lundi 28 mars 2011

Nostalgie et mise au point


Je me doutais que quelque chose ne fonctionnait pas trop bien depuis un moment. Ken Rockwell en parlait depuis 4 ans et DXO a fait des tableaux concernant ce problème.

Beaucoup de « verres de visées » des caméras numériques modernes ne sont pas capables de vous permettre de visualiser la profondeur de champ des objectifs à des ouvertures supérieure à 2,8. Il devient donc impossible de faire la mise au point précisément à pleine ouverture. Si vous vous êtes procuré une belle Carl Zeiss de grande ouverture sans mise au point automatique, vous devez remplacer votre verre de visée impérativement si vous espérez juger de la mise au point au viseur et encore...

L'ampleur de la disparité entre la visée et le résultat enregistré est une combinaison de la technologie du verre de visée, de la proportion du pixel (largeur vs profondeur) et de l'ouverture utilisée relativement à la focale. En gros, c'est l'angle d'incidence trop grand des rayons qui frappent le verre de visée qui en est responsable. Les rayons ne sont que partiellement transmis à l'oeil du photographe, imputant ainsi la profondeur de champ perçue.

Analyser ce test que j'ai fait avec ma Canon 7D (cliquez sur l'image pour l'agrandir). La photo d'en haut a été prise avec une autre caméra au travers mon viseur pour montrer ce que je percevais à l'oeil comme profondeur de champ à f1,4. La seconde image montre ce que l'écran arrière affiche après capture à f1,4. La troisième image montre un crop du fichier réel à f1,4 et celle du bas montre la profondeur de champ capturée à f5,6, ce que je considère équivalent à ce que j'ai perçu dans le viseur...

Donc, à f1,4 je vois la profondeur de champ de f5,6... Good Luck pour faire une bonne mise au point manuellement et pour anticiper l'effet pictural de l'image. Dans mon cas, je fais la mise au point manuellement que très rarement considérant ma piètre vision. Pour ce qui est de l'effet pictural, je dois en faire mon deuil. Je m'ennuie des verres de visée à micro-prismes H2 ou les C de Nikon qui permettaient une mise au point ultra précise à f1,4. Canon vendent, pour certains de leurs appareils un verre EF-S, mais au détriment de leur luminosité. De plus, il ne faut pas oublier le problème des gains d'iso cachés par le processeur RAW pour dissimuler le fait que le pixel n'est pas capable de recevoir toute la lumière en provenance des objectifs lumineux. Voir aussi le site de DxOMark.

Il fut un temps où investir dans des grandes ouvertures signifiait un gain réel de luminosité. J'ai tendance à croire qu'il va falloir encore attendre un peu pour justifier à sa juste valeur des objectifs plus lumineux que 2,8, en particulier pour des focales autour de 30-80 mm.

Les photos utilisent l'objectif asphérique Sigma EX 30mm f1,4 de 600$

samedi 26 mars 2011

Fétichisme et relaxation

source Will

Une série d'opinions sur des tendances émergentes en vidéo et les idées reçues à leur égard.
Nous sommes en pleine révolution et confusion. Technologie, esthétisme, hype, etc.

Tous les jours en classe je lutte contre la mode et l'anti-mode et l'antie-anti-mode.

J'espère que bientôt on se remettra à faire des images et un peu de contenu.

Jean-françois Dupuis sur Cédez le Passage

Conférence sur le web documentaire

Un nouveau médium est en train d'émerger depuis quelque temps, le web documentaire.
Au congrès annuel de la FPJQ de l'automne dernier, quelques photographes présentaient leur expérience.
Le coréalisateur du web documentaire qui a lancé les autres, « Prison Valley », sera présent lors d'une conférence organisée par la FPJQ le 12 avril.

The Bang Bang Club


Enfin un film « Hollywoodien » sur des photographes.
The Bang Bang Club a été en première au Toronto Film Festival de 2010
Il sera en salle bientôt à Montréal.
Est-ce que ce film va réconcilier la population avec les photographes comme la série 19-2 le fait envers les policiers?

À suivre dans un cinéma près de chez vous.

jeudi 17 mars 2011

La facture Gaga


Le droit d'auteur en prend pour son rhume cette semaine.

Lady Gaga émettait un nouveau contrat que les photographes doivent signer pour pouvoir photographier ses spectacles indiquant que tous les droits d'auteurs sont cédés à l'artiste.

L'émission La facture faisait cas de factures que la banque d'images Getty fait parvenir aux utilisateurs qui utilisent leurs images sans autorisations.

Un concours photo d'une agence de voyages fait mention que les droits des images sont cédés à l'agence même à des fins commerciales.

En ce qui concerne Lady Gaga, la question est de savoir qui a besoin de qui. Lady Gaga ou les médias?

Pour La facture et Getty, la représentante de Getty précise que si elle ne fait pas ça, plus de photographes voudront travailler pour Getty. (Vrai ou faux?) Étrangement, La facture n'a pas présenté le point de vue de la CAPIC, organisme phare qui lutte pour ce genre de droit d'auteur au Canada. Équilibre de l'information...

Pour le concours de photo, c'est une classique pour se monter une banque d'images gratuites. Est-ce le cas? Les photographes pros ne sont pas admis, une seule image par candidat... Pas certain. Reste que d'exiger un « buy out » est étrange.

dimanche 13 mars 2011

L'art de faire du cinéma avec un 5D mkII

Le film Rubber fait de plus en plus parler de lui.

Filmé à l'aide d'une 5D mkII et une lentille Canon, sans Steadicam, ni rien de trop compliqué, il en sort une production avec sa propre personnalité comme l'explique le réalisateur Mr Oizo dans une entrevue.

Le secret technique derrière ce film réside en ne pas modifier le fichier généré par la caméra. Il faut exposer le plus proche de ce que l'on désire à la prise de vue afin d'éviter toutes dégradations ultérieures. Ainsi, on réussit à exploiter la qualité du fichier produit par le capteur et la compression qui lui est propre afin de produire sa « magie ».

Une nouvelle stylistique serait-elle née, indépendante du 35 mm, qui est souvent la stylistique que l'on tente d'émuler?







samedi 12 mars 2011

Photographe de vagues

Si vous aimez les vagues inoffensives en ces temps de vagues offensives, allez voir le travail de Clark Little le spécialiste.

dimanche 6 mars 2011

Apprendre la photo à l'école a encore la cote

Nous venons de recevoir nos statistiques d'admission pour septembre prochain et les chiffres sont encore à la hausse.

Dans un contexte où un nouveau centre de formation en photo est apparu à Montréal il y a deux ans et avec toute l'information disponible sur Internet on pourrait croire que la popularité, d'aller étudier la photo dans une institution serait en baisse.

J'avais tendance à dire, aux parents et futurs élèves qui se présentaient aux portes ouvertes, qu'étudier la photo à l'école était un « style » d'apprentissage et que c'était une option parmi d'autres qui s'offraient aux futurs photographes. Considérant que le diplôme est peu en demande dans l'industrie, le parcours académique n'est pas obligatoire. De plus, la technologie s'étant démocratisée, il n'est plus essentiel de passer par une école pour apprendre à faire des tirages couleurs en soustractif ou encore pour apprendre à manipuler une chambre grand format.

Pourquoi tant de jeunes veulent-ils apprendre ce métier, reconnaissons-le, difficile? Est-ce la popularité de l'acte photographique rendu accessible par le bas prix des appareils numériques? Est-ce la prolifération des photos dans les médias sociaux qui inspire les jeunes à découvrir ce médium? Où est-ce l'environnement scolaire qui stimule ce parcours?

Je remarque que depuis quelques années, la formation continue est de plus en plus populaire et nécessaire au sein des divers regroupements de photographes. Les ateliers se multiplient tant sur les aspects technologiques que sociaux du métier. Peut-être que l'évolution du média est telle que l'on ne peut plus s'assoir sur nos connaissances acquises et rouler avec ça. Internet livre-t-il la marchandise pour un autodidacte? Oui, tout est sur Internet en terme de connaissance pour celui qui sait quelles connaissances lui seront nécessaires. Est-ce que l'autodidacte songera à consulter sur Internet la jurisprudence relative au droit photographique, est-ce qu'un autodidacte essaiera un secteur de la photographie qui ne l'attire pas aux premiers abords pour finalement découvrir qu'il est plus adapté à la sorte d'individu qu'il est?

De plus en plus, je crois que le parcours académique est une option « accélératrice » du processus de devenir un professionnel en photographie. Ce n'est pas la seule solution, mais c'est une bonne solution. Il faut bien que je prêche pour ma paroisse à l'occasion.

Démonstration des distorsions propres aux fish-eyes lors d'un cours de photo. photo Martin Benoit

mercredi 2 mars 2011

Comment présenter son portfolio aux D.A.

source CAPIC

Le 15 mars prochain, Capic Montréal recevra 3 directeurs artistiques qui donneront chacun leur point de vue sur ce que devrait contenir un bon portfolio de photographe.

On y travaille avec acharnement, on le fignole des heures durant, on le met à jour constamment: notre portfolio est notre carte de visite, notre principal outil promotionnel, notre argument de vente numéro un.

On a beau se questionner sur ce qui lui permettra de se démarquer, mais pourquoi ne pas le demander directement à ceux à qui il s’adresse?

Venez entendre Catherine Gravel (ex-Châtelaine), Christopher Dormoy (Sid Lee) et Jeffrey Rosenberg (Bos) et découvrez ce qui guide leur choix lorsqu’ils sélectionnent un/e photographe pour un mandat.

Que cherchent-ils dans un portfolio? Une technique, un style, une vision?
Devant tant de talents différents, qu’est-ce qui fait pencher la balance?

//////// Réservez tôt, les places sont limitées!
//////// Inscription en ligne : http://capic.eventbrite.com


Les membres de CAPIC Montréal et de Studio4Fun profitent d'un tarif préférentiel. Les inscriptions avant le 8 mars bénéficie d'une rabais de 15%.

Date : Le mardi 15 mars 2011
Heure : 19h00 à 21h00
Durée : 2 heures (incluant une pause de 15 minutes)
Lieu : Studio St-Hubert (Studio4Fun)
7573, rue Saint-Hubert
Montréal (Québec) H2R 2N7
Google Map : http://goo.gl/maps/etsz