dimanche 29 décembre 2013

Le paradoxe du photographe-citoyen

Avec le décès du jeune photojournaliste Molhem Barakat en Syrie, la question du journaliste-citoyen et de la survie du photojournalisme revient à la surface.

Selon Photo District News, le jeune était une sorte de « stringer » pour l'agence Reuters.
Pouquoi Reuters utilise un jeune?
Est-ce que Barakat était un photojournaliste ou un citoyen-photographe avec un accès particulier?

Comme le mentionnaient les divers conférenciers de Media McGill lors de leur conférence sur la pertinence des photographes de guerre, les photos qui laisseront leurs marques relativement aux futurs confits importants (breaking news) seront prises par des belligérants ou des citoyens à proximité des lieux et non pas par des pros.

La progression de la qualité des images produites par les nouveaux téléphones portables et la capacité de diffuser ces photos rapidement grâce aux réseaux 3G, LTE et autres à venir, permettra de plus en plus la diffusion quasi instantanée d'images inaccessibles aux photographes professionnels.

Les simples manifestations étudiantes du printemps québécois m'ont rapidement démontré qu'à court terme, les photos transmises rapidement et prises de points de vue souvent difficilement accessibles aux pros, sont les photos pertinentes. Sont-ce les photos qui suscitent la réflexion et qui respectent la déontologie du photojournalisme? C'est discutable.

Les nouvelles politiques de la Maison-Blanche afin de limiter l'accès au président américain démontrent que les accès à la photographie officielle seront de plus en plus réduits. Avons-nous vraiment besoin de ces photos officielles? Trouvons-nous à travers ces images un volet de la présidence insoupçonnée? Je crois qu'un président ne peut être acteur 12 heures par jour et paradoxalement est-ce pertinent de nous démontrer qu'il a un volet humain quelques 1/125 seconde par jour?

La polémique entourant le selfie d'Obama avec la première ministre danoise démontre la difficulté que l'on a s'extraire de la fraction de seconde photographique. Tout le monde à son opinion sur le sens à donner à ces images prises lors d'un événement officiel, mais d'une perspective « discrète ». Donnerions-nous le même sens à ces images si elles avaient été prises au grand angle à 1 m des protagonistes comme c'est souvent le cas en photojournalisme? Le photographe a utilisé une 600 mm et un doubleur pour capter ce moment « d'intimité-public ».

Avec la venue des jeux Olympiques de Sotchi qui seront très contrôlés par le Kremlin (probablement pas plus que ceux de Pékin), plusieurs s'offusquent de la censure probante à venir. Les grandes puissances ont compris, depuis la première du Golfe (pour ne par dire le Viet Nam) que le contrôle de l'information est intimement lié au contrôle des populations. Rien de nouveau sous le soleil de la désinformation. Un de mes défunts oncles, capitaine durant la Seconde Guerre, avait pour mandat de préparer les populations nord-africaines à la venue des troupes alliées afin qu'elles soient reçues de façon appropriée. Le parti National Socialiste de l'Allemagne de la Seconde Guerre avait son ministre de la propagande (Goebbels). Le merveilleux bouquin « The Commisar Vanishes » illustre bien le rôle de la photo à des fins de désinformation. Les appellations ont changé, mais les rôles sont souvent les mêmes en pays « démocratique » et moins démocratique.

La solution à l'information est selon moi l'instruction (je prêche pour ma paroisse). Les meilleures photos de presse prisent le plus intelligemment possible, si elles ne sont pas bien décodées n'empêcheront pas une population de mal les interpréter. Nick Ut, qui a fait la fameuse photo de la petite fille au napalm, raconte souvent que dans les jours qui suivirent sa diffusion, la photo avait été récupérée par les partis opposés pour en faire leur propre propagande. C'est pour dire que, sans la nuance qui s'impose à la lecture de plusieurs images, la diffusion d'images peut rater son but, voir même atteindre le but contraire. L'affaire Snowden, démontre la profondeur de la pénétration de la connaissance de la vie privée, et ce à quelles fins? On explique peu le pourquoi de tous ces efforts titanesques de monitoriser tous les mouvements sur la Toile et la Toile périphérique. Ceux qui roulent Firefox peuvent s'installer le petit module complémentaire « collusion » afin de suivre les cookies qui communiquent entre eux. La NSA n'a rien inventé, c'est nous qui ouvrons toutes grandes nos portes à tout un chacun.

Désinformation 101 devrait être obligatoire au secondaire et au cégep en version 102. Le lecteur éduqué serait plus apte à exiger et se diriger vers de l'information de qualité. Avec la Toile qui permet de choisir son information, un lecteur discriminateur pourrait choisir son information et les gouvernements auraient un peu plus de difficultés à nous passer leurs salades et le résultat des élections seraient peut-être un peu différent. Laissez-moi rêver un peu. Le jour où l’on m'expliquera clairement pourquoi les troubles très importants de la République Démocratique du Congo sont tellement élidés par les grands médias, incluant nos chers médias québécois, je militerai pour une liberté de presse et un accès photographique. Nos propres médias sont sélectifs.

C'était mon message de fin d'année et sur une note plus joyeuse, voici le meilleur reportage qui m'a été remis cette session par une étudiante du cours Reportage qui touchait au vidéo pour la première fois.


lundi 16 décembre 2013

Exposition des étudiants de l'AEC de Dawson


source Laurel Breidon

Les étudiants diplômés de la
Programme Photographie commerciale AEC
Vous invitent cordialement à leur vernissage et exposition
Vernissage le mardi 17 Décembre-à 18:30
dans la galerie Warren Flowers au Collège Dawson
4001 DeMaisoneuve Ouest
Exposition du mercredi Décembre 18e vendredi Décembre 20th
10 h a 21h

mercredi 4 décembre 2013

Ce que l'on ne veut pas entendre de la profession de photographe

Un article brutal sur certaines réalités du milieu qu'on ne veut pas trop entendre. (il faut lire l'article)
Olivier J.avec un morceau de verre dispendieux. photo Martin Benoit

En résumé:

1- L'équipement fait plus la différence qu'on ose l'admettre
2- Les photographes trafiquent leurs fichiers raw au point de faire des choses pas trop éthiques et dans le fond, tout le monde s'en fou.
3- Souvent ce n'est pas si important que ça que nos photos soient réellement bonnes.
4- La photographie c'est plus facile qu'on ose l'admettre.
5- Il faudra un jour reconnaître que l'âge d'or de la photographie est passé.

Certains volets de la profession sont plus sujets que d'autres à vous désillusionner. La photographie sportive peut en être une, le mariage et d'autres.

Assez corrosif et amer. Que faut-il conclure des directions que prend la profession?

À chaque période de l'histoire de la photographie, il y a eu des critiques acerbes envers son évolution et les conséquences sur ceux qui gagnent leur vie avec cet « art ».

Quand Kodak a démocratisé la pellicule avec ses rouleaux de film et ses box caméras, ça n'a pas fait que des heureux. Un peu trop facile à utiliser. Il faut se remettre à l'époque de la plaque de verre et des caméras à soufflets complètement manuelles. Quand les frères Lumières ont manufacturé leurs plaques Autochromes couleur, c'était un peu plus facile que les caméras à triples expositions. Quand le collodion humide a tassé le daguerréotype trop difficile à voir et pas assez sensible... La liste est longue des évolutions qui en ont brusqué plus d'un.

C'était quand l'âge d'or de la photographie?

Quand j'ai commencé, à la fin des années soixante à faire de la chambre noire, les « vieux » parlaient de façon passéiste des vrais matériaux disparus. En labo professionnel au milieu des années quatre-vingt, les vieux laborantins méprisaient l'impression couleur RA-4 relativement au transfert hydrotypique (Dye Transer) qu'ils avaient pratiqué. L’utilisateur du Cibachrome au masque argentique méprisait le tirage RA-4. Je peux continuer avec des commentaires de déceptions relatives aux progrès.

Je pourrais faire une longue liste des âges d'or passés. Je suis dans le secteur depuis 37 ans et à toutes les époques je rencontre des gens qui me disent que c'était mieux avant. C'est toujours mieux avant pour certains. La photographie se dégrade depuis Nicéphore Niepce il semblerait à les écouter.

La photographie change et continuera à changer et à chaque changement il faudra s"adapter. Ceux qui pratiquent encore le collodion humide (ambrotype, tintype, etc) savent que la photo a déjà nécessité beaucoup de travail pour des résultats pas toujours certains.

À une époque pas si lointaine, la profession avait d'yeux que pour ceux qui possédaient le secret professionnel. Le secret professionnel s'émousse ces dernières années. Internet dévoile la dernière des petites techniques professionnelles si vous savez où chercher. Nous ne sommes plus receleurs de la connaissance, ou de l'équipement ou de la relation privilégiée avec le client.Même des secteurs comme la pub en agence s'ouvre à des « non-pros ».

La tendance lourde, c'est que la photographie s'améliore tout le temps et cette tendance est là pour rester. Elle se démocratise de plus en plus et il est de plus en plus facile d'obtenir une image techniquement acceptable. Est-ce qu'une bonne photo techniquement est une photo valable?
Est-ce que la photographie n'est que la capacité à produire une image techniquement acceptable? C'est discutable.

Espérons faire partie des survivants. Les biologistes disent que la capacité d'adaptation est un critère de l'intelligence. Espérons être intelligents.


lundi 25 novembre 2013

Deux nouvelles capsules vintages!!

Deux nouvelles capsules vintages du savant Martin et distingué William. Cette fois on parle de point and shoot classique de chez Olympus et de la fameuse Holga.




dimanche 17 novembre 2013

La santé de la pellicule argentique

Il y a quelques jours, Kodak Alaris (une nouvelle entité commerciale issue de Kodak) annonçait, à la communauté des Lomographes, son engagement à poursuivre la fabrication de pellicules .
mon congélo au début des années 90. photo Martin Benoit

Bonne nouvelle, car les dernières années ont été témoin de la disparition de plusieurs joueurs intéressants dans ce domaine, dont Agfa, pour n'en mentionner qu'un.

Pour qu'un procédé survivre, il faut un minimum d'accès à des matériaux de base. Un bel exemple de la disparition d'une pratique est la photographie de rue en Afghanistan à l'aide de caméras traditionnelles qui font le développement et l'inversion du négatif tout-en-un. Si vous explorez le merveilleux site d’Afghan Box Camera vous découvrez qu'un art est en train de s'évanouir pour des raisons de rareté de fournisseurs de matériaux sensibles.

Quand vous lisez bien les FAQ du "About us “sur le site de Kodak Alaris vous trouvez en bas la ‘question qui tue’ :

How much longer will you sell film?
As we've said for many years, the lifecycle of film will depend on profitable demand by consumers and professionals for the products.

Dans la très grande majorité des cas, c'est la raison pour laquelle les autres fabricants ont cessé la fabrication de surfaces sensibles. Kodak Alaris n'est pas immunisé contre ces contraintes financières. Elle ne fait que réitérer une intention qui, si j'ai bien compris le mandat de la compagnie, sert ultimement à ‘garantir’ un fonds de pension aux employés de Kodak. Comme dit souvent ma mère, si vous voulez bien comprendre le moteur des grandes décisions industrielles, il ne faut pas lire les quotidiens, mais plutôt les journaux d'affaires, qui eux sont plus froids, mais souvent plus révélateurs des motifs profonds...

Plusieurs organismes font des efforts extraordinaires pour la survie de cette technologie. On n'a qu'à penser à The Impossible Project qui a même revitalisé le Polaroid 8x10 noir et blanc. Ils ont oublié par contre de revitaliser la développeuse 8x10, car sans cette développeuse, l'utilisation de ce film est impossible.

Il semble nous rester de bonnes années encore. Comme aurait dit le bédéiste Robert Crumb ‘Keep On Shootin'‘.

lundi 11 novembre 2013

Le retour du FM2, mais le retour de quoi?

Qu'est-ce que le nouveau Nikon Df?
image tirée du site de Nikon USA

C'est un style, une ergonomie et un fichier.

Quel style? Le style de la famille FE, FM et FM2. Le boîtier de nos étudiants dans les années 90 et souvent le second boîtier des pros des années 90 afin de compléter un F3, F4 ou F5. Moins cher, fiable et pouvant utiliser les mêmes objectifs.

Quelle ergonomie? L'ergonomie des années 60-70 où la structure mécanique interne "imposait" une certaine disposition des contrôles. Était-ce le positionnement optimal pour l'opérateur ou pour le constructeur? On rajoute un relief pour une meilleure prise en main, mais on conserve le déclencheur sur le dessus où il est difficile d'accès. Il faut souffrir pour être beau... Dans mon esthétique, c'est une belle machine qui me rappelle mon amour pour le Nikon F des années 70 qui m'a tant fait rêver. Nikon avait réédité le Nikon SP des années 50, il y a de ça quelques années. Ça doit coûter une fortune de configuration industrielle de créer une ligne de montage si différente des modèles courants pour atteindre une population qui apprécie cette esthétique. Ce que nous ne savons pas, c'est que le marché professionnel représente peut-être qu'une faible marge de leurs profits et que c'est la vente des appareils grand public qui permet d'accumuler les sous pour le développement des appareils phares qui font le prestige d'une marque. Ce sont probablement les profits du iPhone qui a permis de mettre au point le nouveau MacPro et pas l'inverse. Le Nikon Df est peut-être destiné à un plus grand public que l'on peut croire.

Quel fichier? Le fichier de la D4 semble-t-il selon la documentation. Une excellente gradation dans les ombres une sensibilité élevée et des gros photosites qui permettent de bien tirer avantage des objectifs lumineux tant au centre que sur les bords de l'image. Choisir un boîtier c'est choisir un fichier.

Qui sera tenté d'acheter un tel boîtier? Le fichier de la D4 est disponible que dans la D4 qui vaut autour de 5500 $. Ce capteur de 16 MP n'est pas disponible dans leurs appareils meilleurs marchés contrairement au capteur de la D3x qui est disponible dans les D610 à moindre coût. La D4 est présentement ce qui appert comme un des meilleurs ISO et la meilleure gradation des boîtiers pro. La D800 n'étant pas loin derrière. Alors, si la photo sur le vif sans flash vous intéresse et que vous êtes prêts à vous équiper d'excellents objectifs lumineux, il y a peut-être une économie à faire ici. Il me reste à valider ça avec la nouvelle génération de capteurs Fuji que l'on retrouve dans la famille X-E2 qui n'est pas comparée avec les autres capteurs pour des raisons techniques. Mes premiers tests sur la X-E1 semblent me démontrer qu'on n'est pas loin de la D3s.

À suivre.

vendredi 1 novembre 2013

Marché aux puces photo ce dimanche

Pour les amateurs de caméras usagées ou pour vendre votre vieux stock.
Ce dimanche le 3 novembre.

Zeiss Contax avec Sonnar. C'est cet appareil que Nikon a "copié" avec le SP

photo Martin Benoit



dimanche 27 octobre 2013

Tout le monde en parle, la Sony A7R

Il fallait s'y attendre, Sony a la capacité d'être un gros joueur en photographie numérique. La nouvelle full frame de 36 MP pour 2300 $ peut en faire réfléchir plusieurs. Pas de filtre passe-bas et la possibilité d'y attacher des Zeiss autofocus ou encore des objectifs de la série M de Leica.

Le problème sera la qualité des optiques. Leica a mis au point une 50mm Summicron pour 7350 $, Zeiss une nouvelle 50 mm pour 4000 $, en comparaison, la toute dernière 58 mm f 1,4G de Nikon pour 1700 $ est une aubaine... Le retour des prime, mais pas n'importe laquelle. Que doit-on conclure? Que nos anciennes 50 mm fixes étaient finalement quelconques?

Qui sera séduit par la A7R? Le retraité photographe amateur qui est en quête de méga pixels? Le professionnel qui hésite entre la Nikon D800e et la Canon 5D mkIII? À qui s'adresse cette caméra? Est-ce que Capture One pourra piloter cette caméra et ouvrir ses raw? Le propriétaire d'optiques Leica qui se cherche un boîtier digne de ses optiques, mais moins cher qu'une M9?

Pour un pro, pouvoir utiliser des objectifs Tilt and Shift est souvent un incontournable. Que peut-on installer sur la Sony qui pilotera quand même le diaphragme? Une Super Rotator de Hartblei?

Pour un pro, avoir accès à des objectifs exotiques en location est aussi une considération. Est-ce que nos deux centres de location vont s'équiper?

Je crois que la vraie question sera le viseur et son confort. Si ce viseur électronique est aussi plaisant ou voir plus plaisant qu'un viseur optique réflexe, cette caméra pourra être « menaçante ». Les viseurs se sont dégradés depuis l'introduction du numérique. Plusieurs impératifs commerciaux et techniques on réduit nos viseurs modernes à souvent être plus sombres que les meilleurs viseurs de la fin de l'ère argentique. Les nouvelles technologies de fabrication des verres dépolis pour les rendre plus lumineux ne permettent plus de bien percevoir la profondeur de champ réelle qui sera obtenue sur le fichier. Théoriquement, le viseur électronique de très haute résolution peut pallier à tous ces problèmes et nous ouvrir un nouveau monde plus silencieux, moins mécanique et avec des possibilités de nous afficher sur l'image plein de nouvelles informations pertinentes.

J'ai hâte d'avoir en main cet appareil pour me faire une tête et un oeil.


vendredi 25 octobre 2013

Conférence sur le droit à l'image et le vol de vos photos par Francis Vachon

Si vous avez manqué l'excellente conférence à la CAPIC de Francis Vachon, sur comment récupérer son argent en cas de vol de vos photos et quels sont les droits des citoyens en matière de droit à l'image, elle revient à Montréal le 16 novembre.

source Francis Vachon

Le tout se déroulera le 16 novembre au Collège Maisonneuve (2701 Rue Nicolet) de 9h à 16h.

.Quoi faire en cas de vol de vos photos? (9h00 – 11h30)
Qu’est-ce que le droit d’auteur?
Qui possède le droit d’auteur sur vos photos?
Comment être proactif et trouver des utilisations non autorisées de vos photos
Les étapes pour corriger une situation de violation de droit d’auteurs, de la découverte jusqu’au tribunal

Le Droit à l’image (13h – 16h)

Vous êtes un amateur publiant des photos sur Flickr ou 500px? Cette formation vous concerne.
Vous êtes un photographe commercial? Cette formation vous concerne.
Qu’est-ce que le droit à l’image?
Est-ce que j’ai le droit de publier une photo d’un inconnu sur Internet sans son autorisation?
Est-ce que j’ai le droit de publier une photo d’un enfant photographié dans un lieu public?
Est-ce que j’ai le droit de photographier tel ou tel édifice? À l’intérieur d’un centre d’achat? La maison de mon voisin? Pendant une manifestation? Un policier? Est-ce que j’ai le droit de publier ces photos ensuite?
Est-ce qu’un portofolio est une forme de publicié? Dois-je avoir l’autorisation des gens sur ces photos?

vendredi 18 octobre 2013

Une Petzval à venir de Lomo

 collodion 5x7 à la Petzval. photo Martin Benoit
Pour les amoureux du bokeh, le nec plus ultra est le bokeh produit par les objectifs Petzval du siècle dernier.

Lomo réédite une version pour 24 x 36 qui aurait, semble-t-il, des propriétés similaires.


Un projet Kickstarter qui s'est financé à 1300 %, c'est pour dire la popularité de l'effet.

J'ai découvert le bokeh de ces objectifs lors d'une démonstration de collodion humide, il y a quelques années. Le photographe utilisait un de ces objectifs d'époque et le flou d'arrière-plan m'avait fasciné.

Lorsque Petzval a conçu ces objectifs, son but n'était pas de séduire les amoureux du bokeh mais de faire un objectif rapide pour le portrait. En coupant les coins ronds, lors de la conception, il s'est retrouvé avec des aberrations acceptables en portrait, voire même romantiques.

mardi 15 octobre 2013

La course des caméras de téléphones cellulaires et Holga

J'aime ça. Les compagnies de téléphones cellulaires deviennent sérieuses en matière de caméras intégrées.

Nokia avec son monstre de 41 mp invite des photographes de renom à faire des shootings avec un Nokia.

Dans les années 70, Polaroid avait fait de même pour donner des lettres de noblesse à ses films instantanés.

Zeiss, Schneider et autres offrent des attachements pour donner plus d'options aux angles de captation. Il y a une limite par contre. Quand quelqu'un décide de ne pas trimbaler sa caméra, mais uniquement son téléphone, il y a probablement une raison d'encombrement qu'il ne faut pas compromettre avec un truc qui double la taille de votre téléphone et qui ne s'insère plus dans vos poches.

Avant sa mort, Steve Job travaillait avec ses ingénieurs à réduire le bruit sur la caméra du iPhone. Qu'est-il arrivé de cette révolution à venir?

Nous sommes tellement loin des tricorder de StarTreck qui étaient volumineux et en faisaient moins que ce que le dernier téléphone intelligent fait aujourd'hui. Si je ne me trompe, StarTrek est censé se dérouler dans un futur très, très lointain... On sous-estime souvent le progrès.

Comme toute pièce d'équipement photographique, un téléphone bien utilisé à l'intérieur de ses limites peut être un intéressant outil de travail. Si l’on peut faire certains contrats avec des Holga, pourquoi pas un téléphone? C'est d’ailleurs le cas depuis un moment.

jeudi 10 octobre 2013

Lancement de Love and War, un reportage intimiste

Jeudi soir dernier, le 3 octobre, avait lieu le lancement du nouveau bouquin de Guillaume Simoneau,

Love and War. Un lancement que j'attendais avec impatience afin de me procurer le bouquin et de rencontrer à nouveau Guillaume.

Un autre événement photo qui avait lieu simultanément à un autre événement important. C'était aussi la soirée du cocktail Lux. Nous avons fait la même chose, nous le personnel du programme de photo avec notre vernissage de la biennale photo, qui avait lieu le même soir que le venirssage du World Press. Il faut un calendrier exhaustif des événements photo au Québec disponible en ligne et interactif. À quand www.agendaphoto.qc.ca?

Excusez les superlatifs, mais j'adore le travail de Guillaume et je suis très touché par cet ouvrage. Une séquence d'images très choisies, des textes minimalistes contrôlés et une histoire vraie comme propos.

Un mélange de réflexions sur le pré et post 11 septembre 2001. Une série d'images troublantes et touchantes de cette relation épisodique entre le sujet et le photographe. Une histoire très intime à la fois pudique et réaliste. On sent le respect et la complicité dans la production des images et l’on y croit. Du moins, moi, j'y crois.

C'est un exemple de plus, que la notion de vérité est ancrée dans le contexte et peut être très relative et subjective. On croit ses amis plus que l'on croit en la publicité. J'ai décidé de croire en Guillaume et je lis ces images comme des intentions non gratuite, non complaisante, mais comme de puissants plaidoyers pour la paix.

Un exorciste personnel et une revendication politique?

dimanche 6 octobre 2013

CV recherchés pour enseigner la photo au CVM

Classe de pratiques professinonelles. photo Carl-Antoine Mainville-Larocque 2009
Le cégep du Vieux Montréal est toujours à la recherche de candidats pour enseigner au sein de son programme de photographie.

Les intéressés doivent faire parvenir leur CV via la procédure décrite sur cette page.

Les CV ne sont conservés que 6 mois, vous devez donc vous assurer que vous le réexpédiez aux 6 mois.

La frontière des genres et son effet

Un travail intéressant sur les sans-abris par Lee Jeffries qui rappel un peu notre défunt Tshi.
photos ©Lee Jeffries


Un travail intimiste où l’on sent le respect pour le sujet, mais simultanément où l’on peut se questionner sur une certaine « dramatisation » causée par le traitement. Peut-on sur dramatiser la vie des sans-abris?

Par contre, le travail se présente comme une démarche artistique. L'artiste prend soin de mentionner que ce travail n'est pas du photojournalisme, qu'il est » « Its religious or spiritual iconography ». La position de l'artiste est claire et le lecteur peut lire les images librement en tenant compte de cette démarche.
. La

Le vrai et le faux dans l'air du temps

Les organisateurs du World Press viennent de mentionner qu'ils auront des balises précises relatives aux manipulations électroniques admissibles pour la prochaine édition du concours.

La semaine dernière, je me questionnais (comme d'habitude) sur les limites des altérations admissibles dans un contexte photojournalistique.

La revue semestrielle, Études photographiques, publiait dans son numéro 29 de mai 2012, une
Étude stylistique du travail de Curtis. photo Martin Benoit
réflexion sophistiquée sur la notion de vrai et de faux dans les images de Curtis. « Par-delà le vrai et le faux? Les authenticités factices d'Edward S. Curtis et leur réception ». Un article de Mathilde Arrivé de l'Université Paul-Valéry Montpellier III. En gros, cet article très académique fait une réflexion sur la mouvance de la notion de vrai en photographie au cours des cent dernières années. Comment à une certaine époque, dans un certain contexte, une approche photographique est-elle respectée en encensée pour sa véracité et comment elle peut être dénigrée peu de temps après et redevenir encensée quelques décennies plus tard, etc. La tolérance à l'« interprétation » par le photographe de la vérité semble être une question culturelle en constante évolution.

Le World Press vie une de ces mouvances qui a un rythme oscillatoire plus rapide qu'au siècle dernier. Durant les vingt dernières années, les définitions de ce qui est acceptable ont beaucoup bougé et elles bougent à un rythme de plus en plus rapide. De grandes agences, comme Reuters Thompson, doivent redéfinir à leurs photographes ce qui est acceptable. De plus en plus de codes de déontologie prennent position dans ce domaine. La notion de, ce qui était acceptable en chambre noire est acceptable numériquement, ne tient plus la route. Les récentes polémiques imposent des définitions plus claires et précises.

Je crois que la formulation que le World Press adoptera fera école pour un moment. Ils devront y réfléchir longuement s’ils ne veulent pas recommencer l'année prochaine.


lundi 30 septembre 2013

Reportage d'auteur "expressif"

Je crois que c'est le World Press le plus « expressif » qu'est celui de cette année. C'est celui où, il me semble, qu'un très grand nombre d'images font usage de logiciels d'altérations d'images. Je me serais attendu, qu'avec toutes les polémiques des dernières années sur l'usage un peu trop « pesant » de Photoshop™, que le World Press prenne position et qu'il devienne hyper vigilant et « intolérant » envers ces pratiques.

Au contraire, on retrouve une très grande quantité d'images désaturées, contrastées, vignetées, teintées, etc. Il va falloir que je m'y fasse, la tendance est là pour rester. Les lecteurs semblent apprécier et les membres du jury définitivement. Nous sommes à la rencontre des genres : une démarche artistique de recherches stylistiques et du photojournalisme dur qui tente de respecter les codes de déontologie. Qui définit ces genres? Sont-ils circonscrits? Sont-ils le reflet d'une époque ou de modes? Comme nous a fait comprendre mon prof d'histoire de l'art en 1982, l'art est ce que la société définit comme étant de l'art. Définition qui peut sembler simple, mais qui démontre que tout est mouvances et fluctuations.

Ma crainte tient au fait que le cynisme social des lecteurs d'images est en hausse. Sa compréhension visuelle est aussi en hausse. Le citoyen moyen comprend de plus en plus le geste photographique et le traitement que l'on peut faire subir à un fichier. Comment maintenir un lien de confiance entre le lecteur et le photographe dans le monde du reportage/photojournalisme?

Dans un ouvrage intitulé « Phototruth or Photofiction? Ethics and Media Imagery in the Digital Age » par Tom Wheeler, l'auteur fait référence au Viewfinder Test. C'est à dire, il faut que le lecteur croie que ce qui lui est présenté est ce qu'il aurait photographié si lui-même avait été derrière le viseur. Sa compréhension du viseur évoluant avec les années, son degré d'acceptation évoluera de même. Briser ce lien tacite entre le lecteur et le photographe et vous voilà devant un cynisme grandissant. Toute la profession s'en trouve affectée et se retrouve en crise de crédibilité. Ultimement, on aura affaire qu'à des démarches pamphlétaires. Le photographe a droit à son opinion, mais ce qui est attendu de lui, dans la majorité des cas, est de nous informer, car nous ne pouvons être partout à la fois et tout voir. S’il gauchit trop son message selon son émotion, il retire progressivement au lecteur sa capacité de lecture et sa libre pensée. Soit que la photographie est un médium qui n'est pas suffisamment éloquent et nécessite qu'on « jazz » les fichiers afin d'inciter à la « bonne » lecture, soit que nous n'avons pas réussi à enregistrer les images qui seraient porteuses du « bon » message sans avoir besoin d'interventions supplémentaires.

Nous devons reconnaître les limites du médium et voir la photographie documentaire et le photojournalisme comme un outil parmi d'autres pour parfaire notre compréhension du monde avec ses forces et faiblesse ou bien accepter que la photographie n'est qu'un autre outil de propagande d'un point de vue personnel. Ma tristesse est plus grande quand je constate le bon travail que certains éditeurs photo de grands médias font afin d'éviter le misérabilisme, le sensationnalisme, la trop grande « tendancieusitée » de certaines images. Des fois j'ai l'impression que leur travail est en vain devant ce tsunami de directivité.
Bibliothèque de Sarajevo, ©André Bourbonnais 1996

En 1996, je travaillais à imprimer, en collaboration avec l'auteur, une image en provenance de Sarajevo prise par André Bourbonnais. Cette image représentait la destruction par des bombardements d'une grande bibliothèque de la capitale.

Une prise de vue à la chambre 4x5 avec un polarisant par temps ensoleillé. Le tirage a été réalisé sur papier chiffon Reeves à l'aide d'une imprimante IRIS 3047 en 1996 à une époque où les gens n'avaient jamais vu (ou presque) de photos couleurs sur papier aquarelle. Lors du vernissage, la critique a été plutôt dans la direction que ça faisait faux et que c'était trop saturé. Aujourd'hui avec l'habitude que l'on a des papiers mats combinés à la palette de couleur des imprimantes jets d'encre, ce genre de saturation est banal et dans les faits, nous avons développé une nouvelle lecture de la saturation non basée sur les limites des procédés argentiques qui nous donnaient de la saturation au compte-goutte.

À quel moment une image de reportage devient-elle tendancieuse et mensongère? Quel niveau d'altérations ou d'interprétations doit-être toléré? Il devient évident que c'est une limite en mouvance qui est déterminée par la « maturité » du lecteur à décoder les images actuelles. Plus le lecteur est conscient de la plasticité du médium, plus il est en mesure de décoder le média. La génération actuelle est très mature, merci aux applications comme Instagram, qui constamment propose des versions altérées en comparaison avec la version non altérée. L'expertise visuelle se développe à l'insu de l'utilisateur. Il n'a peut-être pas le bon vocabulaire Photoshop pour comprendre ce qu'est le filtre « Early Bird », mais il connait sa signature. La dernière mouture de iOS7 pour iPhone incorpore dans l'application native de la caméra du téléphone des options d'altérations de l'image à présent. Comment décoder ce besoin constant de dénaturer les images? Mode, couleur d'une époque, sommes-nous des victimes des manufacturiers qui nous imposent des stylistiques?

mardi 17 septembre 2013

Le programme de photographie du cégep de Matane est à la recherche d'un enseignant

source Yves Arcand

Le Cégep de Matane se situe à la frontière du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie dans un site reconnu pour la beauté de son environnement géographique et sa qualité de vie. Solidement intégrée dans son milieu et fortement impliquée dans le développement de sa région, cette institution d’enseignement supérieur est réputée pour son dynamisme, l’excellence de sa formation et de son encadrement ainsi que sa spécialisation dans le secteur de l’imagerie numérique. Le cégep accueille en formation ordinaire 630 étudiants à Matane et 150 étudiants au Centre matapédien d’études collégiales. Le Service de formation continue, Groupe Collegia, offre ses services à la population et aux entreprises au sein de ses différents centres de formation et de son Campus virtuel. Également actif sur la scène internationale, le cégep y exporte son savoir-faire, accueille des étudiants de différents horizons francophones et propose à son personnel enseignant, ainsi qu’à sa clientèle étudiante, différentes activités de mobilité internationale.


OFFRE D’EMPLOI – PERSONNEL ENSEIGNANT – ENSEIGNEMENT RÉGULIER


Le Cégep de Matane est à la recherche d’enseignantes ou d’enseignants dans la discipline suivante pour la session d’automne 2013 :

Concours : 60-2013/2014 

Charge partielle d’environ 28 %

570-305-MT Traitement numérique III 

Qualifications requises

Diplôme terminal de premier cycle universitaire dans la discipline concernée.

Salaire

Selon la convention collective présentement en vigueur.

Nous souscrivons à un programme d’accès à l’égalité.

Vous pouvez consulter cette offre d’emploi sur www.cegep-matane.qc.ca, sous la rubrique Ressources humaines.

Qualifications requises

Diplôme terminal de premier cycle universitaire dans la discipline concernée.

Salaire

Selon la convention collective présentement en vigueur.

Nous souscrivons à un programme d’accès à l’égalité.

Vous pouvez consulter cette offre d’emploi sur www.cegep-matane.qc.ca, sous la rubrique Ressources humaines.

Les personnes intéressées par cette offre d’emploi sont priées de compléter leur profil directement sur le site Web, sous l’onglet Ressources humaines, et poser leur candidature avant le 23 septembre 2013. S.V.P. joindre une copie du curriculum vitae ainsi qu’une lettre de présentation.

Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées. Date d’affichage : 12.09.2013






dimanche 15 septembre 2013

Vous voulez blogger? Voici le bouquin.

Blogging for Photographers par Jolie O'Dell,
un ouvrage pointu sur les problématiques de bloguer pour notre communauté. Jolie a rencontré tous les problèmes et a trouvé des solutions. Une perspective globale sur le phénomène.


Un ouvrage compact, illustré, qui quelques fois, peut sembler s'adresser à une communauté amateur, mais dans les faits est écrit par une professionnelle du milieu qui a su structurer son bouquin de façon à ne pas illusionner le futur blogueur.

Le bouquin m'a été offert par Matter Communications afin que je leur en donne une évaluation. Jolie spécifie qu'il faut toujours mentionner aux lecteurs que l'item que l'on critique nous a été donné par une firme de sorte à mettre en perspective le contexte d'écriture. Je suis totalement d'accord. À ma première lecture (en diagonale), j'avais l'impression de ne pas vraiment être concerné par cet ouvrage qui me semblait destiné à l'amateur photographe qui partage ses photos de voyage. À ma seconde lecture, plus exhaustive, j'ai découvert que Jolie avait vécu tous mes problèmes de blogueur et beaucoup plus et qu'elle proposait une attitude à adopter et des façons de gérer les jours pas toujours faciles de la blogosphère.

À long terme, blogger peut être une tâche ardue. Maintenir le rythme de publication qui vous permettra de conserver un lectorat assidu est le plus grand défi. Écrire pour 5 lecteurs n'a pas la même portée que pour 6000 ou 600 000. Quel est le rythme adéquat? Que veulent lire vos lecteurs? Dans quelle mesure devez-vous rester vous-même? Toutes ces questions existentielles du blogueur sont abordées dans le bouquin. Dans la majorité des cas, je suis en accord avec l'auteure.

Il n'y a pas encore un Google Analytique qui mesure l'impact social global d'un blogue, je ne saurai probablement jamais quel est l'impact sur notre programme d'enseignement de la photographie que ce blogue peut avoir. On ne peut dissocier l'auteur de sa profession et c'est souvent le problème majeur quand on blogue sur un sujet relié à notre emploi. On finit par être une forme de porte-parole indirect. Les journalistes et les politiciens vivent cette réalité de façon assez foudroyante quand ils émettent une opinion trop personnelle dans un média social qui n'est pas toujours en accord avec la ligne de parti ou avec leur employeur. On ne peut dissocier l'individu de l'employeur. Puis-je vraiment exprimer mon opinion contre le cégep du Vieux Montréal ou contre une autre institution d'enseignement? Puis-je écrire contre les positions de la CAPIC ou de la FPJQ? Ce dosage de l'opinion reste une forme de censure personnelle qui, selon moi, limite le levier d'un bloque professionnel. On peut tomber dans le piège de devenir jovialiste. Combien de billets je n'ai pas publiés par « devoir de réserve ».

Il reste que bloguer est une belle expérience et une ouverture vers sa communauté. Un cyber dialogue qui se termine souvent par de vrais dialogues un soir de vernissage ou lors d'une soirée CAPIC ou autre.

Avant de faire le saut dans la blogosphère, ce bouquin peut vous donner des pistes qui vous éviteront des embuches.

Le blogue de Francis Vachon reste un modèle de blogueur québécois pour moi. Il a su doser la diffusion d'informations sur le secteur du photojournalisme et sa promotion personnelle. Son blogue est une archive d'informations en particulier sur le droit à l'image au Québec. Un blogueur prolifique.

mercredi 11 septembre 2013

Première du film Dans un océan d'images, j'ai vu le tumulte du monde.

Représentation, en présence de l'auteure, de l'excellent film sur l'humanité de la photographie de guerre.

Helen Doyle, réalisatrice, expliquant son approche. photo Martin Benoit
Helen Doyle a réalisé cet assemblage d'approches à ce genre photographique qu'est le reportage de guerre. Allant de la photographie de terrain qui témoigne de l'horreur, aux mises en scène et à la bédé, elle nous a présenté un éventail d'attitudes et de raisons de documenter les conflits et ses conséquences.

Un film très féminin selon moi. Un regard et une sensibilité cinématographique qui émeut et nous questionne. On en vient à réviser les codes de déontologie et accepter un certain volet pamphlétaire et dénonciateur que peut avoir une démarche photojournalistique dans le contexte du reportage de guerre.

Comment déclencher l'empathie chez le lecteur souvent sceptique et insensible? Où est la limite du contenu et du contenant que l’on utilise pour véhiculer son message?

Un film que j'espère pouvoir présenter à mes étudiants et qui donne le goût de s'impliquer et déclencher attentivement.

mardi 10 septembre 2013

Yves Marcoux, notre coloriste québécois s'expose

Yves Marcoux expose du 17 au 18 septembre à l'Agora du cégep du Vieux Montréal.

Pour ceux qui ne connaissent pas sa production, Yves travaille dans la tradition des paysagistes coloristes. Toujours à la recherche du point de vue scénique et du moment coloré, il a parcouru le Canada et les États-Unis afin de dénicher ces lieux et moments magiques.

dimanche 8 septembre 2013

Larry Towell de Magnum à Montréal les 12 et 13 septembre

source Matthieu Rytz

DANS LE CADRE DU WORLD PRESS PHOTO 2013
 
Le premier photographe canadien de l’histoire de la prestigieuse agence Magnum a publié ses images dans des centaines de publications, treize livres et plusieurs expositions internationales. 
 
Légende de la photographie mondiale, son œuvre témoigne de sa sensibilité et de ses préoccupations – El Salvador, Guatemala, Nicaragua, Palestine, Liban, Vietnam, Afghanistan, New York – 11 septembre –, ouragan Katrina, mouvements altermondialistes, exode rurale au Mexique comme au sein de sa propre famille en Ontario. Récipiendaire d’une trentaine de prix internationaux, dont 5 World Press Photo, le poète, auteur et compositeur Larry Towell lançait et interprétait son cinquième album, Blood In The Soil au printemps 2013 – d’abord à Amsterdam, à titre d’invité spécial de l’événement-mère du World Press Photo. Une soirée marquante pour la critique et les témoins privilégiés ayant assisté au spectacle.
 
Accompagné de l’harmoniciste-virtuose Mike Stevens, Larry Towell a accepté de présenter à Montréal ses ambiances folk et intimistes. Ce spectacle-lancement sera  accompagné de projections de ses vidéos et de ses photos. Une première et trop rare visite, pour deux soirs seulement. 

dimanche 1 septembre 2013

Marché aux puces photo le 8 septembre

Une nouvelle formule de marché aux puces photo.

À suivre.

Canon Canada lance son programme CPS pour étudiants

Les étudiants pourront enfin être CPS dans une certaine mesure.



Selon le communiqué de presse, Canon reconnait le coût élevé des études et justifie ainsi son nouveau programme d'aide aux étudiants.

Le programme SPC Étudiants de Canon est à la disposition de tous les étudiants à plein temps faisant partie de programmes d’arts visuels, d’arts appliqués ou de beaux-arts postsecondaires accrédités, dont les programmes de photographie, de journalisme, d’études cinématographiques, de radiodiffusion, d’illustration, de design, d’animation et de jeux vidéos. Le programme SPC Étudiants donnera à ses membres des rabais étudiants sur une sélection de produits professionnels de Canon1, des frais d’expédition fixes et à rabais avec livraison le lendemain en cas de réparation, un service accéléré, des rabais sur les pièces de rechange et la main-d’œuvre de même que des promotions et des concours réservés aux membres. Un abonnement de deux ans au programme SPC Étudiants coûtera 50 $.

« Le coût des études postsecondaires peut être accablant, a ajouté M. Macfarlane. Grâce à SPC Étudiants, les étudiants admissibles auront accès à des rabais réservés aux membres quant à certains produits et services clés, exclusivement aux Pro Centres de Canon. »
« Le coût des études postsecondaires peut être accablant, a ajouté M. Macfarlane. Grâce à SPC Étudiants, les étudiants admissibles auront accès à des rabais réservés aux membres quant à certains produits et services clés, exclusivement aux Pro Centres de Canon. »

À quand la réponse de Nikon pour son programme NPS?

La grosse saison des expos de photos commence

Le Mois de la Photo, le World Press et l'expo des profs et techs du programme de photo sont de retour.


L'exposition du Musée des Beaux-Arts de Montréal sur la photographie d'auteur au Québec.


Le World Press qui débute ce mercredi.










Le Mois de la Photo.



Beaucoup d'autres expositions vont se mettre en marche d'ici peu.

Au plaisir de vous y rencontrer.



mardi 27 août 2013

Pellicule universelle, objectifs universels

Vous pouvez utiliser la meilleure pellicule dans n'importe quel appareil photo, pourquoi pas les objectifs?

Je suis de la génération qui a commencé à faire de la photographie avec un appareil à monture 42 mm (souvent référé comme monture vissante Pentax) c'était un Praktica nova 1 b. Je vous épargne les défauts de cet appareil qui fonctionne encore 40 ans après...
photo extraite du site de Sigma

À cette époque, la majorité des appareils avaient la même monture et les objectifs étaient vraiment interchangeables. Si vous aviez investi dans un bon objectif et qu'un jour vous changiez de boîtier, votre investissement d'objectifs vous suivait.

De même pour la pellicule. On ne choisissait pas un boîtier pour ses performances du fichier numérique qu'il produisait, mais plutôt pour son ergonomie. Un Nikon F des années 60 peut utiliser la même pellicule qu'un Nikon F6 des années 2000 et avec les mêmes objectifs, produire la même qualité d'image.

Sigma tente de retourner à cette époque en offrant pour 80 $ la possibilité de convertir la monture de certains de leurs objectifs (leurs meilleurs) à la marque de boîtier de votre choix, et ce, en maintenant les fonctionnalités inhérentes à chaque fabricant de boîtier (autofocus, EXIF, etc.).

C'est peut-être une façon d'encourager l'acheteur de dépenser les sous supplémentaires que coûtent ces objectifs haut de gamme. Depuis quelques années, Sigma fait des efforts extraordinaires pour mettre à point des objectifs qui remplissent des niches souvent oubliées par les grandes marques et à l'occasion ils sont supérieurs et plus chers que les « équivalents » des grandes marques.

Fuji offre une monture de conversion afin que leurs appareils de la famille X-Pro1 puissent recevoir les objectifs Leica M.

À quand l'universalité des périphériques et des normes de compatibilité? On pourrait parler des batteries dédiées qui rendent désuet un appareil quand il devient difficile d'en trouver. Est-ce une stratégie de « built-in obsolencence » afin de s'assurer que les consommateurs ne conservent pas leur équipement trop longtemps? Ou est-ce une façon de s'assurer que l'utilisateur utilise des périphériques optimaux, comme semblent le prétendre les manufacturiers? L'industrie du cinéma et de la télé ont adopté depuis plusieurs années un voltage et la norme Anton Bauer de connecteurs. Un type de batterie pour une multitude d'équipements. Votre investissement batterie vous suit partout.

jeudi 22 août 2013

Chambres noires professionnelles

En tant qu'ancien « tireur » professionnel, je suis attendri par ces chambres noires professionnelles qui ressemblent à plusieurs chambres noires où j'ai travaillé. Agrandir professionnellement, 5 jours par semaines à longueur d'année pour des clients exigeants eux-mêmes photographes professionnels, est un défi où l’on cherche à comprendre ce que que le photographe désire et aller un peu plus loin si possible.

 Il m'arrive de rencontrer des tireurs professionnels (de moins en moins souvent) et nous avons tous un langage un peu ésotérique pour les autres, mais tous la même passion pour le rendu et les caractéristiques des ces divers médias argentiques.
 

vendredi 16 août 2013

Retour de Apple chez les pros

Apple annonce son prochain projet d'ordinateur professionnel.
Plusieurs sites influents prédisaient un départ du monde professionnel chez Apple.
Le fait que FinalCut et Logic Pro étaient « négligés ». La fin de leur ligne
de serveurs, le progrès à pas de tortue de leurs machines stationnaires de haut niveau.
Nous assisterons peut-être à une « renaissance », mais à quel prix?
Verrons-nous l'interface Thunderbolt 2 être adoptée quand le USB3 fait rage?

samedi 20 juillet 2013

Des fois il faut comprendre d'où on vient et où l'on va

Excellent film qui raconte l'évolution du cinéma-vérité (le documentaire moderne).
J'ai eu le privilège, je réalise aujourd'hui, d'avoir Michel Brault comme prof à l'université et de rencontrer personnellement Jean-Pierre Beauviola (le fondateur de AATON) à deux reprises. Lors de la sortie de la caméra XTR à Montréal fin 1970 et à la sortie de l'enregistreur audio Cantar-X début 2000.

Ce que j'aime dans l'attitude d'André Coutant (Éclair) et Jean-Pierre Beauviola (AATON) et Stefan Kudelski (Nagra) et Carl Hans Koch (Sinar), ce sont des ingénieurs qui écoutent les besoins des utilisateurs et conçoivent des produits qui résolvent des problèmes de communication. À mon sens, ce sont de vrais artistes, des vrais hommes de la Renaissance.

J'ai mes réticences quand à l'humilité de Beauviola relativement à l'AATON en comparaison avec l'Éclair. Un jour Sony expliquera comment sa fameuse Betacam s'est inspirée de la XTR et est devenue le standard de production de la majorité des documentaires que nous avons tous vus depuis le début des années 80.



The Camera That Changed The World from U_A_P on Vimeo.

samedi 6 juillet 2013

Le Wi-Fi intégré dans les semi-pro

Encore une autre caméra semi-pro qui sera livrée avec du Wi-Fi intégré.
Selon Canon Rumors, la future 70D aura des fonctions de bases Wi-Fi intégrées à l'appareil comme le font de plus en plus certains appareils « point and shoot » depuis plusieurs années.

On semble reconnaître la pertinence, pour le pro, d'avoir accès à de la transmission Wi-Fi sans vider son portefeuille et ses batteries. Oui, les fonctions sont minimales, mais souvent ce sont les fonctions essentielles comme pouvoir transmettre vers son téléphone intelligent des JPG afin de les expédier rapidement au client.

Les téléphones mettent de la pression sur les caméras ou les caméras mettent de la pression sur les téléphones?

mercredi 26 juin 2013

Il reste quelques places pour la conférence de Canon

source Photoservice.

Il reste encore des places en après-midi pour la conférence commanditée par Canon le27 Juin  (demain). Il reste de la place en PM

Conférence gratuite «Northen Explorer of Light» le 27 mai avec Christopher Dodds.

Places disponibles de 16h30 à 18h30

Inscription obligatoire:
http://photoservice.ca/formation_detail.asp?id=278

Capsule Vintage #7 - Mamiya 645




Nouvelle capsule vintage avec Martin et William. Cette fois on se penche sur la Mamiya 645. Vous pouvez aller voir les scans au http://bit.ly/11tajv9

samedi 22 juin 2013

Vermeer et le moment constant

Nathalie de l'agence Montage autour de 1991, photo Martin Benoit
Deux articles intéressants réfléchissent sur notre fascination pour la représentation en fonction de nos préoccupations.

Vermeer is a Pearl - Not a Diamond, relativise notre intérêt contemporain pour ce peintre, qui aujourd'hui possède une signature photographique qui permet de nous retrouver dans ses représentations. L'auteur suggère que nous devrions nous intéresser à d'autres maîtres tout aussi intéressants et se calmer un peu envers les qualités optiques de Vermeer.

Autour de 1991 je photographiais Nathalie de chez Montage pour me fabriquer des exemples de retouches cosmétiques dans mes cours de Photoshop. Sans le savoir, mon inconscient créait des compositions vermeerienne. J'ai même fait le fameux angle de prise de vue de 3/4 où elle regarde en coin la caméra. Ce n'est qu'après que je me soit intéressé à Vermeer y découvrant le langage et les controverses historiques.

Je faisais une réflexion similaire en 1996 en publiant ma première page web, après avoir visité la plus gros regroupement de peintures de Vermeer à Washington. Le bokhe, que l'on retrouve, ou que l'on croit retrouver dans certaines peintures attribuées à Vermeer, nous le rends intéressant avant de s'interroger sur le contenu de ses toiles ou panneaux. Notre relation avec les artéfacts des objectifs photos n'est pas récente, mais c'est aujourd'hui que l'on porte des t-shirt pour en vanter les mérites esthétiques (c.f. bockelicious de DigitalRev). C'est un peu comme la fascination pour le traitement de la lumière par les impressionnistes. Des exercices stylistiques pour les peintres ou pour les photographes. Le langage photographique et artistique s'étoffe car certains font des recherches de styles et ultimenent construisent un langage. Où en serions-nous en terme de langage cinématographique si Orson Welles n'avait pas fait Citizen Kane?


La vraie fascination pour Vermeer est la façon dont on se permet de spéculer à son sujet, car si peu est écrit à son sujet par ses contemporains, à l'exception de ses banquiers et créanciers... Le champs est donc libre pour divaguer dans tous les azimuth. Je reste quand même un fan pur et dur de ses tablaux qui utilisent un soft box à gauche. Il a rendu (peint) des moments statiques de l'existence, les rendants photographiques par le fait même tout en s'intéressant à des individus sans noblesse apparente.

Le moment décisif is Dead, Long Life to the Constant Moment, nous parle de la notion de "curateur" de l'image, du moment photographique et de notre attitude en fonction de l'histoire de l'Art et de l'histoire de la photo. Il suggère que les futures technologies, comme les lunettes Google, nous permettront de décider, après coup, ce qui mérite d'être conservé, les dispositifs de captations étant constament en mode de capture. C'est un peu comme la fonction "Pre Record" que l'on retrouve sur plusieurs enregistreurs audio et qui permet d'avoir quelques secondes d'enregistrement qui précèdent le moment où nous avons décidé de débuter l'enregistrement. Cette fonction est particulièrement pertinente en reportage où lorsque nous réalisons que ce qui se déroule mérite d'être enregistré. Le temps que l'on réagisse (le moment décisif), du bon matériel est souvent perdu. Le dispositif enregistre constament et efface après quelques secondes ce qu'il a enregistré si vous n'avez pas appuyé "Record", mais si vous appuyez sur Record, il décide de conserver ces dernières secondes enregistrées et débute l'enregistrement "officiel. La nature même des dispositifs d'enregistrement audio numérique permettent un tel remisage dans une mémoire tampon. Il est facile d'imaginer une dispositif d'enregistrement photo/vidéo qui fait de même dans un futur rapproché. Ce n'est qu'une question de taille de mémoire tampon. Dans cette perspective, le moment décisif sera paufiné après coup en post prod et le talent sera d'être dans le bon lieu au bon moment, ce qui n'est pas négligeable en passant.

Le geste photographique est en mouvance constante et si Susan Sontag devait publier une 2e édition/suite de son fameux bouquin "On Photography", elle en aurait long à dire sur cette mouvance et les conséquences sur notre imaginaire visuel collectif.

vernissage  2013 école Marguerite Bourgeois, photo Martin Benoit
La photographie n'a jamais été si populaire comme activité. Cette année, je me suis payé 4 vernissages
d'écoles de photographie à Montréal seulement et je ne les ai pas tous vus. Le regard des étudiants est plus varié que jamais et les écoles n'ont pas de problèmes de recrutement. Les clubs de photographie regorgent de membres comme jamais historiquement. J'ai même ouï-dire que certains pensent rendre un cours de base de photographie obligatoire à l'école comme le Français et l'éducation physique.

Dans les années 70-80, j'avais l'impression d'évoluer à la mauvaise époque de la photographie quand tous les beaux procédés disparaissaient (le transfert hydrotypique, le tirage au charbon, le masquage, etc.). Je me trompais grandement, la révolution, c'est en ce moment.

mardi 4 juin 2013

Rappel Speed Dating

source CAPIC 


CAPIC Montréal tiendra le mercredi 12 juin prochain la 2e édition du PSDe, un événement qui s’adresse exclusivement aux étudiants. C’est la seule occasion que vous aurez pour rencontrer des photographes établis de Montréal qui sont normalement difficiles à rejoindre.  Soyez futé et épargnez-vous les désagréments des demandes par courriels et par téléphone sans réponses. Démarquez-vous des autres par uneapproche plus personnelle. Soyez parmi les 30 participants qui pourront :

-        Présenter votre portfolio et recevoir de précieux conseils pour bien démarrer votre carrière de photographe ;
-        Établir un premier contact en personne dans le but de décrocher un contrat d’assistant, un stage ou même un mentor ;
-        Poser toutes les questions que souvent seul l’expérience peut donner réponse puisque tout ne se trouve pas forcément sur Internet. 

Pour inscription et informations :

Pour devenir membre CAPIC étudiant et profiter du rabais :

  

mercredi 22 mai 2013

NAB et l'audio des HDSLR

La dernière édition de NAB nous démontre que les compagnies sont conscientes des limites des
performances audio disponibles avec les HDSLR.

Les nouveaux venus intéressants sont:

Le mélangeur/enregistreur de TASCAM le DR-60D, qui fait beaucoup de « bruit ». Un enregistreur audio multicanaux qui enregistre en parallèle diverses qualités de signaux sonores et qui alimente simultanément votre caméra. Vous vous ramassez avec plusieurs pistes (jusqu'à 6, 2 dans la caméra et 4 dans l'enregistreur) qui vous permettent de sélectionner la meilleure captation. C'est pertinent, en particulier, dans des conditions de reportages où il n'est pas toujours évident de bien effectuer les réglages des niveaux sonores. Il ne manque qu'une caractéristique à cet appareil : la possibilité de le démarrer via la connexion USB du Okii. Okii (maintenant vendu via Zacuto) fabrique un excellent follw focus USB qui possède aussi un bouton « record ». Si les données de ce bouton pouvaient être traduites en information que le port « remote » du DR-60D pouvait comprendre, un seul bouton suffirait à démarrer l'enregistrement du vidéo et du son.

Le microphone Shure VP83F avec enregistreur intégré pour griffe porte accessoire.

Ce que l'on attend (ce que j'attends) un bon mélangeur/enregistreur avec Time Code qui permettrait de faire du reportage avec plusieurs caméras pour qu'au montage tout se place automatiquement et précisément sur le time line. Ça prendrait au moins 4 canaux, peu de bruit de fond, divers modes de Limiter/Automatic Level Control/compreseur ainsi que la possibilité d'encoder la compression de sorte à enregistrer au niveau optimal et pouvoir restituer la dynamique à la lecture. Une sorte de DBX™. Le tout super petit, robuste et bon marché. Une cerise avec ça?! Enfin, passer à des connecteurs d'adultes sur les caméras ou avoir un dock qui converti et sécurise les connecteurs fragiles vers des connecteurs d'adultes (XLR, BNC, etc). Utiliser un « rig » HDSLR c'est très périlleux en reportage, tout le filage précaire autour de l'appareil insécurise l'opérateur.

Un jour, quand je serai grand.

mercredi 15 mai 2013

Les écoles de photos s'exposent




C'est la saison des expos de finissants des écoles de photos.


En voici quelques unes:


-cégep du Vieux Montréal le 6 juin 2013 chez Infopresse rue St-Laurent


-College Dawson le 22 mai 2013 4001 de Maisonneuve – room 2F.4 (Conrod’s)


-cégep André Laurendeau le 17 mai au 3e étage du cégep

Extension du Concours Lux jusqu'au 24 mai 17h

source CAPIC Hai Au Bui


J’ai confirmé aujourd’hui avec la responsable du Concours LUX qu’il y aura une extension jusqu’au vendredi 24 mai 2013 à 17h00 reçus aux bureaux de Édition Infopresse (4316, boul. St-Laurent, MTL QC H2W 1Z3). Tous les membres CAPIC, incluant les étudiants, sont éligibles à cette seconde extension pour soumettre des œuvres. Avis aux procrastinateurs, c’est votre dernière chance! CAPIC vous paie votre première soumission* donc vous n’avez plus aucune raison de ne pas participer!
///// Nouvelle extension /////