lundi 22 avril 2013

Concours Lux, inscription jusqu'au 17 mai

source CAPIC

Concours Lux 2013
Inscrivez vos pièces dès aujourd’hui.
Lux est depuis 16 ans le concours de référence en photographie et illustration au Québec. C’est l’occasion pour les professionnels de l'image de promouvoir leur travail auprès des entreprises et médias québécois, ainsi que des meilleures agences et studios de l’industrie.
Vous avez jusqu'au 17 mai pour participer à cette édition du concours Lux. Soumettez-y sans tarder vos meilleures images!
Le jury sera présidé, cette année, par Annie Lachapelle, fondatrice et directrice de création de l’Atelier Chinotto et composé de professionnels des communications. Ils détermineront les 100 meilleures images de l’année qui seront publiées dans l’édition spéciale du magazine Infopresse consacrée au concours.
L’identité des lauréats sera dévoilée à l’automne prochain lors d’une soirée de lancement qui se tiendra dans l’Espace Infopresse et sera suivie par une exposition ouverte au public sur plusieurs jours.
Inscrivez-vous dès maintenant!

L'inscription se fait exclusivement en ligne.
N’oubliez pas de consulter la section règlement avant de procéder à l'inscription de vos dossiers.
Date limite de participation: le 17 mai 2013
Tarifs :
Professionnels
Membres Capic et Illustration Qc
25$ par pièce
55 $ la série (3 pièces)
10 $ par pièce supplémentaire
Professionnels
Non-membres
40 $ par pièce
70 $ la série (3 pièces)
10 $ par pièce supplémentaire
Relève* (5 ans et moins d'expérience)
Catégories Recherche personnelle et Travail publié:
20 $ par pièce
40 $ la série (3 pièces)
10 $ par pièce supplémentaire
* Les photographes et illustrateurs ayant 5 ans et moins d'expérience sont également invités à soumettre des pièces dans les autres catégories mais, au tarif professionnel en complétant une 2e inscritpion distincte.
Étudiant*
10 $ par pièce
25 $ la série (3 pièces)
10 $ par pièce supplémentaire
* Les inscriptions dans les catégories Étudiant doivent être accompagnées d'une photocopie de la carte étudiante valide lors de l'envoi des pièces.
Ce concours est une initiative de Grafika, organisé par Infopresse, en association avec la CAPIC et Illustration Québec.

Information
Julie Wagner
514 842-5873, poste 2283
lux@infopresse.com

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source CAPIC


CAPIC Montréal organise des activités qui s’adressent à vous et vous aident à développer votre carrière de photographe. Nous vous offrons l’opportunité d’apprendre à mettre en valeur votre portfolio, d’ajuster votre offre en fonction de la demande du marché actuel et d’obtenir des pistes pour développer votre autopromotion. Participez à cette soirée unique au Québec et vous sauverez du temps, de l’argent et des déceptions inutiles. Les membres CAPIC profitent d’un prix réduit de 135.00$ (régulier 275.00$) et les places sont limitées à 30 participants.

Le 9 mai prochain, venez rencontrer des directeurs artistiques, directeurs de créations et acheteurs d’art. En une seule soirée, vous recevrez les précieux conseils des artisans des meilleures campagnes de pub en ville!

Tirez profit de ce contact privilégié pour poser toutes vos questions et bénéficier de recommandations personnalisées. Cet événement représente une opportunité unique de réseautage avec des professionnels du milieu des communications.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui, car les places sont limitées!



dimanche 14 avril 2013

Cartier-Bresson, paparazzi de son époque?


Tous des paparazzi d'un jour. photo Martin Benoit
Un ex-assistant de Cartier-Bresson raconte de façon cinématographique ses journées avec Henri. Un fait assez rare, car, à ma connaissance, Cartier-Bresson n'a pas été filmé prenant des photos et expliquant sa façon de travailler.

Quand on lit le texte de Patel, dans un contexte moderne, plusieurs termes qu'il utilise et plusieurs comportements qu'il décrit pourraient être perçus comme des comportements de paparazzi. Selon Patel, Cartier-Bresson se rend le plus discret possible, il peint son Leica noir pour ne pas être remarqué, immédiatement après avoir pris une photo il disparaît de façon furtive avant que le photographié ait pu se rendre compte qu'il était photographié.

Selon Patel, ce sont ces attitudes qui lui permettent de capter ces moments décisifs si précieux et valables. Cartier-Bresson décrivait lui- même son approche comme étant des « images à la sauvette ». C'était d'ailleurs le titre de son fameux bouquin, qui a été ensuite renommé, dans sa version anglaise, « TheDecisive Moment». Un titre qui semble plus « noble » aujourd'hui.

La façon dont on juge les comportements des photographes est fonction de l'époque et de la culture. Un comportement acceptable à une certaine époque, pour une certaine culture, peut sembler inacceptable à une autre époque selon la morale d'une autre culture. Comme l'expliquait William Klein, dans le film « La rue zone interdite », il y a des villes où si vous photographiez des enfants se balançant dans un parc, vous êtes un vieux pervers et d'autres villes où les parents vous sourient.

Depuis la mort de Lady Di, où l'on a attribué les excès de vitesse de Monsieur Henri (le chauffeur) à une poursuite des paparazzi à motocyclettes, les photographes qui « traquent » leurs sujets sont très mal perçus.

Cartier-Bresson, qui était aussi chasseur, au sens propre du terme, expliquait que ses techniques de chasse au fusil l'aidaient pour saisir ses moments décisifs photographiques. Aujourd'hui, à Montréal, j'entends souvent le terme, « ça c'est une photo volée » et ça ne semble pas trop positif à l'égard du photographe.

Probablement, 50% des dizaines de milliers de photos que j'ai prises dans ma vie sont des photos volées en ce sens. Comme Cartier-Bresson je n'aime pas intervenir avec les sujets quand je suis en mode reportage, ce que je fais volontiers lors d'un portrait corporatif, par contre. Ce n'est pas que je ne crois pas à l'intervention en reportage, ce n'est juste pas ma personnalité et pas ce que je recherche. On pourrait assoir tous les photographes sur des récamiers de psychiatres pour comprendre leur démarche individuelle, mais l'histoire de la photographie a démontré que la variété d'approches a créé le paysage photographique qui est le nôtre.

La photographie de rue a son lot d'adeptes et de détracteurs. En particulier à Montréal où l'affaire Duclos (l'arrêt Aubry Vice-Versa) a fait couler beaucoup d'encre et excité l'imaginaire collectif en regard des droits et devoirs des photographes. Chaque citoyen est devenu un petit juriste et vous expose vos obligations en tant que photographe. Merci de nous les rappeler.

Du milieu des années 90 à avant, le printemps québécois le passant montréalais ne voyait pas d'un bon oeil le photographe de rue. Depuis le dernier printemps, la photographie de rue a souvent permis d'identifier des dérapages des forces de l'ordre que l'on aurait ignorés autrement (on n'a qu'a penser au cas du matricule 728). Selon la déontologie des photojournalistes, ces images étaient d'intérêt public et par le fait même étaient donc légitimes. Est-ce que les photos de Cartier-Bresson auraient toutes passé le test?

La fille de Doisneau racontait, après le décès de son célèbre père photographe, que depuis les dernières années la représentation de soi avait pris une dimension démesurée et que les gens y attribuaient une trop grande importance (voir le film : La rue zone interdite). Avec l'amélioration des caméras des téléphones cellulaires, tout un chacun sommes en train de devenir un petit paparazzi ou un petit témoin de notre époque à notre façon. Je prédis que monsieur tout le monde, étant maintenant derrière le kodak à l'occasion, aura des jugements à l'égard des gestes photographiques furtifs de moins en moins sévères.