lundi 29 juin 2009

L'art du référencement dans les outils de recherche, la clé du succès sur le web

Photoshelter™ vient de publier gratuitement un guide de 30 pages sur les stratégies de référencement spécifiques aux sites web des photographes.

Le plus beau site web sans visiteur est un coup d'épée dans l'eau. On a beau avoir payé cher pour le meilleur designer, si on se retrouve à la page 243 de Google, notre site ne générera pas de nouveaux revenus.

Un document relativement facile à lire qui démystifie le phénomène et nous met en garde des "pénalités" que Google peut appliquer si nous essayons de prendre des raccourcis pour se retrouver plus haut dans le référencement.

Il y a plusieurs ouvrages publiés sur les stratégies de référencement, mais aucun spécifiquement sur la problématique des photographes.

Un travail de longue haleine qui finit par payer, lorsque bien géré.

On est rendu là


source Pat Sanfaçon

Formation en journalisme en ligne sur YouTube.
Fini l'école de journalisme et de photo-journalisme.

Un site à étudier. Pourquoi structurer et regrouper ces "tutoriels"?

Google (propriétaire de YouTube et de Blogger entre autres) qui exploite aussi Google News doit être en train de planifier ses sources d'approvisionnement lorsque les grands journaux seront disparus et ne pourront plus alimenter leurs systèmes. Le serpent qui se mange la queue. À moins que le journaliste citoyen prenne la relève et alimente la bête.

En espérant que le tutoriel sur l'éthique soit aussi visionné.

samedi 27 juin 2009

Il faut être fair avec le Kodachrome™

J'ai eu tendance à être négatif dans le passé relativement au Kodachrome™, j'aurais dû être transparent... Un film saturé, contrasté, compliqué à faire développer, un film à ne pas laisser dans un projecteur allumé, etc.

Un film par contre avec une acutance et un pouvoir résolvant surprenant (en particulier le Kodachrome™ 25, pour ceux qui s'en souviennent). Un film qui vous révèle des surprises de bonne conservation 50 ans après, lorsque les diapos dans les cadres de carton Kodak sortent de leur boîte à soulier sur la tablette d'en haut du garde-robe chez mon oncle chose.

Le procédé Kodachrome avait été développé par des chimistes (Godowsky et Mannes) qui étaient aussi des musiciens (violoniste et pianiste). J'ai toujours considéré que le Kodachrome™ a été le seul film couleur vraiment inventé par Kodak qui a eu un succès commercial. Il y a eu l'Azochrome™, discontinué par la compagnie et les mauvaises bouches disent que les films négatifs et diapos couleurs qui suivirent de Kodak, seraient le produit d'un "vol" de brevet allemand appartenant à Agfa après la 2e Guerre (dixit un vieil ami Hongrois qui a travaillé à la recherche chez Kodak)... . Chose certaine, Kodak a peaufiné la sauce et a fait d'excellents films à travers les années. Pour n'en mentionner que quelques un, les Ektapress™ négatifs, le Ektar™ négatif, le VPS qui a été consommé en quantité industrielle par tous les studios, l'internégatif, etc.

Ceux qui ont appris à bien exposer sur du Kodachrome™, apprécient vraiment les vertus du RAW, qui souvent dissimule une exposition fautive à la base. L'introduction des appareils pro à exposition automatique a été fort controversée à l'époque comme un signe d'amateurisme. J'aimerais voir aujourd'hui, combien de photo-journalistes laissent leur caméra en mode M?...

Ce fut une époque avec ses exigences techniques et ses gestes photographiques. Le Kodachrome™ imposait sa danse comme plusieurs autres médias.

Kodachrome™ de mon défunt père, pris en 1971 par mon oncle Rémi à l'aide d'un Konica Autoreflex T, le premier slr à objectifs interchangeables à diaphragme automatique.

vendredi 26 juin 2009

Un faux reportage remporte le premier prix


Paris Match a décerné le premier prix de reportage photo à un reportage qui s'est avéré être une mise en scène réalisée pour des fins d'exercice de style.

Des étudiants en arts déco ont construit ce reportage en analysant la stylistique des reportages publiés dans ce magazine et ont tenté d'en reproduire la forme. Les membres du jury ne se sont pas questionnés sur l'authenticité du matériel et ont décerné le premier prix et les Euros qui l'accompagnent. Finalement, hier le magazine s'est rétracté et a retiré le prix.

lundi 22 juin 2009

Mon dernier Kodachrome™


Vous ne voyez pas les cerfs, moi non plus... Kodachrome 120, photo Martin Benoit

1989, Beaver Valley, Ontario, 7:00 am; ma caméra panoramique 6x17cm chargée avec mon premier et dernier rouleau de Kodachrome 2 1/4. Je m’installe sur trépied à la fin d’un boisé donnant sur une monticule découvrant l’horizon matinal. Pendant que je charge la pellicule et que je scelle le dos avec du ruban adhésif noir, deux cerfs déambulent devant ma caméra tranquillement en premier plan.

Le temps que je sorte mon posemètre et définisse l’exposition, les deux gracieuses bêtes avaient défilé hors de mon champ. C’est la photo que je n’ai pas prise et ce fut ma dernière expérience Kodachrome 120.

Kodak a annoncé la fin de ce film culte qui a été mon premier film diapositive comme pour plusieurs. Une émulsion en relief construite étape par étape dans les profonds bains de colorants après un voile par de puissantes lampes colorées. J’ai aussi eu la chance de visiter un processeur Kodachrome chez Kodak de la rue Eglington à Toronto avant que ce dernier ferme au milieu des années 90.

Je ne sais pas si on va s’ennuyer de ce film que le Velvia de Fuji a si bien remplacé.

jeudi 18 juin 2009

Le geste et la danse photographique


Avec l’apparition des point and shoot sans viseurs et la transition du «waist level» vers le dslr, le photographe est souvent confronté à modifier son «geste» photographique.

Quand j’ai commencé à travailler à la Lumix LX3, ma plus grande frustration initiale fut l’absence d’un viseur optique traditionnel qui m’aurait permis de me réfugier derrière l’appareil. Travailler à bout de bras pour voir un viseur (surtout quand notre vision à courte distance s’évapore) n’était pas un geste acceptable pour moi. Avec le temps, j’ai découvert que ce geste «populaire» me permettait d’adopter l’attitude du photographe amateur, ce qui allégeait la relation avec les photographiés. De plus, je m’étais approché des sujets de 1/2 mètre sans en prendre réellement conscience (longueur de mes bras). Comme disait Capa, « If your pictures are not good enough, you are not close enough»; je suis plus près de 1/2 mètre et ça parait dans plusieurs cas.

En Chine, j’ai fait un reportage à la caméra panoramique sur trépied qui nécessitait un 10 minutes d’installation à chaque fois. Cette lenteur permettait de m’annoncer et d’établir un autre genre de relation avec les sujets plus ou moins conscients de ce qui allait se produire.

Plus jeune, je photographiais beaucoup au Nikon F, le prisme retiré pour adopter l’attitude du Waist level 2 1/4 qui nous fait adopter une autre posture en relation avec le sujet. Une posture plus humble pour certains, moins agressive.

Pour le projet Curtis, j’utilise un dos numérique sur une chambre monorail pour rétablir la relation de la caméra grand format avec le sujet. Il ne me manque que le drap noir pour compléter le décor.

Chaque technologie impose souvent sa propre danse photographique afin de réaliser des images. On adopte une danse par disposition personnelle ou par contraintes technologiques. Des fois, ces danses prennent racine en nous et deviennent le geste avec lequel nous sommes confortables. Mais quel est le geste approprié à chaque situation? Est-ce qu’un type de situation fait appel à un geste particulier? Ou avons-nous développé des conforts dans des gestes que l’on croit nôtres?

dos numérique 2 1/4 sur caméra monorail lors du projet Curtis 2008, photo par Véronique Lavoie

mercredi 17 juin 2009

Nouvelle famille de dos 2 1/4


Mamiya présente 3 nouveaux dos numériques moyen format issus de leur "mariage" avec PhaseOne.

18, 22 et 33 méga pixels. On revient vers des résolutions "raisonnables" espérant que les prix soient aussi raisonnables...

Quelle sera la niche ce ces dos, quand une Canon 5D mkII de 21mp se vend pour 3 300,00$? Les pixels de 9 microns qui ne sont pas au rendez-vous du bruit en comparaison avec les dslr? Les hors foyer possibles avec des optiques qui ouvrent rarement plus que 2,8 quand on a des 1,2 en dslr? Une qualité du fichier jusqu'aux bords à cause de la plus grande distance entre le capteur et les objectifs, mais aussi une plus grande surface de capture?

photo Mamiya

Le hype du nouvel Olympus E-P1


Olympus présente un nouvel appareil rétro qui suscite beaucoup d'excitations ces jours-ci.

Est-ce son look rétro ou ses caractéristiques réelles qui font couler tant d'encre?

Un appareil a objectifs interchangeables et compatible avec tous les objectifs Zuiko et Olympus que ce soit de la famille OM-1, E ou encore les Leica des Lumix. C'est le plus gros capteur dans le plus petit boîtier. Une caméra vidéo avec son stéréo exceptionnel semble-t-il. Possibilité de shooter en RAW. Environ 800$ en kit avec un objectif.

DPreview analyse le produit en détail.

On risque de se retrouver avec plusieurs options, si on veut shooter avec des caméras aux allures innocentes.

À suivre

Photos intéressantes sur les manifs en Iran

Big Picture a publié une série d'images sur les troubles en Iran ces jours-ci.

Deux photos particulièrement intéressantes (les #28 et #29) où l'on voit un policier être protégé par ses opposants.

jeudi 11 juin 2009

Doit-on se méfier des photographes qui font du vidéo ou...?


Il semble que la dernière page couverture du magazine Esquire ait été photographiée à l'aide d'une caméra vidéo RED One 4k. Si vous analysez le site d'Esquire qui décrit l'histoire du shooting, vous verrez que du vidéo des images statiques ont été extraites permettant une plus grande flexibilité dans le choix des attitudes du modèle.

Greg Williams
, "photographer-director" a extrait les images utiles du vidéo pour en faire une couverture de 12 mégapixels plus. Le capteur de la RED One est de la taille et de la résolution de celui d'une Nikon D2x (12 mp sur ~24mm x 14mm). Si une D2x peut faire un cover, une RED One le peut en théorie.

Les équipements deviennent de plus en plus hybrides, qu'en est-il des photographes-vidéastes-directeurs-...?

vendredi 5 juin 2009

Phil au Rwanda

Phil Carpenter, photographe pour The Gazette, est au Rwanda depuis quelques semaines pour enseigner la force du multimédia en photojournalisme aux divers membres des médias rwandais.

Sur le blogue des photographes du journal, Phil relate ses observations et émotions relativement à cette expérience.

La censure médiatique, les différences culturelles ainsi que les limites technologiques ne sont que quelques-unes des difficultés que rencontre Phil lors de ce périple pédagogique.

Une aventure à suivre

Phil Carpenter photographié durant les manifestations étudiantes du printemps 2005, photo Martin Benoit

mercredi 3 juin 2009

Le photojournalisme romantique et répétitif d'aujourd'hui

Stephen Mayes, directeur de l'Agence VII et membre du jury du World Press, critique la situation du photojournalisme qu'il considère stagnant et romantique.

Il considère que ce sont toujours les mêmes thèmes, de points de vues similaires qui sont représentés et ce, par des photographes de la même "caste".

On se retrouve avec une vision romantique étroite de la réalité qui nous entoure et un manque d'informations. Pourtant, le mandat du photojournalisme est d'informer et non pas de répéter ce que l'on sait déjà. Le photojournalisme se répète et se copie finalement.

Bande audio de 49 minutes de son point de vue.

Qu'est-ce que tu regardes?


Myriam Gaumond (ex finissante au programme de photo du Vieux) expose à la Visual Voice Art Gallery du 11 au 20 juin.

"J'y présente une série de portaits de dos qui propose de revisiter le portrait traditionnel en offrant un point de vue à la fois déroutant et étrangement familier. L’expérience nous ramène dans un contexte de vie publique : les gens se trouvant dos à nous dans la file d’attente ou marchant devant nous sur le trottoir. L’absence de visage des sujets créé un anonymat initial, mais, par des éléments secondaires tel la posture et les cheveux, il devient possible de se créer une idée du personnage. Le vernissage aura lieu le 11 juin, 18h. C'est un "apportez votre vin" (oui, oui, vous avez bien lu)"

Quand : 11 juin, 18h.
Ou: Visual Voice Art Gallery
372 Ste-Catherine O.
local 421.

"Défendre l'information"; Concours Visa pour l'Image; Perpignan

source Matthieu Rytz

Reporters sans frontières Canada organise un concours photo en partenariat avec le Consulat Général de France à Québec pour célébrer le festival annuel de photojournalisme «Visa pour l’image» de Perpignan.
Le concours se déroulera du 3 juin au 3 juillet 2009 et sera ouvert à tous les Canadiens de 18 à 25 ans.
Les photos soumises devront refléter le thème "Défendre l'information" et être accompagnées d'une brève description par le photographe.
Le Consulat Général de France à Québec offre un séjour au lauréat du concours pour participer au Festival international de photojournalisme de Perpignan « Visa pour l’Image » du 28 août au 7 Septembre 2009.

Un jury, composé de photographes et de journalistes, sélectionnera soigneusement le gagnant :

Olivier Hanigan photographe autodidacte. Père de trois enfants, il a commencé professionnellement il y a six ans. Il travaille principalement à Montréal pour des magazines journalistiques mensuels. Son travail est connu pour les reportages à l’étranger.
Olivier Hanigan est profondément passionné par l’intensité de ce que peut vivre l’être humain dans toute sa beauté et ses horreurs. Il prend la photographie comme un pont vers l’autre, mais c’est d’abord l’Homme qui m’intrigue et qui me guide plus que la photo elle-même.
Il a gagné plusieurs prix Lux, FPJQ, Anthropographia et son travail parût dans Communication Arts, Applied Arts, Libération, L’actualité, Châtelaine etc.

Matthieu Ritz est le fondateur et le directeur artistique d'anthropographia. Anthropographia (organisme de promotion du photojournalisme) a mis sur pied cette année le premier concours de photoreportage sur les droits humains qui a pris fin le 15 janvier 2009. Plus de 5200 photographies en provenance de 62 pays ont été soumises pour cette première édition. Matthieu Rytz est, par ailleurs, photographe freelance et étudiant à la maîtrise en anthropologie visuelle à lʼUniversité de Montréal. Ses recherches tentent de démontrer la validité de la photographie dans le domaine des sciences sociales. Sa passion pour la photographie et pour lʼethnologie lʼa poussé durant les dernières années à parcourir le monde afin de photographier la diversité humaine, non pas tant dans une quête dʼexotisme, mais plutôt par désir dʼappréhender et de représenter la diversité culturelle et sa complexité.

Guillaume Simoneau est un artiste Montréalais reconnu par le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des Arts et des Lettres du Québec. Depuis les 8 dernières années son travail s’attarde principalement sur le changement ainsi que ses nombreux environs. Ses séries d’images ressemblent à des études typologiques portant sur la complexité et la subtilité de ces moments de transition. L’esthétique documentaire non conventionnelle de Simoneau s’attarde autant aux micro qu’aux macro changements. “C’est la présence simultanée de puissance et de vulnérabilité qui m’intéresse. La coexistence unique et temporaire de force et de faiblesse. “

Katherine Borlongan est la directrice générale de Reporters sans frontières. Ayant passé les vingt premières années de sa vie aux Philippines, un pays en proie à l'alarmante récurrence de meurtres extrajudiciaires d'opposants politiques et de journalistes, Katherine Borlongan a longtemps été sensible à la défense de la liberté d'expression.
En tant que boursière du ministère français des Affaires Etrangères, elle a effectué ses études universitaires en sciences politiques à l'Institut d'Études Politiques de Bordeaux, en se concentrant sur les mouvements sociaux, les nouveaux médias et leur rôle dans la construction de la démocratie.
Depuis, elle a travaillé dans plusieurs ONG dans l'Asie du Sud Est, spécialisées dans les droits humains et le micro-crédit. Elle a été nommée pour le poste de directrice générale de Reporters sans frontières Canada en 2008.

Estelle Priest est chargée de mission pour l'audiovisuel et les bars littéra-culture au Consulat Général de France à Québec. Sensible aux messages de liberté et de vérité que la photographie nous délivre, elle s'intéresse plus particulièrement au travail des jeunes photographes amateurs qui participent à la défense de l'information. Le Consulat Général de France à Québec est donc heureux d'offrir au lauréat du concours un voyage au Festival International de photojournalisme de Perpignan, donnant ainsi la chance à un jeune talent d'aller à la rencontre de grands noms de la photographie

Pour plus d’informations concernant le concours,

Estelle PRIEST Consulat Général de France à Québec
estelle.priest@diplomatie.gouv.fr
Chargée de mission pour l'audiovisuel et les bars littéra-culture
Tel: 514.878.6214

Maude MARCHAL Reporters sans frontières Canada
rsfcanada3@rsf.org
Adjointe à la communication
Tél : 514.521.4111
Cell : 514.625.3239

Gabor expose


source Ratsdeville et Grafika

« L'ÉLOQUENCE DU QUOTIDIEN » Une exposition retrospective organisée avec le Musée canadien de la photographie contemporaine. Une importante exposition rétrospective de l’oeuvre photographique de Gabor Szilasi. Conçue par David Harris, professeur associé à la School of Image Arts de la Ryerson University et commissaire invité du Musée d’art de Joliette, l'exposition regroupe 124 photographies tirées de diverses collections privées et publiques. Artiste québécois d'origine hongroise, Gabor Szilasi a produit au cours des cinquante dernières années de remarquables images du Québec et de l’Europe, réalisant l’un des corpus photographiques les plus significatifs au Canada. Il a influencé plusieurs générations de photographes, et ce, non seulement par son oeuvre, qui a fait l’objet de nombreuses expositions au Canada et à l’étranger, mais aussi par son travail de pédagogue, notamment au sein du Département de photographie de l'Université Concordia et du départemetn de photographie au cégep du Vieux Montréal.

Son travail est aussi exposé à l'hôtel Le Méridien Versailles de Montréal jusqu'en septembre. "Le Québec par coeur" propose une vingtaine de ses photographies, prises de 1954 à 1996.
photo Gabor Szilasi.

Martin Brouoillette à la Galerie Dominique bouffard


Source Denis Alix


Martin Brouillette

i Seduction 2.0
du 3 au 28 juin 2009
Galerie Dominique Bouffard
1000, rue Amherst, suite 101
514 678-7054