dimanche 29 mai 2011

Entre le JPG et le RAW en vidéo


Depuis l’introduction des HDSLR, et en particulier la Canon 5D mkII, les photographes/vidéastes ont commencé à constater les limites d’utilisation des fichiers pondus par ces caméras. Les limites de la bande passante dans ces caméras imposent un taux de compression très élevé qui se traduit par une dégradation de l’image une fois des modifications appliquées à cette dernière.

C’est pourquoi de nouveaux enregistreurs numériques vidéo à faible taux de compression apparaissent comme des champignons sur le marché.

Parmi les plus populaires, on retrouve les AJA, NanoFlash, Ninja d’Atomos, Sound Devices, Hyper Deck Shuttle de BlackMagic, etc. Ces dispositifs enregistrent à partir du port HDMI de la caméra, et selon la qualité du signal généré par ce port, ils peuvent sauvegarder une version beaucoup moins compressée et plus maléaables en post production. Une forme d’intermédiaire entre le raw et le JPEG très compressé.

Une fois l’excitation de la grande résolution et du peu de profondeur de champ passée, on découvre rapidement les limites d’exploitation de ces fichiers et l’on envie les caméras qui sauvegardent en raw ou en des formats moins compressés.

Ces dispositifs baissants toujours de prix (certains coûtent aussi peu que 360 $) il devient tentant de s’en procurer pour des situations plus préméditées où l’ajout d’un tel accessoire reste acceptable dans le flux de production.

D’ici peu, nos caméras ressembleront à des arbres-de-Noël, tant il y aura d’accessoires à ajouter afin de faire des captures décentes. Viseurs, microphones, préamplificateurs, enregistreurs audio et vidéo parallèles, follow focus, etc. Le prix de l’ensemble de ces dispositifs rejoindra le prix des caméras vidéos semi-pro sans toute fois atteindre leur ergonomie. Sommes-nous en train de réinventer la roue ?

Le métier de photographe et le rêve américain

Un fidèle lecteur, toujours à l'affut des points de vue exotiques et troublants, ma fait parvenir cet article sur la structure financière et les erreurs de conceptions financières relatives au secteur de la photographie de mariage.

C'est le paradoxe de la structure financière du photographe versus sa passion et souvent son mauvais sens des affaires. La photographie a tellement évolué ces dernières années qu'une confusion ou un égarement s'est installé sur les bonnes marches à suivre en affaire. Les marchés évoluent, les équipements, etc.

Conclusions : équipement minimum, qualité photo maximum et attitude personnelle maximum.

Merci Will.

Encan photo bénéfice aujourd'hui


À Drummondville aujourd'hui, encan bénéfice pour le Musée populaire de la photographie.


Voir les détails en cliquant sur l'affiche

vendredi 27 mai 2011

Prof de photo recherché au Cégep de Matane

Le Cégep de Matane est à la recherche d’une enseignante ou d’un enseignant dans la discipline suivante pour l’année scolaire 2011/2012 :

Photographie (concours 17-2011/2012)

Qualifications requises:

Charge complète pour l’année 2011/2012
570-116-MT traitement numérique 1 (automne 2011)
570-315-MT Prise de vue studio (automne 2011)
570-216-MT Traitement numérique II(hiver 2012)
570-406-MT Mise en scène (hiver 2012)

Diplôme terminal de premier cycle universitaire dans la discipline concernée.
Nous souscrivons à un programme d’accès à l’égalité.
Les personnes intéressées doivent soumettre leur candidature accompagnée de leur curriculum vitae et des pièces attestant de leur scolarité (relevés de notes, diplômes, etc) avant le 7 juin 2011, à l’adresse suivante: Service des ressources humaines, Cégep de Matane, 616 St-Rédempteur, MATANE (Québec), G4W 1L1. Télécopieur : (418) 566-2115 et courriel : dirreshum@cgmatane.qc.ca
Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées

mercredi 25 mai 2011

Demain soir jeudi, vernissage de procédés anciens


Demain, jeudi le 26 mai, Nathalie Ampleman et Claude Bouchez exposent des gommes bichromatées et des cyanotypes à L'espace contemporain 5175 ave Papineau Montréal.


Voir leur blogue
.

Nathalie AMPLEMAN poursuit depuis plusieurs années une démarche en photographie originale et personnelle. Elle produit une collection d’images qui emprunte divers courants photographiques des 150 dernières années. Dans ses projets photographiques, elle utilise la gomme bichromatée qui est un procédé d’impression photographique datant de 1855, peu connu et pratiqué, utilisant la séparation des couleurs. Sa photographie, tout en ...étant fondée du réel, invente son propre univers. Elle brouille la frontière entre la réalité et la fiction. La technique se met au service de son image, elle-même soumise à celle de son instinct, révélant sur son support l’éclat des couleurs pigmentées. Il en résulte des images oniriques et uniques s’apparentant au subjectif processus d’estampe. Photographe d’expérience, Nathalie Ampleman est en début de carrière dans le monde des arts visuels.

Claude BOUCHEZ habite à Saint-Georges-sur-Cher dans le centre de la France. Autodidacte de profession, il enseigne dans des collèges, des lycées et des regroupements d’artistes depuis de nombreuses années les différents procédés de prise de vue et de tirage ancien de photographie. Depuis 1983, il expose régulièrement son travail dans des centres et manifestations artistiques. Artiste d’expérience, il est reconnu par ses pairs pour son implication dans l’avancée du mouvement de la photographie artistique contemporaine en permettant à plusieurs procédés anciens, par l’enseignement et la pratique, de connaître une nouvelle jeunesse en les intégrant dans l’art contemporain. Recherchant des passages entre le dessin et la photographie, ses images sont des reflets de notre époque, faites d’informations reçues et passées par le filtre de ses sensibilités.

jeudi 19 mai 2011

Demain soir uniquement, expo des finissantes en photo du CVM


C'est uniquement demain soir, vendredi le 20, qu'aura lieu le vernissage et l'expo des finissantes du programme de photographie du cégep du Vieux Montréal.

L'expo se tiendra au Bain Mathieu 2915 rue Ontario Est. Une exposition complètement conçue et préparée par les finissantes de cette première cohorte de la nouvelle refonte du programme. Un nouveau programme beaucoup plus axé sur la pratique que sur la théorie et adapté aux nouvelles réalités du marché

Cliquez sur la mosaïque pour accéder à leurs sites web individuels pour un aperçu de leurs productions.

mercredi 18 mai 2011

Le paradoxe de l'adrénaline

Ce qui m'a troublé dans The Bang Bang Club c'est le paradoxe de l'adrénaline.

Afin d'avoir un « rush » d'adrénaline, les photographes recherchent la misère des autres et semblent indifférents devant cette même misère. C'est effectivement ce qui rend souvent la photographie d'actualité et de conflit si attrayante pour certains. Je ne suis pas immunisé contre cette toxicomanie, j'apprécie personnellement une poussée d'adrénaline dans une « bonne » manif où ça brasse un peu...

Afin de photographier l'émotion, il faut s'approcher de l'émotion. Capa aurait pu dire : « Si vos photos ne sont pas assez émouvantes, c'est que vous n'êtes pas assez près de l'émotion ». Capturer l'émotion vend de la copie, vend les photos et fait souvent gagner des prix.

Susan Sontag réfléchissait sur l'intérêt de photographier « La misère des autres ». Le photographe d'actualité est un voyeur qui a pour tâche d'illustrer et de témoigner des événements qui permettront aux citoyens de prendre des décisions éclairées.

Le processus de « reportage » est délicat et la frontière entre la contribution et l'indifférence peut souvent sembler mince. Somme toute, ce film est une très bonne source de questionnement. Est-ce que la violence dans les Townships de Johannesburg a diminué suite à ces reportages? Est-ce que le monde a mieux compris la situation entre l'ANC et l'Inkatha Freedom Party? Est-ce que nous, en tant que spectateurs, avons mieux compris? Si oui, tout est justifié, si non...

lundi 16 mai 2011

Enfin un interface audio de qualité pour votre DSLR


Sound Devices vient de lancer une version de leur petit mélangeur adapté aux DSLR et qui peut aussi servir d'interface audio pour votre ordinateur. Le MixPre-D.

C'est comme une version boostée aux hormones du Juicedlink DT454 ou du Zoom H4n. La machine n'est pas bon marché (environ 763 $). Ceux qui ont déjà travaillé avec du matériel Sound Devices savent que l'on est dans l'univers du matériel professionnel fiable et performant. Il faut, par contre, se souvenir que l'enregistrement ne sera jamais supérieur à la qualité d'enregistrement que permet votre caméra. Je fais allusion ici aux bruits de fond des préamplificateurs internes, aux convertisseurs A/D (analogique/numérique) et au fait que souvent le gain automatique est mal géré...

Des mélangeurs professionnels similaires existaient déjà chez Shure, Sonosax, etc. Ce qui rend le MixPreD novateur est d'avoir intégré interface USB, robustesse, performances et bas prix. Ceux qui ont connu le MixPre (tout court) ou le FP24 de Shure apprécient la fiabilité de telles composantes. C'est un peu comme la différence entre un boîtier pro et un boîtier amateur.

Si la performance/prix est votre seul critère, un enregistrement en parallèle avec un Zoom H4n reste encore une excellente solution.

dimanche 15 mai 2011

The Bang Bang Club, le film


Voici que ce film en est à sa deuxième semaine en version anglophone à Montréal.
Ce dimanche après-midi, nous étions environ 20 à visionner ce film dans une salle d'environ 250 sièges...

Je voulais voir ce film, car, des fois, ces films démarrent des carrières en photographie. Je ne crois pas que ce film aura cet effet. Les photographes sont présentés comme des cow-boys machos qui sont à la recherche de l'action et du sang. Au cours du film, ils s'humaniseront et la moitié d'entre eux perdront la vie (ils étaient quatre).

Je ne suis pas un spécialiste de la vie de ces quatre photographes, mais je crois que le portrait a tenté d'être fidèle à la réalité dans la mesure du possible. Heureusement, le film nous laisse avec un questionnement concernant l'importance de documenter versus adopter un comportement de citoyen responsable.

Si vous aimez le 35 mm et les trompes-la-mort allez faire un tour.

Le blogue du film est très intéressant.

vendredi 13 mai 2011

Couvrir une manifestation violente

source FPJQ

Vous devez couvrir une rencontre du G20, une manifestation du Comité contre la brutalité policière, une manifestation étudiante, une victoire ou une défaite du Canadien? Chaque fois, il existe un potentiel de violence qui peut mettre en jeu la sécurité des journalistes et des photographes de presse: arrestations, saisies de matériel, bousculade de la part des manifestants ou des policiers…

Comment faire son travail d'informer sans se mettre dans une situation difficile ou nuire au travail policier? Comment les forces policières interviennent-elles en cas de débordements violents et comment les journalistes et photo journalistes peuvent-ils faire leur travail dans ces circonstances?

Soyez mieux aguerris lorsque surviendra le prochain événement au potentiel de violence.

Invités
Ian Lafrenière, Sergent
Responsable Module relations médias
Service de police de la Ville de Montréal

Jacques Nadeau
Photoreporter au Devoir, vous fera profiter de sa longue expérience de couverture de manifestations (sans se faire arrêter!)

Le mercredi 8 juin, de 19h à 21h, à Montréal, infos
Photo: Renaud Phillipe, G20 à Toronto, Stigmat Photo, 26 juin 2010

mercredi 11 mai 2011

Exposition des finissants en photo au Vieux

Les étudiants finissants au programme de photographie du cégep du Vieux Montréal, exposent le vendredi 20 mai au Bain Mathieu.

Pour plus d'infos, cliquer sur la vignette.

vendredi 6 mai 2011

Ce soir vernissage des étudiants d'André-Laurendeau

Source Bertrand Carrière

Ce soir, c'est le vernissage des étudiants en photographie et arts graphiques du cégep André-Laurendeau.

Cliquez sur l'image pour plus d'infos

jeudi 5 mai 2011

Le passage de l'école à la carrière


source CAPIC


La CAPIC (Association canadienne des créateurs professionnels de l’image; www.capic.org) a le plaisir de vous inviter à participer dans sa nouvelle initiative, la Série de conférences de la CAPIC.

La CAPIC veille aux intérêts de ses membres professionnels depuis 1978. C'est avec cette nouvelle initiative que la CAPIC continue de travailler avec l’intérêt de ses membres en tête. Nous tenons à informer les étudiants dans l'industrie au sujet de notre Série de conférences, qui aura lieu dans 6 villes à travers le pays.

Il s'agit d'une occasion idéale pour les étudiants de réseauter avec les professionnels de l'industrie et obtenir des conseils pratiques sur la transition de l'école à la carrière ! Les connaissances de Heather Morton seront un atout inestimable pour les étudiants qui se préparent à entrer sur le marché de travail.

cliquer sur le poster pour plus d'infos

Remise des prix Rodéo

source CAPIC

C'est le jeudi 14 avril que se tenait à Montréal, la cérémonie de remise des prix Rodéo³. Une quarantaine d'invités se sont présentés à la soirée et ont pu admirer les trente meilleures pièces parmi les nombreuses photographies et illustrations soumises au concours. Les pièces venaient de partout à travers le Canada et de l'avis de tous, elles impressionnaient par leur originalité et leur qualité d'exécution.

Les pièces étaient exposées à la galerie de Photo Service et la remise des prix s'est déroulée dans le studio attenant à la galerie. Certains gagnants étaient sur place pour recevoir leur prix, présentés par Christian Fleury, président de la CAPIC, et Denis Gendron, responsable aux affaires étudiantes de la section Montréal. La présentation était animée par Hai Au Bui, et les invités étaient éligibles à des prix de présence offerts par Studio4Fun.

Serena Zhang, Jennifer Phelan et Alexander Boyadjiev se sont respectivement partagé les 1er , 2ième et 3ième prix dans la catégorie illustration. Justin Poulsen, Sharif Edrisi et Laura Gutierrez Diaz ont fait de même dans la catégorie photographie. Tous les prix étaient accompagnés de bourse en argent et les grands gagnants se méritaient en plus la suite graphique d'Adobe CS5 Standard Design Suite.

La CAPIC tient à remercier chaleureusement les professeurs pour leur compétence et leur dévouement auprès des étudiants. La CAPIC suscite de plus en plus d'intérêt auprès d'eux, et c'est grâce à la collaboration des enseignants que la CAPIC réussit à assurer une présence constante auprès de ceux qui s'apprêtent à intégrer le marché du travail.

Les images gagnantes des deuxièmes et troisièmes prix paraîtrons dans le Bulletin de la CAPIC du mois de mai.

Denis Gendron
Responsable aux affaires étudiantes
CAPIC Montréal
etudiants@capicmontreal.ca

Les 50 premières images primées sont actuellement affichées sur le site Web de la CAPIC. Visitez http://www.capic.org/contests/rodeo-3/ pour jeter un coup d'œil sur cette galerie d'œuvres!
photo Hai Au Bui

mardi 3 mai 2011

Le retour des 50 mm


Depuis deux ans, de nouveaux objectifs de focale 50 mm font leur apparition sur le marché.
Bonne nouvelle, en particulier dans le cas de la dernière 50 f1,8 de Nikon, qui promet de bonnes performances à pleine ouverture ainsi qu'un prix abordable.

Ce qui me déroute autour de cet enthousiasme, ce sont les qualificatifs qui entourent ces objectifs : grands classiques, superbes performances, objectifs pour portraits, beaux hors foyers, etc.

Il faut se souvenir de l'historique de ces « grands classiques ». Ces objectifs constituaient les « kit lens » par défaut les meilleurs marchés qui accompagnaient les caméras de l'ère prénumériques. Tous photographes possédaient un tel classique qu'il le veuille ou pas.

Théoriquement, les focales fixes sont plus sujettes à offrir de meilleurs résultats optiques vu leur simplicité de construction par opposition aux zooms. Un objectif zoom doit souvent faire des compromis importants pour offrir simultanément les multiples focales et des résultats acceptables. C'était du moins le cas, il y a vingt ans, où les seuls zooms respectés étaient les Angénieux sur les appareils 35mm.

Mon problème réside dans le fait que, selon moi, la technologie est au service de l'image et non l'inverse. Tous ceux qui travaillent avec des focales fixes savent que l'on finit très souvent par recadrer (donc, perdre de la résolution) afin d'obtenir le cadrage désiré. D'autres diront que l'on a qu'à se déplacer pour obtenir notre cadrage plein capteur. En se déplaçant, on modifie la perspective recherchée et l'inter-action entre les éléments. La priorité devrait toujours être de prioriser le point de vue en premier et utiliser l'objectif qui couvre notre cadrage le plus efficacement que possible. Les zooms permettent cette flexibilité avec peu ou pas de recadrage, car ils offrent une infinité de focales intermédiaires de sorte que pour un point de vue donné, on peut obtenir le cadrage le plus serré possible et par le même fait, utiliser la pleine résolution de notre capteur de façon optimale. Quand on commence à fonctionner avec des focales fixes, on commence à faire des compromis sur la composition, la parallaxe entre les objets, etc.

De plus, les focales fixes ne sont pas la panacée des bonnes performances. Ça dépend des constructions et des ouvertures utilisées. On se souviendra aussi que les caméras à haute densité de pixels ont de la difficulté à capter les rayons en provenance des ces très grandes ouvertures. Enfin, si ça permet de capter des scènes sans flash et ainsi mieux enregistrer une « réalité » ou de faire disparaître un arrière-plan distrayant, bienvenue aux grandes ouvertures abordables.

50 mm f1,4 Sigma, photo Martin Benoit

L'Afrique au Monument National

par Claude Labrèche-Lemay

C’est au Monument National que se tient l’exposition Humani Afrika, présentée par le reporter et photographe Marc-André Pauzé en collaboration avec l’analyste politique et photographe Nathalie Sentenne.

Ayant voyagé aux quatre coins de l’Afrique, ils ont été témoins de la vie quotidienne de ces gens. Ils nous présentent une face peu connue de plusieurs peuples qui malgré la pauvreté du continent, continuent à vivre et à espérer. Ne se limitant pas à des légendes brèves et informatives, chaque image se trouve accompagnée d’une anecdote vécue par les photographes. Écrits par Marc-André Pauzé, ces textes se retrouvent aussi dans son livre Les Carnets Humani Afrika dans lequel il rend hommage à des gens toujours perçus par le même oeil occidental et stéréotypé.

Ouverte encore jusqu’au 29 mai lors des soirs de spectacles, l’exposition de Pauzé et Sentenne, Humani Afrika, présente près d’une trentaine de photographies documentaires prises à travers l’Afrique, de Madagascar au Maroc en passant par les peuples Massaïs du Kenya et du Sahara Tunisien.
photo Claude Labrèche