lundi 28 juin 2010

En parlant de soccer

Les historiens de la fin du 21e siècle diront que la forme d'art la plus importante du 20 et 21e siècle était la publicité. Comme toute forme d'art dans le passé, elle est hautement financée, sert à un agenda particulier et est la source du progrès dans les secteurs associés à son développement.

Juste pour le plaisir des yeux, de la narration et du montage.

dimanche 27 juin 2010

La stylistique est le message

Tout comme en photo, la façon de présenter les choses constitue le discours.
Un petit vidéo qui souligne la stylistique de différents réalisateurs et la façon dont on les perçoit.

samedi 26 juin 2010

2010, l'année du décès de la pellicule

Dans le secteur du cinéma, plusieurs étaient encore des utilisateurs de pellicule argentique à cause de la gradation et de la latitude d'exposition. Depuis l'apparition de la Arri Alexa et de la RED Mysterium X, des latitudes de 13 crans sont maintenant atteintes rendant vétuste l'usage de la pellicule traditionnelle. Ces caméras en plus d'être légères et moins dispendieuses, que leur équivalent à pellicule, offrent tous les avantages du numérique (résultats immédiats, etc.).

En photographie, nous avons accès à des capteurs de grandes tailles et des photosites de 6 µm qui offrent des ISO très élevés de grandes qualités depuis un an ou deux. En vidéo et en cinéma, les choses ont tardé à cause des normes entourant la taille des capteurs et la venue du HD, qui exige de compresser beaucoup de pixels sur une petite surface.

Il restera à simuler la granularité, ainsi que les égratignures pour être totalement indépendant de la pellicule. Quand je pense que la plus grosse innovation que j'ai vu en argentique en 30 ans a été l'apparition du papier RC et le grain tabulaire...

ARRI Alexa

jeudi 24 juin 2010

Une nouvelle commissaire invitée pour Le Mois de la Photo

source Le Mois de la Photo à Montréal

Montréal, le 24 juin 2010 – Le Mois de la Photo à Montréal est heureux d’annoncer la nomination de sa nouvelle commissaire invitée, Anne-Marie Ninacs. C’est autour du thème Lucidité. Vues de l’intérieur, proposé par celle-ci, que s’articuleront désormais la programmation d’expositions, la publication, le colloque et l’ensemble des activités de la 12e édition, qui se tiendra du 8 septembre au 9 octobre 2011.

« La photographie est un médium privilégié pour donner à voir le monde. Lucidité. Vues de l’intérieur, propose en quelque sorte de retourner l’objectif de la caméra afin de montrer que la photographie peut tout aussi bien mettre en lumière notre univers intérieur, fait d’un complexe mélange de peurs, de doutes, de sensations et de joies. Ce faisant, elle participe à cette clarté d’esprit qu’on nomme “lucidité” et qui nous est plus que jamais nécessaire », soutient Anne-Marie Ninacs, commissaire invitée du Mois de la Photo à Montréal 2011.

La nouvelle commissaire invitée prend ainsi la relève de Scott McLeod, dont la collaboration avec Le Mois de la Photo à Montréal a pris fin pour des raisons professionnelles. L’organisme désire souhaiter à Scott McLeod la meilleure des chances dans ses futurs projets au Prefix Institute of Contemporary Art.

L’équipe du Mois de la Photo à Montréal ainsi que son conseil d’administration nouvellement élu –formé de Diane Charbonneau (présidente), André Gilbert (vice-président), Jean-François Bélisle (secrétaire) et Annie Gauthier (trésorière) – souhaitent la bienvenue à Anne-Marie Ninacs.

Notice biographique
Chercheure et commissaire indépendante montréalaise, Anne-Marie Ninacs poursuit actuellement un doctorat en histoire de l’art à l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur les liens qui unissent la conscience humaine et les arts visuels. Elle a signé plusieurs expositions, notamment à titre de conservatrice de l'art actuel au Musée national des beaux-arts du Québec (2002-2006), où elle présentera son plus récent projet, Chimère/Shimmer, à l’automne 2010. Elle recevait, en 2005, le Prix Reconnaissance de l’UQAM pour son engagement dans le milieu artistique québécois.
À propos de l'événement
Le Mois de la Photo à Montréal est une biennale internationale de photographie contemporaine dont la première édition s’est tenue en 1989. L’organisme a reçu en 2009 le Prix du mérite artistique, décerné pour la première fois par la Fondation Imperial Tobacco Canada. Selon le critique d’art français Christian Gattinoni, « la biennale du Mois de la Photo à Montréal fait partie depuis longtemps des évènements majeurs en ce domaine au niveau international. […] Par sa situation géographique autant que par sa volonté de se doter des moyens les plus performants, elle fait le lien entre les scènes nord-américaines et leurs équivalents européens. » (Lacritique.org, 15 octobre 2009). En 2007, le directeur du British Journal of Photography classait Le Mois de la Photo à Montréal parmi les 10 meilleurs festivals de photographie au monde, et le désignait comme la plus importante biennale en Amérique du Nord.

Une nouvelle génération d'appareils

Un des sujets forts discutés sur le web photographique est la venue prochaine d'une nouvelle approche photo/vidéo de la part de Panasonic. Cette nouvelle caméra vidéo/photo hybride résoudrait plusieurs insatisfactions du secteur photographique et du secteur de la vidéo.

La AG-AF100 tente de rapprocher un appareil photo d'une caméra vidéo en terme d'ergonomie et de possibilités. Ce que plusieurs ont reproché aux caméras DSLR hybrides comme la Canon 5D mkII est le manque de possibilité audio et une ergonomie pas adaptée à la vidéo. Des compagnies comme Redrock et Shape ont mis au point des dispositifs d'accommodation pour pallier à ces faiblesses, mais lorsque vous vous équipez de ces palliatifs, vous avez investi le prix d'une vraie caméra vidéo et de plus vous avez perdu les fonctionnalités et la liberté photo. En gros, ces caméras sont d'excellents appareils photo, mais de mauvaise caméra vidéo au niveau de l'ergonomie et de l'audio.

Panasonic, qui innove souvent (on peut penser au succès de la DVX-100, du système d'enregistrement P2, de la LX3), construit une caméra vidéo autour d'un capteur 4/3 du genre que l'on retrouve dans le DSLR Olympus E3. Donc un capteur quasi de la taille du capteur de la Nikon D300, mais pas exactement de la même proportion. Dans le secteur de la vidéo professionnel, c'est très très grand et c'est proche de la taille de la surface pellicule utilisée en cinéma 35 mm Hollywoodiens. On a donc une caméra vidéo à capteur sur dimensionnée et un appareil photo à capteur intermédiaire (quand on considère le full frame une taille supérieure).

L'appareil devrait produire une qualité vidéo de très haut niveau et simultanément une qualité photo des plus acceptables. Un compromis plus équilibré que ce que la 5D mkII peut faire ou encore les caméras vidéos de 5000 $ plus qui ont un mode photo.

Ce, étant une bonne nouvelle en soi, la plus grande nouvelle sont les fonctions professionnelles comme les entrées doubles pour microphones XLR (fini les Beachtek sous la 5D mkII) et aussi le prix qui serait autour des 6000 $. Ça peut sembler élevé, mais c'est l'argent que vous dépensez quand vous équipez un Canon 5D mkII pour faire le minimum qu'une caméra vidéo doit faire. Évidemment, pour en exciter certains, elle est présentée avec un objectif Carl Zeiss qui peut faire saliver et la possibilité d'y ajouter toutes sortes d'objectifs de diverses compagnies.

Une fois de plus, je crois que ce genre de solution attirera plus le petit producteur vidéo qui est à la recherche d'une grande qualité picturale à faible prix, qu'un photographe qui trouvera l'ergonomie photo désagréable. Ce sera, par contre, une excellente caméra secondaire sur un projet qui nécessite la photo et la vidéo.

À suivre.

Panasonic AG-AF100 4/3" Camcorder from Way West Media on Vimeo.

samedi 19 juin 2010

Trop d'objectifs, pas assez d'yeux et écotourisme

The Lens publie une histoire intéressante relatant le comportement des nouveaux touristes avec leurs caméras ainsi que leur « détachement » envers les humains qu'ils ont devant leurs objectifs.

Ce n'est pas parce que tu as une caméra que tu as un code de déontologie photographique ou une morale personnelle. Est-ce propre aux touristes? Des gens « scrummés » par des photographes professionnels ça arrive tous les jours. Il faut mentionner que dans l'histoire décrite par The Lens, les touristes sont invités à se comporter ainsi par le guide touristique. Peut-être que si le guide mentionnait qu'il faut être silencieux, car nous sommes dans une église ou une bibliothèque, il en serait autrement. Il y a une « tyrannie du groupe » qui provoque ce genre d'attitude. Je suis prêt à accuser les touristes insouciants, mais il faut analyser le contexte.

Lorsque l'on voyage à l'étranger, il y a toutes sortes de façons d'apprivoiser et de s'« approprier » notre séjour. Certains, c'est en se documentant au max avant et durant le voyage par l'intermédiaire de bouquins, d'autres, c'est en s'engageant un guide, d'autres c'est en se faisant des amis sur place comme guide, d'autres c'est en s'abandonnant à la découverte sur les lieux sans préméditations. Enfin, certains prendront des photos et les partageront et les revisionneront en soirées de « projections de diapositives » avec leurs amis.

Le faible coût d'utilisation et le bon fonctionnement des nouveaux appareils numériques démocratise le geste photographique, il reste, à développer une attitude et ça ce n'est pas expliqué, dans le manuel d'instruction. Mais ce n'est pas expliqué dans le manuel d'instruction d'une automobile comment bien se comporter dans le trafic. Ça prend des années d'expérience de conduite pour devenir civilisé et des fois certains ne s'éduquent jamais.

Cette question est celle de l'écotourisme. Comment aller dans des destinations exotiques et ne pas se comporter comme dans un zoo? Le simple fait d'arborer sa richesse dans le tiers monde est une agression envers les pauvres même si l’on a l'impression de ne rien arborer. Le simple fait que l'on ait les moyens de se rendre dans le tiers monde et de revenir à la maison est une démonstration de notre richesse.

Je déjeunais récemment avec une ex-étudiante de photo qui revenait temporairement du Cameroun et elle me parlait de l'agressivité envers elle qu'ont les Camerounais à cause de sa blancheur et de sa richesse. Qu'allons-nous découvrir dans ces nouvelles destinations exotiques et comment le faire dans le respect de sa population? Qu'est-il pertinent et respectueux de photographier? Sommes-nous citoyens ou photographes avant tout? Pourquoi faut-il que la photo du moine tibétain soit la nôtre et non pas celle du guide touristique? Je n'oublierai jamais le cliché de Fidel Castro que je n'ai pas fait lors des funérailles de Trudeau quand je l'avais devant moi et que je ne le voyais pas, car je regardais un écran géant qui nous le montrait, mais je ne réalisais pas que l'action se déroulait à quelques pieds de moi. J'ai vu Castro sur un écran, mais pas de mes propres yeux en direct... Je n'ai donc jamais vraiment vu Castro. Roland Barthes aimerait cette problématique de l'image et du souvenir (Référence à La chambre claire)

Tout retourne toujours au paradoxe de l'exotisme et le comportement photographique. C'est pourquoi je devrai continuer à faire l'exercice du Curtis.

photo de deux touristes chinois devant l'entrée de la Citée Interdite à Pékin; ces deux touristes m'avaient demandé de me faire photographier avec eux pour qu'ils puissent montrer au retour dans leur village qu'ils avaient rencontré un Occidental dans la grande ville; après leur avoir rendu ce service, je les ai photographiés. C'est compliqué la photo. photo Martin Benoit 1999

vendredi 18 juin 2010

5 à 8 CAPIC lundi le 21 au Qui Fait Quoi

Tous les prétextes sont bons pour se rassembler. Cette fois-ci, nous vous proposons tout simplement de célébrer l'arrivée de l'été. CAPIC Montréal vous invite donc à un 5 à 8 en toute simplicité lundi le 21 juin au nouveau Café-Bistro QuiFaitQuoi situé au coin de St-Denis et Sherbrooke.

Que vous soyez membres ou non de la CAPIC, venez prendre une bière en notre compagnie et profitez-en pour visiter ces lieux maintenant consacrés à la promotion de la culture et des communications montréalaises. Ouvert aux non-membres bien sûr.

Entrée gratuite et prix de présence Réservations

Atteinte à la vie privée et égocast

Le Conseil de presse du Québec rendait lundi une décision en faveur d'un citoyen qui se plaignait qu'une image où il apparaissait avait été publiée sans son consentement à la une du Journal de Québec.

Cette décision, non unanime, votée à 3 pour 2 contre, exige que le quotidien publie cette « réprimande ». En référence à l'affaire Duclos (Aubry c. Éditions Vice-Versa inc), différents critères ont été utilisés afin de déterminer s’il y a eu dérapage déontologique dans ce cas. Quel était le sujet principal, était-ce d'intérêt public, les sujets étaient-ils conscients d'être photographiés, donnant ainsi leur autorisation implicite, tous ces critères ont construit la décision du Conseil. Ma question est plutôt, y a-t-il des dommages causés par cette publication, cette photo est-elle diffamatoire, porte-t-elle préjudice au plaignant?

Je n'ai pas encore vu ladite photo, mais je soupçonne qu'elle ressemble à plusieurs que l'on voit publiées sur une base quotidienne. Nous sommes mal placés, nous les photographes, pour juger une telle situation, car nous sommes en conflit d'intérêts dans une telle situation.

Ce genre d'attitude dénote bien du confort social dans lequel nous sommes au Québec. L'éloge et l'importance du « moi ». Plusieurs disent que l'explosion et le succès des médias sociaux en est une expression. Enfin, on peut devenir quelqu'un en s'exprimant à la planète via le web référé comme de l'égocast. Un corolaire de ce phénomène est l'enflure de ce même moi devenue très important. C'est étrange que, dans les sociétés plus traditionnelles et moins riche, cette préoccupation du respect de la vie privée soit moins importante. Est-ce la rançon de l'augmentation du niveau de vie? Un des derniers luxes que l'on se paie en tant que membre d'une société. J'aimerais voir un itinérant réclamer son droit à l'anonymat quand on publie une des multiples photos de leur désarroi.

mardi 15 juin 2010

La douleur argentique

Dans ma vie, j'ai jeté beaucoup d'ordinateurs sans aucune douleur. J'ai mis au rancart plusieurs caméras numériques, mais jamais il ne m'a été aussi difficile de me départir d'équipement, comme il l'est présentement, en me débarrassant définitivement de mes deux derniers agrandisseurs.

Je ne me suis jamais attaché à mes équipements numériques même si j'ai fait plus de clichés au total qu'avec mon matériel argentique. Je dirais même, de meilleurs clichés. Pourquoi m'est-il si difficile de me départir de mes agrandisseurs? Ce n'est que du métal souvent pas aussi bien construit que le matériel informatique moderne.

J'ai agrandi avec les meilleurs agrandisseurs disponibles. Des De Verre, Leitz Focomat 1c et II, des Durst Laborator de toutes catégories, des Saltzman, des Omega, etc. Il n'y a que les ZBE et les Homrich que je n'ai pas utilisés et qui sont de grandes machines. Un agrandisseur, c'est la continuité d'une caméra, c'est l'étape suivante où l'on poursuit le processus de création. C'est le Photoshop argentique avec l'utilisateur comme artiste. Après des décennies de chambres noires, on feel la lumière et l'appareil, on connait tous ses points faibles et forts et on s'en fait un ami ou un ennemi (si c'est un mauvais agrandisseur).

C'est peut-être le passage du temps qui est responsable de l'attachement. Le jour où les appareils numériques pourront rester pertinents pour plus de dix ans, peut-être que là nous nous y attacherons...

L'auteur de ce billet en 1989 avec un Durst 2501AF, une machine de plus de 125k$ une fois habillée qui agrandie aussi bien un 35mm en 8x10 po, qu'un négatif 10" x 10" en 16' par 64', qui est le plus grand agrandissement que je n'ai jamais fait.

dimanche 13 juin 2010

2 agrandisseurs à donner avec leurs accessoires

Je me suis finalement fait une raison, je vais donner mes deux agrandisseurs, avec leurs multiples accessoires à un amoureux(se) de la chambre noire.

Ce sont un Leitz Focomat 1c (35 mm uniquement) et un Durst Laborator 138S (5" x 7" à 35 mm) avec tous ses accessoires (condensateurs, porte négative, etc.).

Ces photos ne sont pas les photos de mes agrandisseurs, mais des similaires que j'ai trouvés sur le web. Je déménage et mes caméras sont dans des boîtes... Les agrandisseurs sont en excellents états, mais vraiment en excellent états. Ils doivent partir d'ici 4-5 jours et je ne fais pas la livraison.

L'heureux récipiendaire recevra en bonus plusieurs ampoules de chlorure d'or (pour faire des virages à l'or) du Phenidone et autres chimies exotiques.

Contactez-moi via courriel si vous êtes intéressés (mbenoit@cvm.qc.ca).

jeudi 10 juin 2010

Phase One et Media Expression™

Avant la venue de Lightroom™, le logiciel de catalogage le plus performant et abordable était IVew Media Pro™. Il y a quelques années, Microsoft™ a fait l'acquisition de ce logiciel pour, semble-t-il, intégrer son algorithme de catalogage dans Vista™. Pour les utilisateurs de IVew, c'était une mauvaise nouvelle, car ça sous-entendait que le développement du logiciel serait mis sur la tablette en cette ère de grande compétition entre les logiciels de catalogage. Ce fut ce qui se passa, le logiciel passa sous le nom de Media Expression™ et une seconde version fut émise (Expression Media 2) sans grande révolution.

Phase One vient d'acquérir le logiciel afin, nous l'espérons, le pousser plus loin et satisfaire les besoins actuels des photographes modernes. Lightroom™, avec la force buldozérienne d’Adobe™ est un coureur très important, mais le logiciel manque les raffinements que l'on retrouve dans Media Expression™. La vitesse de recherche, la complexité des recherches qui peut être effectuée et non négligeable, la petite taille de la base de données ainsi générée par le catalogue. Le poids de la base de données (le catalogue) est en grande partie causé par la taille des miniatures qui sont stockées de chacune des images. Lightroom™ ne permet pas des miniatures inférieures à 1024 px de larges, ce qui est relativement pesant en comparaison avec les miniatures minimales de Media Expression™ qui peuvent être aussi petites que 80 px. Il est effectivement très utile d'avoir accès à de grandes miniatures pour monter des planches contacts, des sites web, etc. sans devoir brancher ses disques durs externes, mais le poids du catalogue et sa vitesse de travail s'en trouve ralentis.

Mon catalogue dans Media Expression™ contient 119000 photos et pèse 833 meg. Celui de Lightroom™ contient 560 photos et pèse 496 meg. Je n'ose pas imaginer le poids du catalogue si je passais toutes mes images sous Lightroom™. Je ne pourrais pas transporter mon catalogue sur mon laptop et je ne parle pas ici des originaux, mais bien du catalogue avec ses miniatures (aperçus). Je reconnais que mes aperçus dans Media Expression sont entre 80x80 px et 200x200 px selon l'époque et que ce serait agréable d'avoir de plus grands aperçus, mais il faut faire des choix dans la vie...

Il reste qu'au dpt de photo du CVM, nous enseignons Lightroom™ comme logiciel de catalogage. Il nous semble évident que ce sera le vainqueur de cette course où Adobe ne perd pas fréquemment. De plus, ce logiciel est de toute beauté pour ouvrir ses RAW et faire des transformations rapides à nos images.

Joey en Indonésie; quelques suggestions pour votre prochain shoot

Un petit vidéo de Joey Lawrence qui shoot les derniers Mentawai.

The Mentawai, Behind the Scenes Documentary from Joey L on Vimeo.

Les compacts pour les pros

Tristan Péloquin publiait, ce matin, un cahier spécial dans La Presse sur l'évolution des compacts de moyen haut de gamme.

Les derniers douze mois ont été riches en innovations technologiques dans ce domaine et la compétition est féroce. La compétition est le moteur des améliorations dont jouissent les photographes en fin de compte, merci à la cupidité des fabricants...

En tant que professionnels, que cherchons-nous en général d'un compact? Pour ma part, je cherche un appareil peu encombrant, polyvalent et surtout un appareil non intimidant pour le sujet photographié. J'espère de plus, que le fichier produit sera publiable, voire même de qualité très comparable à celui d'un réflex plus encombrant. Donc, taille très réduite et « publiabilité » du fichier.

La beauté des dernières années a été d'améliorer le fichier en réduisant les mp, améliorant l'ISO et les optiques. Le problème de la tendance récente, est que l'on augmente la taille de l'appareil au point de rejoindre celle d'un Canon Rebel en taille d'objectifs. Pour un amateur, cela a peu d'importance, mais pour un pro déjà équipé de tous ces gros équipements, ce n'est pas vraiment la fonction recherchée.

J'ai opté, il y a deux ans pour la Lumix LX3, car elle répondait à plusieurs de ces critères que je cherchais, en particulier la taille très réduite. Ça m'a pris une bonne année et quelques milliers de photos pour bien comprendre les limites de cet appareil et l'utiliser de façon optimale.

Le discours autour de l'interchangeabilité des objectifs n'en est pas un pour nous. Cette interchangeabilité permet d'ajouter de forts téléobjectifs encombrants ou encore des zooms plus volumineux destinés à des boîtiers réflex. Si je veux faire des oiseaux ou du sport, je ne partirai pas avec un compact. Peut-être en voyage une situation lointaine sera intéressante, mais disons que le grand-angulaire me semble plus intéressant. Équipez l'appareil d'un bon petit zoom lumineux performant grand-angulaire/petit télé et on sera content.

Les appareils que je vais explorer et comparer seront les Panasonic GF1 et la Finepix F80EXR. Un de mes collègues a une Finepix à résolution variable afin de favoriser les hauts ISO et la GF1 pour son objectif très compact f1,7, mais à un prix plus élevé.

Michaël Boisvert photographié à la LX-3 devant sa production lors du vernissage des 40 ans du dpt de photo, photo Martin Benoit

dimanche 6 juin 2010

Une grande étude européenne sur l'archivage et ses problèmes

source Pierre Roy

Avec l'évolution constante des standards, des formats, des systèmes d'opération et des applications, l'information sous forme numérique devient vulnérable au-delà d'une période pouvant se situer entre cinq et dix ans. Plusieurs architectures matérielles ne sont pas disponibles sous forme d'émulation. Un rapport de TGE-Adonis, intitulé "Pour le choix de formats numériques pérennes dans un contexte de données orales et visuelles", fait le point sur cette question.

"Pendant près de quinze ans, la question de la conservation à long terme de l'information sous forme numérique n'a été un sujet de préoccupation que pour de rares institutions scientifiques ou patrimoniales qui ont joué un rôle moteur dans la prise de conscience des risques encourus et dans l'émergence de normes de référence dans ce domaine. La progression exponentielle du numérique dans tous les domaines et le caractère impératif de la préservation de l’information ont accéléré cette prise de conscience jusqu'au plus haut niveau de la hiérarchie des administrations et des entreprises.
Aussi, ces dernières années ont vu l'émergence, dans les sphères publique ou privée, au niveau national, européen et mondial, de projets visant à développer des infrastructures dédiées à la conservation de l'information électronique, et de travaux dont l’objectif est d’éduquer les producteurs de données à la problématique de l’archivage pérenne.
Malgré cela, le chemin à parcourir avant d’aboutir à des solutions fiables est encore long. Les difficultés à surmonter sont réelles, et certaines d’entre elles sont encore méconnues. L’adversaire - le temps - est coriace et sort souvent gagnant des combats qu’il engage. Les solutions techniques aux problèmes posés sont souvent partielles et insatisfaisantes, et les besoins de la pérennisation de l’information numérique entrent parfois en contradiction avec les intérêts de certains éditeurs de logiciels, si bien que la situation d’ensemble est très hétérogène.
Mais à la réflexion et avec un peu de recul, on s’aperçoit que les efforts à faire en priorité ne sont pas seulement d’ordre technique, et concernent également des aspects d’ordre culturel et organisationnel, avec l’émergence de nouvelles méthodes et de nouveaux métiers – parmi lesquels l’expertise en formats de fichiers tient une place prépondérante.
Ce guide méthodologique s’inscrit dans une initiative au niveau national de diffusion de bonnes pratiques dans la perspective de la préservation du patrimoine numérique français. Il représente un instantané de la technologie actuelle, un retour d’expérience sur l’étude menée dans le cadre du projet pilote CRDO / TGE-Adonis, et qui est maintenant implémentée. Il sera bien sûr amené à évoluer dans le temps, mais montre d’ores et déjà l’importance du choix des formats de fichiers dans la perspective de la préservation des données de la recherche."

télécharger l'étude

samedi 5 juin 2010

Loi sur la réforme du droit d'auteur

source CAPIC

OTTAWA, le 2 juin 2010 : La Coalition de photographes Canadiens (CPC) félicite le gouvernement canadien d'avoir introduit un projet de loi visant à moderniser la Loi sur le droit d'auteur. Le projet de loi sur la modernisation de la Loi sur le droit d'auteur comprend une disposition octroyant aux photographes canadiens le droit d’auteur sur toutes leurs œuvres, un droit dont jouissent déjà tous les autres créateurs.

la suite

La controverse d'une pub de fesse

source Normand G

Une pub récente fait jaser ces temps-ci.

À qui profite une telle pub et à quand la contre partie masculine?

voir:
Une pub sexiste
et
Une fesse accrocheuse

L'avenir du photo-journalisme

Très intéressante émission de radio sur l'avenir du photo-journalisme à Radio-Canada.

Reza Daghati, Yvanoh Demers et François Pesant interviewés par Franco Nuovo.

En fait la question qu'il faut poser est: Qui seront les futurs photo-journalistes? Seront-ils les mêmes professionnels que l'on connait aujourd'hui?

vendredi 4 juin 2010

François Pesant gagne de nouveau le grand prix de l'AJIQ

Hier soir, se déroulait au Lion d'Or le second gala de l'AJIQ (Association des Journalistes indépendants du Québec).

Lors de ce gala, des prix ont été remis dans diverses catégories, dont Photographie de presse.

François Pesant s'est mérité le premier prix pour son reportage publié dans l'Actualité: "Cinq ans après le tsunami au Sri Lanka".

Il est à noter que François Pesant avait aussi remporté le premier prix l'an dernier pour son reportage "Réfugié du climat".

François Pesant en compagnie d'une membre de l'exécutif de l'AJIQ recevant son prix de l'animateur Christian Vanasse membre des Zapartistes. photo Martin Benoit

mercredi 2 juin 2010

J'ai encore faim

Hier soir avait lieu la conférence sur les médias sociaux et la photographie au CVM.

Je suis resté sur mon appétit (j'ai quitté un peu avant la fin il faut dire). Nous avons découvert les grandes plateformes comme Flickr, YouTube, Linkedin, Twitter et les blogues, mais comment les utiliser efficacement dans un contexte de mise en marché photographique?

Twitter, le nouveau venu en croissance exponentielle, a été mal expliqué dans notre contexte. La conférencière nous a avoué qu'elle avait pris un an à comprendre Twitter, mais qu'est-ce qu'elle a compris? Il fallait nous le dire clairement si cette plateforme est si importante.

Les 5 photographes qui sont sortis en haut sur Google pour "Montreal corporate photographers" sont-ils ceux qui prospèrent le mieux à Montréal dans ce domaine ou sont-ils ceux qui sont le mieux répertoriés? Il y a-t-il un lien direct entre le référencement et le succès en affaires photographique à Montréal. C'est certain que ce n'est pas mauvais d'être en haut sur Google.

Ce que j'ai retenu, c'est qu'il faut fournir du contenu dans tous ces systèmes. Il faut donner, pas juste faire son auto-promotion. Les gens référeront à vous si quelque part vous êtes généreux et que votre compétence est évidente. Il faut donc la montrer cette compétence et la partager. Si vous suivez des sites ou des blogues, il faut laisser des commentaires qui dénotent de votre compétence et qui réfèrent à votre site de sorte à inviter les lecteurs de ces commentaires à référencer votre site ou du moins à le visiter.

Elle a aussi mentionné (mais pas assez insisté) que les sites Flash sont très mauvais pour Google, qui ne peut pas envoyer son robot explorer les "liens" et les répertorier. Flash est une technologie à bannir pour celui qui veut améliorer son référencement via son site. Il devra utiliser une autre façon d'envoyer les gens vers son site Flash. Google valorise les liens référencés par les gens de l'extérieur du site. Photoshelter avait publié un très excellent guide sur comment améliorer son référencement sur Google en tant que photographe.

J'aurais aimé assister à l'ensemble de la présentation, mais des impératifs m'en empêchaient. Si votre perception est différente ou complémentaire, n'hésitez pas à commenter, vous ferez d'une pierre deux coups.