dimanche 30 septembre 2018

Quand est-ce qu'une révolution photo a lieu?

À travers l'histoire de la photographie, plusieurs moments ont été charnière dans la mesure où ils ont transformé le geste photographique et sa résultante.

-Pour n'en nommer que quelques-uns prenons l'invention du fixage qui a rendu l'image photographique permanente.

-L'utilisation des sels d'argents et leurs diverses combinaisons qui ont permis des ISO plus élevés et la possibilité de saisir la vie en mouvement.

-La création du négatif qui a permis la multiplication des positifs identiques.

-L'invention du support souple pour produire un rouleau de pellicule qui a permis à l'amateur de charger un appareil et de prendre plusieurs photos sur un même chargement. En passant c'est l'invention de George Eastman (Kodak) et c'est ce qui a démocratisé la photographie à un large public.

-La miniaturisation des appareils de sorte a faire de la prise de vue plus rapidement et moins de façon ostentatoire, qui a permis la photo de rue. Je pense ici au 35mm de Leica et la suite de l'histoire.

-L'invention de la pellicule couleur qui a permis à l'amateur de faire ses propres photos couleur.

-L'invention des posemètres portatifs et des flashmètres qui a amélioré la justesse de l'exposition

-L'invention de la pellicule instantanée qui a permis de voir et partager le résultat une minute après la prise de vue.

-La possibilité de faire des prises de vues à cadence élevée 5 ips et plus qui a permis d'enfin voir le moment décisif en sport.

-La création d'objectifs zoom qui a permis de trimbaler moins d'objectifs et d'obtenir la composition recherchée d'un point de vue spécifique sans compromettre la composition en se déplaçant, car on n'a pas la focale exacte pour le cadrage et l'organisation spatiale recherchée.

-La création d'objectifs super lumineux qui a permis de faire des photos dans des contextes où l'absence de lumière l'interdisait.

-L'invention du flash électronique.

-L'apparition du flash électronique portatif qui a permis de faire des photos de qualité technique dans des conditions défavorables.

-L'implantation d'automatisme d'exposition qui a permis d'obtenir des photos bien exposées rapidement.

-L'apparition d'appareils réflex qui nous permet de voir précisément le cadrage ainsi que la profondeur de champ de la prise de vue. Cette technologie a rendu possible l'usage d'objectifs de courte et longue focale sur un même appareil.

-La création de la cartouche 126 qui a contribué à encore démocratiser la pratique de la photographie avec un chargement plus simple dans des appareils très faciles d'utilisation.

-L'apparition de la photographie numérique, qui a permis de voir et partager les résultats quasi instantanément à peu de frais et d'en faire des reproductions à l'infini.

-Les progrès d'Internet et des réseaux sociaux qui ont modifié la façon dont nous partageons et consommons les photos.

-L'apparition de drones photographiques abordables qui nous a permis de voir le monde différemment.

-L'impression numérique domestique qui a démocratisé l'impression d'images.

-L'insertion d'un appareil photo de "qualité" dans les téléphones qui a permis au reste de la population de faire ses propres captations photo et vidéos "sans frais" et avec très peu d'expertise technique.

En gros ce sont les grands bouleversements des 170 dernières années de la photographie.

À la fin de l'époque argentique, on disait souvent que le seul grand avancement technologique des 50 dernières années était l'apparition du film T-Max (les films à grains tabulaires en général) qui avait été la dernière révolution. Quelle révolution? Aujourd'hui, ceux qui retournent à l'argentique le font souvent sur le prédécesseur au T-Max, le Tri-X... Et vlan pour la grande révolution.

Il y a eu plein de petites révolutions qui ont mené à la photographie telle qu'on la connait aujourd'hui.

Pour n'en nommer que quelques-unes,

-L'introduction du mode vidéo dans les appareils photos.

-L'introduction d'un module wi-fi dans un appareil

-L'augmentation des ISO

-La stabilisation des capteurs et des objectifs.

-L'augmentation de la résolution des capteurs.

-La baisse de prix des appareils numériques.

Est-ce que la nouvelle brassée des appareils mirrorless fait partie de ces microrévolutions et changera-t-elle quelque chose dans notre mode de vie de photographes et dans les résultats que nous obtiendrons?

Panasonic est le dernier à avoir fait son annonce de full frame mirrorless avec la Lumix S1 et S1R. Comment discerner entre une hype temporaire et une vraie microrévolution?

Selon moi, les jours du miroir étaient comptés depuis plusieurs années. Le point faible de cette révolution était la qualité des viseurs et de la communication entre le capteur et l'affichage numérique qui limitait cette transition. Quand on y pense bien, le miroir et ses acolytes (l'obturateur, le miroir secondaire, le verre de visée, le pentaprisme, etc.) sont un cauchemar de fabricant, même s'il gère cette situation depuis plus de 50 ans. Nous sommes dans le domaine de l'horlogerie mécanique et tout ce que ça implique. Combien d'appareils professionnels sont devenus désuets car l'obturateur faisait défaut et que les coûts de remplacement ne justifiaient pas cette ultime chirurgie. On parle d'usage pro où 150k clics n'est pas rare. De plus, le temps de faire ces 150k clics, votre appareil n'était plus à la mode. Pourquoi les appareils pros sont-ils si dispendieux, en cette ère où tout ce qui est informatique baisse de prix? Peut-être que ce n'est pas uniquement une question informatique.

Le mirrorless simplifie énormément ce qu'est un appareil photo en le déshabillant de quasi tout ce qui reste de mécanique dans un appareil. Il ne reste que l'obturateur dans certains cas et le mécanisme de mise au point et de fermeture du diaphragme. On ajoute des interrupteurs pour plaire à l'interaction physique avec l'appareil, mais on peut très bien s'en passer quand on pense à l'absence d'interrupteurs traditionnels dans les appareils touch screen.

La révolution théorique de ces appareils serait :

-baisse significative du prix des appareils

-diminution de la taille physique des appareils

-appareils plus légers

-diminution, voir disparition du bruit de la prise de vue.

-compréhension du résultat dans le viseur, profondeur de champs vraiment affichée ainsi que l'écrêtage, etc. Donc meilleure exposition directement dans le viseur.

-possibilité d'objectifs plus lumineux moins cher car plus simples de construction (qui vivra, verra...)

-grande possibilité de passer d'une marque d'objectifs à une autre avec des conversions minimales. Donc, démocratisation de l'usage des objectifs comme un peu à l'époque de la norme de monture 42mm (Pentax, Practika, Exacta, Yashica, Zenit, Argus, Fuji, Vivitar.... ). J'ai bien connu cette époque et j'ai toujours lutté contre la monture propriétaire même si elle a de merveilleux avantages.

Les autres caractéristiques que l'on retrouve dans ces appareils ne sont pas spécifiques au fait qu'ils n'ont pas de miroir, par exemple, la stabilisation des capteurs et autres innovations.

Ce ne sont pas les appareils qui font les photos, mais plutôt les photographes. Allons-nous voir une nouvelle génération d'images issues de ces appareils qu'il nous aurait été impossible auparavant de voir? J'en doute personnellement, sauf en ce qui a trait aux avantages de la prise de vue totalement silencieuse.

Je discutais avec un photographe de La Presse Canadienne, qui utilisait le mode totalement silencieux de son appareil lors du débat des chefs et qui, lui aussi, était fasciné par les possibilités de ce mode. C'est pour moi un des grands avantages de cette technologie. Une technologie d'hypocrites?

Sony passe la remarque suivante dans son manuel d'instruction concernant ce mode:

Il est de votre responsabilité d’utiliser la fonction [ Pr. de vue silenc.] en tenant suffisamment compte du respect de la vie privée et du droit à l’image du sujet.


Les téléphones sont totalement silencieux depuis quelques années. Où est la différence? La différence c'est que l'on fait de la photo à 46 mp full frame en silencieux. Parlez-en aux photographes de plateau qui ont trimbalé des blimps à 2000$ depuis des années pour faire leurs photos. Le son des appareils est le témoin final que le geste photographique a eu lieu pour le sujet. C'est la confirmation et cette confirmation disparait. Combien de photos ont été prises? Quand ont-elles été prises? Quand on filme quelqu'un en complicité, le sujet sait que toutes les secondes sont enregistrées et seront peut-être utilisées. Quand on photographie silencieusement, le sujet et confus et surpris et nous sommes surpris de s'autoriser plus de prises de vues, car ultimement nous "dérangeons" un peu avec notre bruit qui nous limite un peu dans notre geste de "saisir" la bonne expression. Le silence libère le photographe.

Sony est conscient de la polémique entourant ce silence et en avertit les utilisateurs. Le studio avec ses puissants flashs électroniques cré cette limite. Quiconque a fait du portrait à la génératrice est conscient des limites de cette approche. En plus d'indiquer très clairement le moment de la prise de vue, vous devez attendre avant le prochain clic la recharge. Dans le cas des appareils moyen format, le temps de transfert constitue aussi un obstacle. La prise de vue lumière du jour combiné à un appareil silencieux, libère le photographe de ces contraintes.

Dans quelle mesure est-il important d'indiquer au sujet que c'est à ce moment précis que nous prenons la photo?

Un grand portraitiste, dont j'oublie le nom, avait installé deux obturateurs sur sa chambre grand format et déclenchait le faux obturateur en premier et le vrai en second, car il avait remarqué que les sujets étaient un peu plus détendus après ce qu'ils avaient perçu comme étant le moment de la prise de vue. En étant totalement silencieux, maintenons-nous la "tension" photographique chez le sujet? il faudra demander aux sujets ce qu'ils en pensent.

Le mirrorless n'est pas significatif pour tout le monde, comme le full frame ou le moyen format. Il faut se questionner sur ce que l'on fait et quels sont nos besoins réels dans notre pratique. C'est une vieille histoire et espérons que les manufacturiers ne jetteront pas le bébé avec l'eau du bain et que nous conserverons des appareils qui auront une certaine pérénnité, ce qui me semble le problème le plus important ces dernières années. L'obsolescence des appareils est inacceptable selon moi et si on veut parler de révolution, l'appareil le plus révolutionnaire des dernières années a probablement été le Canon 5D mkII, qui a encore sa place dans le marché professionnel et qui fonctionne toujours et qui fut abordable dès le jour 1. Je ne crois pas qu'il y ait eu des appareils numériques qui ont si bien traversé le temps. Quelle était la révolution de la 5D mkII? Des petites choses, un prix un peu plus bas, une fonction vidéo que d'autres avaient introduite auparavant, un full frame déjà existant, rien de très spectaculaire, mais c'est cet appareil qui a permis à beaucoup de photographes professionnels de se maintenir compétitifs dans cette profession où l'investissement technologique est toujours en conflit avec les profits qui sont nécessaires à la survie.

Nous avons été très chanceux lors de notre révision de programme d'investir dans un grand parc de 5D mkII à une époque où les appareils vivaient le temps des roses. Personne n'avait une boule de cristal pour prévoir le futur. Nous prêtons toujours ces appareils aux étudiants avec un sentiment que les résultats sont toujours instructifs.

Voyons tout ça comme la mouvance technologique chaotique de la photographie et attendons avant d'en juger ou prédire l'impact final.









mercredi 5 septembre 2018

NIkon Z et Canon EOS R, première lecture

Nikon Z7. photo Nikon
Comme plusieurs, j'ai lu l'annonce de Nikon concernant leur "révolution" Z. Il y a aussi le PDF des ingénieurs disponible. De plus Canon répond par la nouvelle famille R à 2300 U$ pour le boîtier.

Voici ma première impression suite à ces lectures. La Nikon Z7 plus studio et la Z6 plus reportages/photojournalisme.

D'un point de vue professionnel, il faut comparer ces appareils à leur compétition, soit dans le cas du Z7, c'est la Sony A7rII, NIkon D850 ou la Canon 5DS et dans le cas du Z6, la Sony A9 ou la Canon 1Dx mkII ou Nikon D5.

La première très bonne nouvelle ce sont les prix. Je me serais attendu à des prix plus élevés de 500-1000$ de plus. Il faut dire que ce sont des prix U$ qui sont mentionnés.

Pourquoi la numérotation 6 et 7? Est-ce pour faire suite au D5?

La deuxième bonne surprise, c'est le diamètre de la monture. Nikon avait besoin d'une grande monture depuis très longtemps. Les objectifs lourds causent un stress énorme sur les montures. J'ai du remplacer des montures Nikon sur des F5 (le plus costeau des Nikon) après des chocs sur des 70-200 à deux reprises. Aussi sur un Nikon F, qui faussait une 24mm. Je n'ai jamais vu une monture Canon se faire déformer, ça ne veut pas dire  que ça n'arrive pas. Canon a introduit sa monture EOS fin 80 et il le fallait. Nikon est la plus petite monture sur le marché. Ils l'ont probablement conservée à des fins de compatibilité avec leurs vieux objectifs tandis que Canon a sacrifié de satisfaire ses utilisateurs déjà équipés.  Aussi, cette énorme monture (55mm diamètre intérieur, plus grand que celle de Sony E), permettra de créer des optiques plus simples, plus lumineux et avec de meilleurs autofocus.

Troisième bonne nouvelle, l'ergonomie semble parfaite, fidèle à la tradition Nikon. Chez Canon, c'est un nouveau concept.

Première mauvaise nouvelle, pour un pro, c'est la faible longévité annoncée des piles. 310 photos CIPA c'est très peu. Chez Canon, 350 photos. C'est comme les Sony A7sII ou A7rIII. La Sony A9 prétend à ..... photos. Peut-on alimenter l'appareil via le port USB comme les Sony, je ne sais pas. Chez Canon, oui.

Première interrogation, quel est le débit des données en mode vidéo? Ce n'est pas mentionné, mais les utilisateurs s'attendent à du 100mb/sec et du 4-2-2 10 bits. On sait que c'est du H264 comme stratégie de compression. Que sort-il vraiment du port HDMI? en terme de compression et débit? Chez Canon, il semble qu'en vidéo on tombe en crop sensor de 1,7x... On perdrait le full frame?

Deuxième mauvaise nouvelle, il n'y a pas de face detection focus tracking. Ce n'est pas un jouet pour amateur cette fonctionnalité. C'est très commode en mode reportage run n gun, malgré les défaillances occasionnelles. Canon 7D mkII a un système avancé de mise au point en vidéo et suivie des sujets. Sony est excellent aussi. La mise au point automatique a toujours été un point faible chez Nikon en comparaison avec Canon.

Les nouveaux optiques disponibles et à venir. La première palette est un peu minimale et je n'ai pas étudié les prix. L'an prochain on vise les focales fixes très lumineuses. Comment vont-elles se comparer à la famille Art de Sigma? Sigma doit avoir dans ses poches des versions Nikon Z et Canon R prêtes.

Dans l'immédiat, il faut acheter le convertisseur FTZ et utiliser ses "vieux" optiques. Sont-ils aussi performants au niveau autofocus que sur un boitier natif? Selon les ingénieurs il n'y aurait pas de perte.

Spéculation intéressante: Metabone doit travailler sur un convertisseur Canon/Nikon Z et ça ça sera très intéressant, s'il est performant. Ce sera la première fois qu'un convertisseur Canon/Nikon n'impliquera pas de lentilles et pourra tirer avantage de la qualité optique de Canon. Par contre, il faudra déployer une communication électronique de première classe afin que l'autofocus fonctionne très bien. Si ce Metabone produit de bons résultats on verra peut-être des gens faire le saut vers Nikon plutôt que Sony. Reste que la Sony A9 est une bête difficile à battre et d'ici là il y aura probablement une Sony A9 II.

Pour ce qui est du reste, ce sont des caméras mirrorless avec des fonctionnalités prévisibles compte tenu des technologies présentement disponibles chez la compétition (Sony). Stabilisation capteur 5 axes, wi-fi, touch screen, etc. En théorie, Nikon a toujours su comment bien exploiter un fichier RAW. Les mêmes capteurs Sony sur du Sony versus du Nikon et Nikon produisait un meilleur fichier. Ce sera à valider. Oups, chez Canon on ne parle pas de stabilisation capteur...
Canon EOS R. photo Canon USA


La version Canon R, utilise une monture 1 mm plus petite (54 vs 55), mais une distance monture/capteur un peu moins courte que Nikon (20mm vs15mm). En gros, ça permettra aux deux manufacturiers de fabriquer des grands angulaires plus simples, car non retrofocus pour laisser place au miroir. Des optiques plus lumineux qui ne vignetteront pas, par opposition à la Noctilux f1,0 de Leica qui vignette à pleine ouverture. En théorie ces optiques devraient être un peu moins chère que ce à quoi on pourrait s'attendre, considérant leur simplicité relative.

Le White Paper est disponible ici pour la R de Canon.

Canon semble promouvoir un système de communication plus rapide entre l'objectif et la monture afin d'accélérer l'autofocus et la stabilisation objectif. Tout ça reste à être valider sur le terrain. Un point intéressant chez Canon, est qu'ils offrent une bague d'adaptation pour utiliser les objectifs "classiques" qui se nomme la Control Ring, permettant de contrôler l'ouverture de diaphragme via une bague au lieu d'une molette. Comme dans le bon vieux temps... Une autre bague d'adaptation permettra d'insérer un filtre. C'est quelque chose que l'on retrouve sur les longs téléphoto et certains fisheye. C'est une solution intéressante, car le filtre est moins sujet aux flare et est plus petit (moins cher).

Au niveau résolution, Canon propose une 30,3 mp versus Nikon Z6 (24mp) et Z7 (46mp). Un compromis pour une premier appareil. Nous savons tous que les mp ne sont pas nés égaux et que dans cet ordre de résolution il faut voir les fichiers pour juger. Un nouveau capteur associé à un nouveau processeur peut faire des merveilles. Il faudra voir de vrais fichiers.

Au niveau de l'ergonomie, Canon semble avoir réinventé l'appareil. On peut avoir l'impression au premier coup d'oeil d'avoir affaire à un Rebel aux hormones avec un nouveau bouton/glissière qui permet d'accéder aux menus rapidement. Peu de boutons physiques. Un tilt screen, des cartes SD. Les spécifications vidéos semblent quasi identiques à Nikon. En 4K, la caméra peut monter à 480 mbps, faire du 4-2-2 en 10 bits. Chez Canon, on offre une technologie d'affichage de la mise au point particulière lorsque l'on fait la mise au point manuellement. C'est le Dual Pixel Focus Guide. Un système de symboles qui indiquent si la mise au point est trop proche ou trop loin. Il me semble que lorsque l'on a accès à un moniteur vidéo, c'est souvent évident. Il faut l'essayer, c'est peut-être intéressant.

Lors du lancement, Canon offre quelques optiques de base dont une 32mm f1,8 et une 24-70 f2 fixe, une 24-105 f4 pour vendre en kit et une 50 f1,2.  Je remarque ici la 32 f1,8. C'est étrange comme cette focale est populaire depuis des années. À l'ère de l'argentique et des focales fixes, nous n'étions pas très excités par les focales autour de 30mm. C'est une focale qui a dû prendre presque 100 ans avant de vivre ses heures de gloire.

Vive la compétition, ça fait réfléchir et travailler les fabricants. Sont-ce des pas en avant du point ce vue photographique? Allons-nous avoir en main des outils permettant de faire des photos différentes ou de vivre une autre expérience?

En gros, c'est ma compréhension de ces nouveaux venus. Il faudra les utiliser pour se faire une vraie idée, car tout ça c'est de la théorie et la pratique peut-être surprenante. Je ne cesse de réaliser les réalités de vivre avec une mirrorless (Sony A7sII) dans mes situations réelles d'utilisation telles que je me les impose.