jeudi 31 décembre 2009

Le W retouché. Ah oui?

Photo District News a une série d'articles sur le cover du W qui représente Demi Moore photoshoppée ou non.

L'avocat nie toute retouche, les pages couvertures des différentes éditions prouvent le contraire, on se demande s’il n'y avait pas une époque où tout était plus simple. Existe-t-il des covers non retouchés? Qu'est-ce qu'une vraie femme? Devrait-on libeller les images retouchées?

Chose certaine, les gens sont de moins en moins naïfs et de plus en plus cyniques. Les femmes s'apprécient-elles davantage comme elles sont vraiment?...

mardi 29 décembre 2009

Carl en voyage

Notre Carl légendaire est en Asie à parcourir les routes boueuses avec son copain et ses caméras.
Il a créé un blogue de voyage pour garder le contact et nous faire partager ses expériences.

Une façon de se découvrir et de découvrir le monde avant de faire le "grand" saut dans la profession.

Une tendance qui perdure depuis des décennies au Vieux Montréal.

enfants dans une école primaire près de Angkor. photo Carl-Antoine Mainville Larocque

Les écoles de photos forment-elles trop de photographes?

Il semble que l'offre dépasse la demande dans le secteur de la photographie au Québec. Je crois que c'est la même histoire un peu partout dans le monde occidental.

Serait-ce que les 6 écoles de photographie du Québec, le Vieux Montréal, Dawson, Matane, Marsan, Maurice-Barbeau et Bel-Avenir, forment trop de photographes? J'ai même ouï-dire qu'un nouveau DEP a ouvert à Montréal récemment.

Ensemble, ces écoles produisent environ 70 diplômés par année (les chiffres varient beaucoup d'une année à l'autre). Est-ce que la trop grande compétition (s'il y a une trop grande compétition) est causée par les étudiants de photos et les écoles devraient restreindre leur "production"?

mercredi 23 décembre 2009

Les meilleures photos

Les meilleures photos de l'année 2009 selon le Boston Globe.

Les meilleures photos de la décade par les photographes de The Gazette

Mon petit cadeau de Noël


Ce petit vidéo est le travail final d'Emmanuelle, une de mes étudiantes du cours Reportage.
Je lui ai attribué la meilleure note du groupe, soit 97 % (la moyenne est de 79 %).
Ce nouveau cours, de notre nouveau programme, en est un de 5 heures/semaine où ils explorent les caractéristiques du reportage à moyen terme et à long terme.

Certains étudiants ont exploré le multimédia, d'autres ont fait des reportages conventionnels.

Un des points sur lequel j'ai beaucoup insisté est la notion d'authenticité et les éléments qui étaient porteurs de véracité pour le spectateur. Nous sommes en une ère de cynisme et de désillusionnement relativement aux divers médias et notre cote de crédibilité à leur égard baisse toujours. Comment faire pour contre carrer cette tendance et être porteur de quelques vérités?

Emmanuelle a fait un travail simple sans effet, imparfait sous quelques points de vue techniques. Un grand média ne diffuserait probablement pas un tel document, mais reste que c'était le plus authentique de tout ce que j'ai vu. Beaucoup de contenu et peu de contenant, mais un contenant fonctionnel. Nous devons nous déplacer vers de la vérité solide pour que les lecteurs nous fassent confiance de nouveau et ce reportage est un pas dans cette direction.

Quand avez-vous cru et avez été touché dernièrement par un reportage?

Dans la même ligne d'idée, peut-être que ça explique pourquoi le vidéo sur YouTube de JK Wedding Entrance Dance a été visionné par 35 millions de spectateurs.

Version française de nos problèmes

Voici un blogue très français (lire ici de France) qui discute de problèmes similaires aux nôtres.

Il est à remarquer que le droit photographique français diffère du nôtre, mais, lors du procès en cour suprême de l'affaire Aubry vsVice-Versa (affaire Duclos), la cour a dit s'être fortement inspirée de la jurisprudence française.

merci Jan

La CAPIC mtl lance ses nouveaux médias sociaux


La division montréalaise de la CAPIC a lancé toute une série de nouvelles façons de rejoindre ses membres.

Blogue, Twitter, Linkedin, facebook,etc

La CAPIC à l'ère des médias sociaux.

mardi 22 décembre 2009

Les photographes de Pères Noël

J'ai pensé qu'avant Noël on pourrait réfléchir sur la profession de photographe de Père Noël.

Depuis quelques années, j'étudie l'évolution de la profession à La Place Versailles près de chez nous. Le décor est construit de telle sorte qu'il est impossible pour un parent de photographier lui-même son enfant sur les genoux du Père Noël. Il y a quelques années, les parents ne pouvaient pas apporter leur appareil photo et photographier leur enfant une fois sur les genoux du Père Noël. Cette année, ce geste semble autorisé. J'ai vu une mère avec une Nikon D300 équipée d'un objectif du genre 24-70 2,8...

L'ère glorieuse du photographe de père Noël où le photographe avait l'exclusivité semble être révolue. Un autre effet de la démocratisation de la photographie.

photo Martin Benoit

Laurence de Mtl à Yaoundé

Beau petit vidéo simple et efficace de notre Laurence Christen qui est maintenant à Yaoundé au Cameroun.

Chemin from Laurence Christen on Vimeo.


Fait à la Lumix LX3 je crois.

vendredi 18 décembre 2009

Zippo chinois pour les temps froids

Hier, je me suis procuré une version chinoise de la mini chaufferette qui m'avait tant épatée au printemps dernier.

Pour le quart du prix de l'original, voici une version chinoise qui ne présente pas la même qualité de finition, ni la même capacité de réservoir, mais probablement un débit thermique similaire.

D'ici quelques jours, je chargerai les deux avec des quantités identiques de combustible pour comparer la durée ainsi que l'intensité des dispositifs.

Remarquez l'étoile de l'Empire du Milieu comme motif de diffusion thermique...

Une bonne nouvelle en perspective en ces jours frisquets.
photo Martin Benoit

jeudi 17 décembre 2009

L'art de bien exposer. Partie 1

Je suis de la génération qui a acheté un spotmètre Pentax V de 1 degré pour pouvoir vivre le Zone System dans toute sa splendeur. J'ai aussi cru temporairement au ChromaZone. J'ai linéarisé la réponse couleur de mon Lunasix F à l'aide des contrôles cachés sous le ruban sous la batterie. Tout ça pour dire que j'ai réfléchi intensément, à une époque, à ce qui constituait une bonne exposition.

Plus tard, au début des années 90, j'ai visité plusieurs gurus de la préimpression à Montréal pour pouvoir enseigné adéquatement ce que les pros de l'industrie considéraient comme un transparent bien exposé. Ce que j'ai retenu de ces visites humiliantes, c'est qu'il est inutile d'essayer d'enseigner la précision photographique, les photographes ne sont pas assez rigoureux pour bien exposer, selon les opérateurs de scanneur. Ce son de cloche m'est parvenu tellement souvent de la part des maisons de pré-impression, que j'y ai presque cru.

Plus tard, Carl Hans Koch (président de la prestigieuse firme de caméras monorail Sinar), a essayé de faire une révolution dans la façon d'exposer en convertissant les pros à l'idée de faire de la prise de vue sur film négatif couleur, au lieu de film diapositive, car la gradation d'exposition de ces films était plus adaptée à la gradation de reproduction d'un imprimé. Toute une série de procédures précises avaient été validées avec une des plus grandes firmes de séparation de couleur. Ces procédures n'ont jamais été implantées dans un studio de Montréal à ma connaissance...

Il y a 5 ans on disait "expose to the right" en numérique pour se tenir loin de la mauvaise gradation des capteurs dans les ombres. Aujourd'hui, même avec les caméras à 14 bits on découvre que la droite à ses limites et qu'une marge de sécurité à droite et à gauche à sa place. Nous sommes à une époque de centre droit. La définition d'un bon fichier évolue avec les années, les appareils, les logiciels d'ouverture des raw, les iso, etc.

Que sera un fichier bien exposé dans quelques années?


Le Posographe Kaufmann calculateur des années 1923 qu'une de nos étudiantes m'a laissé photocopier. Une merveille d'ingénierie.

Les incontournables médias sociaux

Michelle Blanc devant une salle bondée à guichet fermé. photo Martin Benoit

Ce soir, La Toile des communicateurs faisait salle comble pour la première fois à guichet fermé. Plus de 100 spectateurs en salle et plus de 150 spectateurs en ligne lors du webcast.

Michelle Blanc, grande spécialiste des médias sociaux, présentait sa perspective sur les stratégies à adopter avec les divers médias sociaux. Il y a quelques semaines, j'avais assisté à une conférence similaire par Gary Vaynerchuk sur les stratégies de "branding" à l'aide des médias sociaux. Tout le monde semble s'entendre que, les médias sociaux sont un incontournable dans l'univers des pigistes pour "exister" sur le web. L'effervescence et la forte croissance de l'influence des médias sociaux ont forcé les grandes agences de pub à revoir leurs stratégies en profondeur. Les deux conférenciers s'entendent que le roi des médias sociaux est encore le blogue et le sera pour quelques années encore. Twitter vient en second grâce à son réseau d'utilisateurs influents.

Les grandes règles d'or des médias sociaux sont: transparence, générosité et sincérité. De plus, il est important d'opérer sur plusieurs "canaux" (facebook, Twitter, Linkedin, YouTube, blogues, etc) en simultanée de sorte à planter des graines un peu partout afin de maximiser son investissement. Il ne faut pas attendre des médias sociaux un retour d'investissement à court terme, mais plutôt à moyen ou long terme. Un bon investissement, quoi!

Gary Vaynerchuk, lui, insistait sur le fait de se "brander" soi-même. Dans un univers de pige, il est de plus en plus important que votre nom circule sur le web et qu'il soit associé à des éléments positifs. Un employeur se fiera davantage à ce que Google sortira à votre sujet que ce qui est écrit dans votre cv. Il faut donc avoir une présence web positive.

Enfin, Michelle nous invitait à rester calme sur les questions de vols d'identité et de sécurité web.

Un univers en plein expansion à suivre.

samedi 12 décembre 2009

Finbarr et le Congo


Finbarr O'Reilly, photographe canadien pour Reuters, nous explique la situation en RDC.

photos Finbarr O'Reilly

lundi 7 décembre 2009

Les mononcles de mariage

Le préjugé persiste encore et toujours. Faire de la photo de mariage n'est pas respecté par les « pros ». Nathalie Quirion nous en fait part dans un billet récent sur son blogue.

C'est le vieux conflit CAPIC/CMPQ. Les mononcles versus les pros... Même, chez nous, une maison d'enseignement, le préjugé persiste et dure.

Est-ce la finalité? Des photos de mariages, c'est moins noble que de la pub? Où est-ce le style « kétaine » des photos produites par quelques photographes? Où?...

Une question de sphères sociales? Les photographes de mariages ne fréquentent pas les mêmes vernissages? Ne s'habillent pas chez le même designer? N'écoutent pas la même musique?

Quoi qu'il en soit, ceux qui la pratique ces jours-ci au Québec savent quelle niche cachée se trouve dans ce secteur où la demande est plus grosse que l'offre et où la liberté d'expression est en pleine expansion.

jeudi 3 décembre 2009

5 à 7 CAPIC

Conférence sur les médias sociaux à la Téluq

source La Toile des Communicateurs

Le mercredi 16 décembre à 19h, à l'auditorium de la Téluq, 100 Sherbrooke Ouest, salle SU1550; 10$ inscription

En plus de chercher des informations sur Internet et de consulter sa boîte courriel, l’internaute avisé commente et s’exprime sur les blogues, affiche son profil sur Facebook, publie ses vidéos sur Youtube, partage sa musique sur MySpace et trouve un travail par le biais de LinkedIn. Cependant, savons-nous utiliser ces outils comme il se doit?

Pour Michelle Blanc, qui sera des nôtres aux « Grands Communicateurs » le 16 décembre prochain, les médias sociaux n’ont plus de secrets. Cofondatrice et présidente de Yulbiz.org, un mouvement international regroupant les gens d’affaires intéressés par les blogues et les blogueurs, celle qui est titulaire d’un des plus influents blogues francophones à travers le monde, michelleblanc.com, et qui a été nommée la 3e femme la plus influente des médias sociaux canadiens, nous éclairera sur les outils des médias sociaux et répondra aux préoccupations qui émergent face à l’utilisation de ces outils de communication.

Au menu de cette soirée qui s’annonce fort enrichissante :

Qu’est-ce que les médias sociaux?
De la paranoïa du contrôle du message
Un peu de « socio-démo-géo-fonctionnel »
Planifier une stratégie de médias sociaux
Selon Michelle Blanc, « le roi des médias sociaux est, et reste toujours, le blogue. Une présence média social requiert cependant que vous soyez aussi sur ces autres faire-valoir et créateurs de conversations et de trafic que sont Facebook, Twitter, YouTube (ou Dailymotion pour les copains français), Flickr, LinkedIn (ou Viadeo), MySpace et les nombreux autres médias sociaux qui correspondent à vos publics cibles. Mais comment planifier votre entrée dans cet univers aux multiples facettes et en constante évolution? »

Toutes les infos

mercredi 2 décembre 2009

Les dangers de l'aseptie visuelle

Je suis de la génération qui a grandi avec les images crues de la guerre du Vietnam dans Times magazine. Je crois que ces images ont contribué à construire ma compréhension de ce qu'est la guerre.

Ce que les Américains et plusieurs autres pays ont constaté, après cet exercice de liberté d'expression, est que le contrôle de l'imagerie diffusée d'un événement altère énormément la perception que le public a de cet événement. Contrôler cette imagerie permet de contrôler la perception. Désinformation 101...

L'"embedding" quasi systématique des journalistes et photographes lors de la première guerre du Golfe est un exemple de contrôle quasi total de l'information. Qu'avons-nous retenu de la pertinence et de l'impact de cette première guerre, à vous de répondre.

Je fais partie de ceux qui croient que la non-représentation des dures réalités de la guerre contribue à fausser notre perception de cette activité que nos élus financent de nos deniers.

Si vous avez déjà discuté avec quelqu'un qui a participé à des activités militaires, vous savez que même la représentation la plus atroce d'un événement militaire est de très loin inférieure émotivement à ce que vivent les personnes directement impliquées. En autres mots, il est très difficile d'exagérer l'horreur quand on parle de drame de guerre.

Quand j'étais adolescent, il se commettait environ 150 homicides par an au Québec et des journaux spécialisés s'assuraient que l'on voit les visuels appropriés de ces événements. De tels journaux ont disparu et les homicides ont baissé aux alentours de 50 par an. Il y a 40 ans la perception du danger de vivre à Montréal était moindre que celle d'aujourd'hui contrairement aux statistiques d'homicides. Nous voyons moins les résultats des crimes, mais croyons davantage qu'ils ont lieu. Désinformation 102...

Sontag explique comment la vision de la "douleur des autres" est un phénomène complexe en terme d'impact social. Ici, au Canada, le gouvernement fédéral contrôle la diffusion des images du retour des soldats morts au combat depuis quelques années. Somme nous plus pro guerre ou moins antiguerre? La controverse autour de la publication d'un militaire américain à la veille de sa propre mort prise par Julie Jacobson démontre la complexité de la question.

Mon propre fils bien adoré fait partie des Forces armées Canadienne. Je serais le premier hyper malheureux s'il devait lui arriver quoi que ce soit lors d'un exercice militaire de quelque nature. Il reste que c'est son choix et avec ce choix viennent des risques qu'il doit assumer. Doit-on aseptiser les réalités de la guerre ou de toutes autres formes de tragédie par respect pour les proches? cet argument nuit-il au droit à une information juste et équilibrée? Dans le cas de conflits de l'ampleur d'une guerre, je ne crois qu'il est particulièrement important que le citoyen ait l'heure juste dans la mesure où il est possible d'avoir l'heure juste dans de telles circonstances. Aseptiser ces réalités correspond à mentir pour des fins partisanes. Désinformation 103...

Dans un même ordre d'idée, Patrice Lagacé de La Presse, se plaint du comportement "paparazi" de certains sites qui diffusent des images "non pertinentes" de la vie privée des acteurs du star système québécois. Je n'encourage en rien ce genre d'activité qui ne constitue pas de l'information en soi et qui ne contribue pas à permettre aux citoyens de faire des choix de vie plus éclairés afin de protéger la démocratie. Par contre, il y a une proximité entre le fait que les relationnistes de plusieurs artistes travaillent à restreindre l'accès des photographes à leur protégé de peur que le portrait publié ne soit pas favorable. On se ramasse avec des accréditations lors de grands événements culturels qui ne donnent accès qu'aux premières 3 minutes de l'événement certaines fois. L'artiste n'a qu'à faire bonne figure que quelques instants. On évite ainsi de voir le lendemain une photographie de l'artiste en sueur avec des cernes de transpiration sous les bras. Les artistes sont des extra-terrestres qui ne transpirent pas. Désinformation 104...

Comprenez moi bien, je ne suis pas en faveur de la diffamation photographique et du potinage et je considère ce genre d'activité un gaspillage de bande passante qui est assumée par tous les utilisateurs d'Internet. Une forme de cyber gaz à effet de serre toxique.

Cet été, j'étais à Mexico où à chaque matin les unes des quotidiens sont maculées d'images ensanglantées des règlements de comptes des divers membres des cartels. Je me croyais dans Allo Police 40 ans auparavant version couleur. Une ville avec une population de plus de 25 millions d'habitants et de grandes inéquités sociales, il est probable que ça finisse mal à l'occasion. Est-ce que ça rend Mexico une ville dangereuse? Selon mon gendre mexicain, oui.

Qu'est-il légitime de photographier, de publier et comment construisons-nous notre compréhension du monde qui nous entoure afin de prendre nos décisions sur une base quotidienne? Dans quelle mesure utilisons-nous le malheur des autres à nos fins photographiques? Ceux à qui j'ai enseigné Portrait social connaissent ma tourmente relativement à cette fonction utilitaire que j'ai fait de Suzanne L. avant qu'elle se suicide...

Avis aux bloggueurs-modérateurs des commentaires

Si vous gérez un blogue et modérez les commentaires, vous devenez responsable du contenu de ces commentaires à titre d'éditeur.

C'est du moins ce que j'en ai compris lors d'un atelier sur "La liberté de presse vue aujourd'hui par les juges". L'avocat spécialiste du droit des médias, qui donnait cet atelier, nous a mentionné que, si il pouvait être démontrer qu'il y avait modération des commentaires, nous devenions donc éditeur, donc responsable du contenu.

J'ai été, initialement choqué, par cette réalité qui présente une la logique que, si on "filtre", on approuve, donc par ce fait, on devient "porteur" du commentaire que l'on endosse.

Si vous fouillez dans les commentaires de ce blogue, vous remarquerez que depuis environ six mois, certains billets sont "spammés" par des auteurs japonais qui font la promotion de services sexuels. Il a fallu que je me trouve un traducteur japonais pour enfin comprendre de quoi il en ressortissait. Selon cette interprétation de la loi, je devrais laisser ce matériel potentiellement offensif sur le bloque (ce que je fais présentement). L'autre solution est de ne pas autoriser les commentaires et en particulier les commentaires anonymes sur votre blogue.

Liberté d'expression, démocratie, responsabilité civile, le Web 2,0 n'est pas un univers simple. Quelle est la jurisprudence au Québec en matière de commentaires offensifs sur des blogues? J'ai l'impression que c'est comme si je ne donnais pas la parole en classe à un étudiant qui ne pense pas comme moi. D'autre part, je peux imaginer un dérapage nocif.

À suivre.