un photographe valable? Est-ce que Steve Job est un artiste dans sa lutte contre les idées reçues en informatique, ses préoccupations artistiques et son mercantilisme?

Une trentaine de participants à La Garçonnière, photo Martin Benoit

dimanche 15 janvier 2012

Objet mystère #2

Voici l'objet mystère #2. Il faut en trouver des difficiles car vous avez accès à Internet.

C'est objet a été manufacturé spécifiquement pour un aspect de la photographie et j'ai besoin d'une réponse précise. Je veux savoir spécifiquement à quoi servait ce modèle spécifique.

S'il vous plait, ne m'écrivez pas pour savoir si c'est la bonne réponse. Prenez un risque et répondez via l'outil commentaire.

Il faut vivre dangereusement disait Nietzche :)

Réponse à la question d'Antoine

Voici le dispositif photographique qui permet d'utiliser n'importe quelle vitesse d'obturation sans faire des photos floues, car le sujet est attaché à l'objectif.

C'est un peu tiré par les cheveux, mais Antoine se l'était permise et un lecteur avait finalement trouvé la solution.

photo provenant du site First Call

samedi 7 janvier 2012

Nikon D4

Une rumeur circule depuis quelques jours relativement aux caractéristiques du prochain gros Nikon.
Les faits saillants de cet appareil sont surtout ses caractéristiques vidéo uniques dans cette catégorie de prix.

Il semble que le port HDMI pourra fournir un signal Full HD non compressé qui devrait pouvoir être enregistré par des périphériques de meilleure qualité que le dispositif interne de la caméra le permet sur les cartes mémoires internes. Cet avantage ne se retrouve sur aucune caméra Canon ou Nikon présentement. Seule la Canon C300 offre un port SDI permettant d'obtenir du 4:2:2 pour un prix de 20 k$... Espérons que le signal n'incorporera pas le point rouge d'enregistrement et autres trucs indésirables comme c'est le cas pour la Canon 7D.

Pour le reste, Nikon a finalement amélioré sa section audio et offrira une entrée stéréo manuellement contrôlable. En matière de résolution et fonctions photographiques traditionnelles, les variations annoncées ne sont pas très importantes quoiqu'intéressantes. Ça prouve que technologiquement, ils semble y avoir une accalmie dans le domaine de l'amélioration des ISO et de la résolution. Selon un de mes étudiants qui a testé la Canon 1Dx, la D3s reste encore la meilleure caméra en terme d'ISO. On peut supposer que la D4 ne sera pas un pas en arrière dans ce domaine. Donc Nikon restera le meilleur ISO en ville.