jeudi 30 décembre 2010

Publicité complètement générée synthétiquement

Silestone -- 'Above Everything Else' from Alex Roman on Vimeo.

Point and Shoot de pro

Photoshelter a publié un article sur les 15 point and shoot utilisés par des pros. Ça prouve encore qu'il y a un moment pour la simplicité et la légèreté.

Étrangement, les versions les plus sophistiquées de ces appareils ne font pas partie de ces caméras. Les Olympus Pen E, Epson R-D1x, Lumix LX5, Samsung TL500 EX1, Ricoh GR, Sigma DP2S.

Les grands redondants sont évidemment les iPhone, Canon G xx et Nikon P6000.

jeudi 23 décembre 2010

Joyeux Nouelle/trouvez l'erreur

Joyeux Nouelle à tous les lecteurs et lectrices de ce blogue qui en est à sa meilleure année en terme de fréquentation.
Nous avons eu plus de 6400 visiteurs uniques seulement pour le mois d'octobre.

J'inclus un vieux Pola fait avec un noble SX-70, ou bien est-ce un canular?

Trouvez l'erreur. Quel est l'élément qui prouve sans aucun doute que cette image ne peut pas provenir d'un SX-70 sans l'ombre d'un doute?

Laissez vos réponses en cliquant sur le bouton « commentaire » sous le billet

photo Martin Benoit

Maude, talent émergent

source CAPIC

Diplomée en photographie du Cégep du Vieux-Montréal avec mention d'excellence, Maude Chauvin travaille à Montréal pour de nombreuses publications québécoises (Châtelaine, Plaisir de Vivre, L'Actualité, Nightlife Magazine, Cellier, La Voix Du Succès, etc.). Elle a aussi eu l'occasion de faire le portrait de plusieurs personnalités publiques pour divers projets. En 2009, elle quitte pour Paris où elle revient au bout de neuf mois avec une passion encore plus débordante pour la photographie et un numéro spécial du réputé magazine Plaisir de Vivre où elle signe la totalité des reportages photographiques.

Alliant une forte préparation à la spontanéité du moment, la photographe réussit à créer des images uniques en son genre qui lui confère un style bien à elle. À travers ses nombreux voyages, Maude Chauvin cherche toujours à explorer des nouvelles avenues photographiques tant pour son travail artistique que commercial. Avec ses photographies empreintes d'authenticité, elle réussit toujours à mettre en valeur son sujet, que ce soit en studio ou en location. Elle travaille sans relache à créer des images fortes qui laisse une trace partout où elle passe.

Maude Chauvin est représentée par Kim Giroux de l'agence Lise Madore.

Pour d'autres renseignements, visitez le site web de Maude à www.maudechauvin.com.

photo Maude Chauvin

mardi 21 décembre 2010

Pour la nouvelle génération de photographes

Un cadeau de Noël pour la nouvelle génération de photographes qui ont de la misère à se souvenir des ouvertures de diaphragmes, car leurs objectifs n'en ont pas de gravé. Il manque f16, mais f16 n'est pas à la mode ces temps-ci. F1,2 serait plus approprié.

J'avais proposé aux étudiants de se faire tatouer la liste des ouvertures sur l'intérieur de leur avant-bras, mais ça n'a pas été populaire. Peut-être que cette montre aura plus de succès.

Une montre d'ouvertures et un thermos en forme de 70-200 Canon et vous être « full equipped ».

On revient toujours à Nick Bantock

J’ai toujours l’impression qu’il y a avant Nick Bantock et après Nick Bantock. Quand je regarde les modes depuis les trente dernières années, le moment décisif semble être le début des années 90 avec l’impact qu’a eut la série Sabine et Griffin sur l’univers visuel de la pub et de la photographie en général.

C’est un peu comme l’effet de Citizen Kane en cinéma (avant et après Citizen Kane). Quand on est hors contexte, il peut sembler difficile de faire le lien avec le visuel de Bantock, mais il reste que si on réfléchit sur plusieurs tendances actuelles on y retrouve le même « principe gustatif ». Une nostalgie du passé, l’importance du contenant, le contenu devient porteur d’atmosphère, la négation d’un futur prometteur, enfin un mélange de médias pour en faire un nouveau média.

Les vingt dernières années ont vu leur lot de modes, que ce soit le E6/C-41, le transfert Polaroïd, la typo mélangée aux photos, la Holga et les Lomo, les antiScheimphlug, etc. Ce qu’elles ont en commun c’est un désir d’évasion, de non-représentation du réel saupoudré de nostalgie souvent autour des années 50-60. C’est rare que l’on retourne au siècle dernier. Les années 50-60 ont été des années de gloire, d’espoir relativement aux années sombres que nous vivons ou croyons vivre. Faire référence et glorifier cette époque est rassurant et enivrant.

Bantock a compris ça et a fait fleurir ce mouvement au plus bas de la dépression visuelle, la fin des années 80, ce fut comme un vent de fraîcheur qui souffle toujours avec sa couleur adaptée à la saveur du jour.

Mais qui a influencé Bantock?

jeudi 16 décembre 2010

Atelier de photojournalisme avec Jacques Nadeau à la FPJQ

source FPJQ

Être photojournaliste ne s’improvise pas. C’est un art. Une photo peut être beaucoup plus qu’une simple image. Elle est un mode de communication. L’âme du vrai photojournaliste désire nous faire part de son regard sur l’actualité. Jacques Nadeau accepte de vous montrer la route pour donner des mots à vos photos…

Jacques Nadeau
Est-il besoin de le décrire? Photographe de presse passionné, attaché au Devoir depuis plus de 20 ans, Jacques Nadeau a signé les photographies d'actualité parmi les plus signifiantes et les plus remarquables du Québec contemporain.

Vous verrez: Le sens de l’information, comment préparer son sujet avant de partir, comment, une fois sur place, vous pouvez observer et anticiper le mouvement. Le formateur commentera plusieurs photos.

À l’aide d’exemples concrets et de vos photos améliorez votre capacité de faire parler vos images!

Lundi le 24 janvier 2011, de 19h à 21h, à Montréal

Attention! Vous devez nous faire parvenir par courriel 10 photos sur un même sujet et indiquer l’ordre de prise de vue (1ère, 2e, 3e, …) avant le 7 janvier 2011
Membre : 13$
Non-membre : 26$
Réservation obligatoire
Payable d’avance
514 522-6142
photo Jacques Nadeau

mardi 14 décembre 2010

Comment charger plus cher que vos concurents

source CAPIC et Studio4Fun

"Commencez l’année du bon pied en assistant à une conférence qui vous
apprendra comment charger plus cher que vos concurrents et vous initiera à
ce qui crée la chance en affaires. Cette conférence d’affaires présenté par
la CAPIC-Montréal a pour but d’encourager de meilleures pratiques
professionnelles dans l’industrie de la photo et contrer les méfaits de
"l’undercutting" des prix."

Inscriptions : http://capic.eventbrite.com/

Informations : http://networkedblogs.com/bLJTt

Les photographes canadiens auront enfin leur droit d'auteur

source CAPIC

Nous sommes heureux de vous apprendre qu'enfin, le gouvernement a présenté le projet de loi C-32 qui donnera aux photographes canadiens leur droit d'auteur.

En effet, le projet de loi C-32 a été déposé à la chambre des communes en juin dernier en première lecture. La seconde lecture a été faite le mois dernier. Un comité parlementaire a débuté ses délibérations il y a deux semaines et fera ses recommandations à la chambre des communes durant la session d'hiver 2011. La troisième lecture devrait être faite au printemps 2011, dans cinq mois.

Les photographes canadiens sont les seuls artistes visuels dont les droits d'auteur ne sont pas automatiquement protégés pour toutes commandes...... lire la suite

dimanche 12 décembre 2010

La question du statut professionnel


Depuis longtemps, je m’intéresse de près au débat entourant la question du statut professionnel en photographie. Heureusement, ou malheureusement, ce statut n’a jamais été défini avec trop de précision de sorte que tout un chacun puisse pratiquer ou tenter de pratiquer dans une liberté relative.

Lors du récent congrès annuel de la FPJQ, un atelier sur le statut professionnel a émis l’idée que la distribution d’une carte de presse identifiant qui sont les vrais professionnels pourrait aider la profession inondée de quidam et de « wannabe » de tous acabits.

Quel est le lien avec la photographie professionnelle? Les photojournalistes et photo reporters font parti de la définition de journalistes, car ils relatent des événements à l’aide de photos au lieu de mots et souvent, aujourd’hui, à l’aide de sons, de vidéos et de mots aussi. C’est pourquoi beaucoup de photographes sont membres de la FPJQ (Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec) ou encore de l’AJIQ (L’Association des Journalistes Indépendants du Québec).

L’émission d’une telle carte et les conditions pour y avoir accès sont sujettes à controverses et divisions entre les membres. Qui est un « vrai »? Et quels privilèges donnons-nous aux « vrais »?

Les diverses associations, corporations et fédérations ont toutes leurs conditions d’admission et de reconnaissance du « professionnalisme ». Que ce soit la CAPIC (The Canadian Association of Professionnal Image Creators), la CMPQ (la Corporation des Maîtres Photographes du Québec), l’APPC (Association des Photographes de Presse du Canada) , la NPPA (National Press Photographer Association), la WPPI (Wedding & Portrait Photographers International), la WPJA (Wedding PhotoJournalist Association) ou la FPJQ (Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec). Je prends ici la peine des mentionner et j’en oublie peut-être, car ce sont toutes des associations professionnelles dont un photographe québécois peut faire partie. Je suis personnellement membre de trois d’entre elles.

Si l’on définit légalement le titre de photojournaliste et qu’on lui attribue des avantages sociaux, des privilèges fiscaux et des droits et devoir, qu’arrivera-t-il avec ceux qui ne correspondront pas à la définition imposée par le gouvernement ou par le consortium responsable d’émettre ce droit à pratiquer.

Le journalisme et le photojournalisme sont, ou sont du moins censés être le chien de garde de la démocratie. Même si ce but est idéaliste, voir utopique, il est important de donner une voix et un droit de pratiquer même aux individus qui ne pensent pas comme la majorité des bien pensant ou tout simplement des établis dans un régime de concentration et de convergence des médias.

Pour les photographes bien établis, ce statut les sécuriserait davantage et retirait du marché les pseudo photographes qui leur nuisent. Du même coup, on risquerait de se retrouver avec une imagerie et un discours visuel formaté à une idéologie dominante. Dramatisation peut-être, mais considérant le peu de joueurs dans le secteur de l’information au Québec, il faut rester vigilant. Si l’on considère qu’une majorité du marché est contrôlé soit par le groupe Québécor ou Gesca (propriété de Power Corporation), la place pour une autre voix reste étroite.

Le débat récent relativement à la pertinence de WikiLeaks soulève des questions similaires.

Ce que je sais, est qu’une définition impliquant que le candidat tire son revenu principalement de la photographie, nuirait aux pigistes qui, on le sait, doivent souvent avoir deux emplois ou plus les premières années pour boucler leur fin de mois…

Blad ou Phase One, demandez à l'éléphant

jeudi 9 décembre 2010

Compétition pour étudier à Londres (R.U.) le photojournalisme


Une fondation finance les gagnants d'une compétition pour étudier le photojournalisme à l'université de Syracuse à Londres dans le but de faire la promotion de la paix.

Les participants des étudiants inscrits à temps plein dans une institution reconnue (comme le cvm) afin de pouvoir soumettre sa candidature.

Lisez bien la section « Grant of Rights » à la fin du document.

mardi 7 décembre 2010

Compétition étudiante

source CAPIC

L’Association canadienne des créateurs professionnels de l’image (CAPIC) organise Rodéo³, son 3e concours annuel destiné aux étudiants en photographie et en illustration. Ce concours donne aux étudiants la chance de montrer leur travail en plus de récompenser de jeunes créateurs qui sont photographes ou illustrateurs. Le concours est ouvert à tous les étudiants à travers le pays et c'est là une occasion pour eux de gagner des prix aussi bien en photographie qu'en illustration, tout en cherchant la reconnaissance au sein de l'industrie. Les œuvres des lauréats du concours Rodéo³ seront affichées sur le site web de la CAPIC et à l'occasion de la cérémonie de remise des prix et de l'exposition qui se tiendront à Toronto, et ils pourront remporter de nombreux autres prix.

Le concours bat actuellement son plein! Vous trouverez ci-joint des affiches promotionnelles au sujet de Rodeo³. Nous vous saurions gré de bien vouloir les installer dans votre école et les distribuer à vos étudiants.

De plus, un envoi vous arrivera bientôt par la poste. En plus d’affiches et formulaires d’adhésion, l’envoi contiendra notre livre du concours annuel xpose 2010 pour votre usage personnel et aux fins de distribution. Les œuvres des lauréats du concours Rodéo de l’an dernier figurent dans ce livre qui est distribué à plus de 2000 personnes au sein de l’industrie de la photographie et de l’illustration.

Le concours a ouvert le 15 novembre 2010
Date limite : le 1er février 2011

Veuillez aviser les étudiants de visiter le site web de la CAPIC, www.capic.org, pour le formulaire d’adhésion ou cliquez ici pour s’inscrire.

Il y a des opportunités de promotion varies dans l’industrie pour tous les six gagnants, en plus de :

Premier prix – Photographie : Bource d’études Adobe Canada de 500 $ + la Suite Standard design CS5
Premier prix – Illustration : Bource d’études Adobe Canada de 500 $ + la Suite Standard design CS5
Deuxième prix – Photographie : 500 $
Deuxième prix – Illustration : 500 $
Troisième prix – Photographie : 250 $
Troisième prix – Illustration : 250 $

CAPIC aimerait transmettre ses remerciements à son commanditaire Platine, Adobe, et à son commanditaire Or, Film Plus, qui seront cette année encore ses partenaires d'affaires pour Rodéo³.

mercredi 1 décembre 2010

Tous photographes

Lors des célébrations de la Coupe Grey, spectateurs, fans, célébrées et photojournalistes photographiaient.

La photo n'est plus la propriété des professionnels et tous sentent le besoin de documenter leur quotidien même si les médias n'ont jamais tant diffusé d'images de tous événements sous tous les angles.

Il est certain qu'un événement de cette ampleur est documenté par plusieurs grands médias et que des photos et des vidéos de qualité seront disponibles partout. Alors, pourquoi documenter sa propre version souvent de moindre qualité?

Peut-être que le documentariste-citoyen croit davantage en son médium ou que c'est sa façon de se prouver qu'il y était bien.

photo Martin Benoit