samedi 20 décembre 2008

vendredi 19 décembre 2008

Offre de service à la sauce newyorkkaise

Annie Leibovitz se fait poursuivre par une styliste, car elle n'a pas payé ses factures de plus de 778 000.00 U$.

Il est intéressant de voir le descriptif des factures sur le site de PDN qui nous dévoile les copies.

La styliste charge 6 000 U$ par jour. Le coût en stylisme de cette prise de vue a été de 109 000.00U$ Je suis curieux de savoir combien la photographe charge par jour et combien a coûté l'ensemble de cette campagne en frais photographiques.

Que devons-nous conclure d'une telle situation? Que le marché à Montréal est vraiment un marché de campagne? Que Annie Leibovitz charge des sommes extraordinaires? Qu'il y a en pub encore des sommes indécentes disponibles? Que dans l'univers des "grands" la valeur du travail n'est pas la même?

Capsule sur un volet de notre profession et Scheimphlug

Marie-Pier Gagnon, étudiante en communications au cégep Marie-Victorin a réalisé une capsule vidéo sur François Roy photographe à La Presse.

François souligne dans son blogue l'absence de mentorat dont sa génération a été privée et l'importance de seconder la relève.

Tant les étudiants en communications que les étudiants en journalisme jouent de la caméra photo et vidéo. Les frontières des professions deviennent de plus en plus floues et l'accès aux technologies de plus en plus abordables. Résultat de la grande démocratisation technologique.

Quand la photographie numérique a pris son essor, fin des années 90, je me suis dit qu'il restera toujours le Scheimphlug mécanique réalisé à la prise de vue qui ne sera jamais "amateur" et qui nécessitera des "professionnels". Les années ont passé, et ce qui est devenu populaire est l'anti-Scheimphlug, qui lui, peut être simulé à l'aide de Photoshop. Je ne veux pas trivialiser notre profession et la réduire à des opérateurs de Scheimphlug, mais reste qu'il va falloir rester vigilant et faire preuve de sensibilité visuelle et encore comme toujours être excellent.

Finie l'époque où l'on pouvait s'assoir sur son Sinar ou Blad (époque qui n'a pas vraiment existé...)

Réductions dans les médias

Plusieurs médias canadiens réduisent leurs effectifs. Résultat de la crise économique, de la désertion de la pub dans les médias traditionnels?

Quoi qu'il en soit, reste que ces médias sont porteurs de photographies qui nous nourrissent.
Vingt journalistes quitteront La Presse. Sun Media supprime 600 emplois. Aux États-Unis, plusieurs journaux sont en difficultés importantes se mettant sur la loi de la faillite ou encore en hypothéquant leurs édifices.

Les photographes ne semblent pas spécifiquement affectés par ces coupures à court terme. La récession et la réorganisation des nouveaux paradigmes de fonctionnement des médias ont pour effet de créer un climat d'instabilité un peu partout. La solution est probablement l'ouverture d'esprit et la souplesse afin de braver la tempête.

vendredi 12 décembre 2008

Diaporamas de la victoire d'Amir

François Léger Savard (finissant en 3e année) et Jean-Charles Hubert (notre copain de chez Photo Service et ancien stagiaire à La Presse) ont réalisé des diaporamas de la victoire d'Amir lundi soir.

C'était, selon moi, la place où il fallait être pour enregistrer l'histoire québécoise en pleine éclosion.

Deux styles différents.

Diaporama de François-Léger Savard
Diaporama de Jean-Charles Hubert

photo extraite du diaporama de François-Léger Savard

Ce soir, vernissage Antoine-Desilets


source FPJQ

À compter de 17h à la Maison de la culture Plateau Mont-Royal, 465, ave Mont-Royal est, Montréal, tout juste en face du métro Mont-Royal.

C’est l’occasion de voir les meilleures photos de presse de l’année au Québec prises par les meilleurs photojournalistes : Hugo-Sébastien Aubert, Charles Mathieu Audet, Rogerio Barboza, David Boily, Bernard Brault, Marco Campanozzi, Martin Chamberland, Olivier Croteau, Alain Décarie, Annik de Carufel, Ivanhoh Demers, Daniel Desmarais, Olivier Jean, François Laplante-Delagrave, Raynald Leblanc, Jean-François Lemire, Sylvain Mayer, Jacques Nadeau, François Pesant, Gilles Renaud, François Roy, Martin Tremblay et Pierre Vidricaire.

L’exposition se poursuit jusqu’au 25 janvier 2009.

photo Olivier Jean du Journal de Montréal

mardi 9 décembre 2008

Concours de photoreportage

source Matthieu Rytz, Anthropographia et CAPIC

Reporters sans frontières est fier d'annoncer sa participation active à la première édition du Concours de photoreportage sur les droits humains prévue dans le cadre de la 4ème édition du Festival de films sur les droits de la personne de Montréal du 12 au 22 mars 2009. Organisée par Anthropographia et défendant les mêmes valeurs de liberté de la presse et de liberté d'expression chères à Reporters sans frontières, cette compétition est ouverte à tous et doit se révéler être une très grande opportunité pour tous les photographes intéressés qui pourront ainsi faire connaître leurs œuvres et démontrer par ailleurs leur attachement aux valeurs des droits de l'Homme. Les photographies seront présentées sous la forme d'expositions et de séances de diaporamas prévues notamment à la Chaufferie de l'Université du Québec à Montréal du 12 au 22 mars prochain ou encore au Cinéma du Parc du 1er mai au 1er juin prochain. 25 000 personnes devraient être touchées ; tous les photoreportages auront ainsi droit à une visibilité exceptionnelle.

Les photoreportages devront être envoyés par les personnes intéressées avant le 15 janvier 2009 après avoir suivi une procédure d'inscription particulière expliquée en détail sur le site www.anthropographia.org . Une sélection sera ensuite opérée afin de déterminer quelles seront les œuvres retenues pour l'exposition et les projections au cinéma du Parc.

Le jury qui remettra, le 21 mars 2009, les prix de ce concours sera composé de différentes personnalités reconnues pour leur implication dans les domaines de la photographie et des droits de la personne :
François Bugingo, président fondateur de Reporters sans frontières Canada
Benoît Aquin, photographe montréalais récent prix Pictet
Pierre Pascal, rédacteur en chef et éditeur du magazine Passe-Frontières
Mary Ellen Davis, réalisatrice de documentaires engagés
Roy Hartling, artiste
Le Grand prix du jury de photoreportage sur les droits humains sera alors remis avec 1000$ offerts par ethnopolis.ca et une publication dans le magazine Passe-Frontières. Toujours en même temps que la remise des prix du Festival de films sur les droits de la personne de Montréal, seront également remis ce jour le prix du public de photoreportage sur les droits humains offert par Reporters sans frontières avec une collection de douze portefolios et le Prix du jeune reporter montréalais pour une photographie primée par le jury avec un album de photographies offert par Magnum photos et une publication de la photographie dans Photosolution.

lundi 8 décembre 2008

Bande audio de l'atelier "De la photo à la vidéo" du congrès de la FPJQ

Si vous êtes prêts à télécharger un fichier mp3 de 57 meg, vous pouvez écouter la bande audio de l'atelier de samedi matin à Québec qui portait sur l'introduction du vidéo parmi les fonctions des photographes.

"Le web impose sa loi. Le photojournaliste glisse de la photo à la vidéo. Le diaporama revient en force. Le métier change. Il inclut maintenant les sons, le mouvement, la scénarisation de l'histoire, le montage, de nouvelles exigences techniques. Comment les photojournalistes vivent-ils cette transformation sur le terrain?"

>Phil Carpenter, photographe, The Gazette
>François Laplante-Delagrave, photographe indépendant
>André Forget, photographe, Ottawa Sun
>Animation: Martin Tremblay, photojournaliste, La Presse



Pour une raison que j'ignore, les conférenciers ont souvent oublié de se servir de leur microphone...

dimanche 7 décembre 2008

Diaporama social

Myriam Lavoie, étudiante de 3e session en Photojournalisme 1 a réalisé ce diaporama à saveur sociale. Une belle exploitation de la séquence photo pour découvrir un sujet.

Un "point and shoot" sous l'eau synchro avec un SB800

Matthieu Lambert, notre tripeux de flash en 6e session, expérimente avec une caméra amateur qui peut aller sous l'eau en la synchronisant avec son SB-800 en mode slave.

Olympus est reconnu pour ce petit appareil qui endure d'être échappé et de se faire mouiller profondément.

On attend tes portraits sous-marins au flash.

L'ère des caméras à 5 000 $ + tire à sa fin.

L'ère des caméras à 5 000 $ + tire à sa fin.

Ceux, qui suivent la pénétration de la Nikon D3x, ont peut-être lu que Michael Reichmann de Luminous Landscape a annulé sa commande pour une D3x.

Michael souligne le peu de différences entre la D3x et l'Alpha 900 de Sony en relation avec l'énorme différence de prix. De plus, la Sony peut recevoir des objectifs Zeiss souvent supérieurs aux Nikon, si on ne considère que les performances optiques.

Ce qui est intéressant, est le fait que Sony devient de plus en plus en joueur dans cette arène et que les forts prix vont peut-être devenir chose du passé. Probablement que même les dos 2 1/4 seront même remis en cause.

Il n'y a pas si longtemps, shooter avec un Hasselblad à 3 000$ était prestigieux. Aujourd'hui, si on n'utilise pas une caméra de 30 000$ + on a l'impression d'être un photographe de seconde classe dans certains domaines de la publicité.

Il va rester à faire de l'éducation auprès des clients et des photographes qui ne doivent pas confondre résolution et qualité. Pour avoir beaucoup agrandi de films 2 1/4, 4x5 et 8x10 dans des labos professionnels, je peux vous dire que le fromat du film n'est pas une solution à tous les maux. De même pour la résolution de la caméra. Les "point and shoot" à 15mp en sont un exemple flagrant. Avec l'apparition des NIkon D700 et Canon 5D mkII plein capteur, certains seront tentés de ressortir leurs vieux objectifs de leurs boîtiers films pour les utiliser sur ces caméras pour découvrir que même si ce sont des focales fixes (qui sont supposées être supérieures aux zooms) que c'est pas mal "mou" en particulier aux grandes ouvertures. L'introduction des caméras à 20mp plus, sous quelques format que ce soit, demande un mariage parfait entre l'optique et le capteur, ainsi que l'utilisation d'ouvertures optimales.

Il faudra revenir à l'optimisation optique-boîtier pour obtenir des résultats de haut niveau pour ceux qui sont intéressés par le fin détail en cette ère de hors foyer...

La confrérie décorée

Les photographes des divers médias se sont mutuellement remerciés et félicité pour leur travail, hier soir lors de la remise des prix Antoine Désilet.

Jacques Nadeau du Devoir dans la catégorie Portrait, Yvanoh Demers, La Presse dans la catégorie Photoreportages, Olivier Jean, Le Journal de Montréal, dans la catégorie Sports, Bernard Brault, La Presse, dans la catégorie Vie quotidienne et Marco Campagnozzi, stagiaire à La Presse dans la catégorie Nouvelles.

Les récipiendaires étaient émus et ont reconnu que la collégialité entre les photographes de presse des divers médias rend ce métier des plus gratifiants.

Photo gagnante de la catégorie Portraits par Jacques Nadeau du Devoir

Comparaison entre les différentes options vidéo incluant le film 35mm

Merci à Will pour le lien
Zacuto's Great Camera Shootout '08 from Steve Weiss, Zacuto USA on Vimeo.

Vous voulez comprendre le D3x de Nikon

Merci à Pat pour le lien

samedi 6 décembre 2008

Point de salut sans la vidéo

C'est un peu ce qui ressort d'un atelier qui a eu lieu ce matin au congrès annuel de la FPJQ.

Les quatre conférenciers, André Forget, photographe au Ottawa Sun, Martin Tremblay photojournaliste à La Presse, François Laplante-Delagrave, photographe indépendant et Phil Carpenter photographe à The Gazette s'entendaient pour dire qu'à l'heure actuelle dans le monde des médias web on ne peut éviter la vidéo en tant que photographe.

Que ce soit les diaporamas sonores ou les capsules vidéo, les grands et moins grands médias réclament ces contenants. Est-ce qu'un photographe peut maîtriser ces deux plateformes reste à être démontré, mais les invités semblaient nous faire comprendre que lorsque bien orchestré, il était réaliste de construire des documents valables. Le défi est de comprendre comment choisir le point de vue de l'histoire et comment se différencier de la télé traditionnelle qui elle, possède des équipes importantes pour faire le travail.

Se concentrer sur les personnages et l'émotion dans une capsule d’une à deux minutes est le chemin du succès.

J'ai remarqué une bien plus grande ouverture, de la part des photographes présents relativement à l'an dernier à pareille date. Peut-être que l'adoption d'ententes « civilisées » entre les employeurs et syndiqués a atténué les appréhensions de plusieurs.

François Laplante-Delagrave et Phil Carpenter découvrant les vertus de la caméra hybride Canon 5D mkII, photo Martin Benoit

Dévoilement des gagnants Antoine-Desilets, ce soir

Les grands gagnants du concours Antoine-Desilets seront dévoilés ce soir au Chateau Frontenac de Québec lors du congrès annuel de la FPJQ.

Présentement sont exposées les photos finalistes de la compétition que les congréssistes peuvent appréciées avant le grand dévoilement des gagnants.

Les membres du jury sont Paul Chiasson, photographe à La Presse Canadienne, Daniel Mallard, photographe au Journal de Québec et Vincent Laforet, photographe bien établi à New York. Pour plusieurs, le seul fait d'avoir été sélectionné parmi les finalistes par ce jury, constitue une récompense en soi.


congréssistes visitants l'exposition, photo Martin Benoit

vendredi 5 décembre 2008

Expo Antoine-Desilets à la Maison de la culture Plateau Mont-Royal

source Claude Robillard FPJQ

Invitation : Vernissage de l'exposition des photos du prix Antoine-Desilets
2008

Sale temps ou pas, vous êtes cordialement invités au vernissage de
l'exposition «Photos de presse du Québec 2008» pour célébrer les 40 photos
finalistes et gagnantes du prix Antoine-Desilets.

C'est l'occasion de voir les meilleures photos de presse de l'année au
Québec prises par les meilleurs photojournalistes : Hugo-Sébastien Aubert,
Charles Mathieu Audet, Rogerio Barboza, David Boily, Bernard Brault, Marco
Campanozzi, Martin Chamberland, Olivier Croteau, Alain Décarie, Annik de
Carufel, Ivanhoh Demers, Daniel Desmarais, Olivier Jean, François
Laplante-Delagrave, Raynald Leblanc, Jean-François Lemire, Sylvain Mayer,
Jacques Nadeau, François Pesant, Gilles Renaud, François Roy, Martin
Tremblay et Pierre Vidricaire.

L'événement a lieu le vendredi 12 décembre à compter de 17h à la Maison de
la culture Plateau Mont-Royal, 465, ave Mont-Royal est, Montréal, tout juste
en face du métro Mont-Royal.

L'exposition se poursuit jusqu'au 25 janvier 2009.

Concours Metro Photo Challenge amateur

source Normand Grégoire

Le journal Metro présente les photos gagnantes du concours Metro Photo Challenge.

Un canadien remporte le grand prix.

mercredi 3 décembre 2008

La lumière du "Night Shift"

Michelle V. Agins, photographe du NY Times, a réalisé un diaporama sur les travailleurs de nuit où la lumière "naturelle" devait être respectée.

Pas de flash ou d'éclairage d'appoint.

photo extraite du diaporama

P65+ hier soir

Hier soir, c'était la soirée Phase One P65+ au studio de Pierre Arsenault.

Est-ce que quelqu'un y a assisté et découvert de quoi?

Plus de pixels et une nouvelle version de Capture One. Mais quoi de nouveau vraiment?

Laissez un commentaire.

dimanche 30 novembre 2008

samedi 29 novembre 2008

Lundi, le Nikon D3x sera annoncé officiellement

Il semble que lundi, Nikon annoncera officiellement sa version haute résolution du D3.

Selon les informations publiées dans le magazine Nikon Pro, on verra une caméra de 24,5 mp plein capteur. Le prix n'est pas encore spécifié, mais on peut imaginer qu'elle se situera entre la Sony Alpha 900 et la Canon 1Ds mkIII. En gros, la résolution a augmenté et l'ISO maximal est réduit, de même que la rapidité de capture. Ces conséquences sont logiques, considérant qu'ils utilisent fondamentalement le moteur de la D3 avec un capteur à plus haute résolution. Personne ne fait mention que la caméra utilise probablement le même capteur que celui de la Alpha 900.

Pas de fonction vidéo.

À suivre

vendredi 28 novembre 2008

5D mkII Cinema Ready

La compagnie Redrock Products a déjà commencé à distribuer un "rig" pour convertir votre future 5D mkII ou D90 en un appareil "sérieux" pour faire du cinéma pour grandes personnes.

Mattebox, follow focus, porte filtres pro, fixation pour épaule, etc 2 400,00 U$ plus tard.

Comme pour la 5D mkII des retards sont prévus...

Il faut croire que certains croient que cette caméra fera du cinéma.

Portraits "corpo" 10 minutes

Afin de simuler les réalités du marché du travail, j'ai demandé aux étudiants de réaliser 2 portraits « corporatifs » mélioratifs au flash.

Les conditions étaient les suivantes :
-4 portraits différents
-4 lieux différents
-usage du flash de façon créative
-portraits « mélioratifs »
— sujets à photographier déterminés au hasard pour une petite gêne
-1 heure au total pour tout faire: repérer les lieux, photographier, éditer et expédier via ftp les résultats
Ça donne environ 10 minutes au total par portait pour tout faire.

Tous les résultats disponibles ici.

Pénélope, photographiée par Sandra Robidoux

mercredi 26 novembre 2008

Le futur du photo journalisme

Le New York Time a publié un article intéressant sur la capacité de concentration des jeunes.

Certains pensent que ce mélange de démarches photographiques/cinématographiques représente une bonne direction que devrait prendre le photo journalisme du futur.

Par le photographe Robbie Cooper à l'aide d'une caméra RED.

image extraite du vidéo

vendredi 21 novembre 2008

Contenu versus qualité technique

David Pogue du New York Times fait la démonstration qu'une caméra vidéo de $300 peut faire un reportage web.

La Flip Mino HD de la taille d'un cellulaire.

Une fois de plus, la qualité réside souvent dans le contenu, la stylistique et le montage plutôt que la qualité absolue du pixel.

Pourquoi du HD, si le but ultime est une réduction sur le web?

mercredi 19 novembre 2008

Crise de crédibilité au sein du photo-journalisme

L'essai sur l'éthique en photo-journalisme, publié récemment par l'Agence Black Star, fait un portrait historique intéressant sur la mouvance de la crédibilité de la photo à travers les 150 dernières années.

Il en ressort, entre autres, que moins de 20 % de la population croit ce qu'ils voient dans les médias traditionnels par opposition à 27 % il y a cinq ans. La recherche de l'objectivité est elle-même remise en cause. John Long, directeur de la NPPA (National Press Photographer Association), va même jusqu'à dire que la crise est telle que " The public is losing faith in us. Without credibility, we have nothing we cannot survive".

La main un peu lourde sur la souris de Photoshop a contribué à ce déclin de crédibilité. Le contre-poids de cette crise est que nous entrons dans l’« ère dorée » de l'éthique en photo-journalisme. Cette crise force les diverses instances à définir des limites et encadrer la profession davantage. L'ajout du vidéo aux fonctions du photo-journaliste poussera un peu plus loin le conflit, car la « tradition » en vidéo est souvent à la « recréation » de situations pour des raisons techniques. Peut-être qu'une nouvelle ère de vidéoreportages émergera.

Je vois venir le jour où l'usage du flash sera très limité à quelques situations extraordinaires. De même que l'usage du grand-angulaire qui nécessite d'être tellement proche du sujet que le sujet peut altérer son comportement en conséquence de cette proximité.

Le volet le plus dramatique de cet essai, est le fait que la venue du vidéo chez les photos-journalistes risque de mettre une pression sur leur éthique actuelle et les forcer, pour des raisons de temps et de techniques, à marcher sur leurs principes longuement développés. Le temps alloué à la production d'une capsule vidéo semble être l'ennemi principal à produire du matériel "réel".

Est-ce que nos trois lurons sont conscients d'être photographiés à la 28mm et au flash? photo Martin Benoit

dimanche 16 novembre 2008

Mysterium RED

Ceux qui ont aimé Startrek™, aimeront la nouvelle tendance de la compagnie RED qui nous propose rien de moins qu'une philosophie de prise de vues issue des années 2050.

Avec un capteur de 6 cm x 17 cm (Mysterium Monstro™) pour 55,000.00$ disponible au printemps 2010, nous sommes bien loin de la courbe de croissance asymptotique que semble prendre l'évolution des capteurs depuis les dix dernières années.

Ce qui me fascine et me démontre que plusieurs se grattent le cerveau, est le fait que l'"hybridation" vidéo/photo fait parti du concept de base de ces développements. La 5D mkII et la D90 sont les précurseurs de ces futurs prodiges qui sont partis intégrante des cellulaires et des caméras amatrices depuis plusieurs années.

Nous vivons à une période de l'histoire de l'évolution technologique de la photographie qui avance à vitesse exponentielle. Ceux qui espéraient une accalmie pour apprivoiser la dernière version de Photoshop, vous pouvez attacher votre tuque, car même si les prototypes RED ressemblent à des phantasmes d'illuminés, on en voit de plus en plus dans les studios à Montréal.

Bons rêves
photo extraite du site RED

mercredi 12 novembre 2008

Photojournaliste de mariage de l'année 2007

Ben Chrisman photojournaliste de mariage de l'année 2007.

Depuis plusieurs années, la WPJA (Wedding Photojournalist Association) décerne le prix du meilleur photographe de mariage de style photojournalistique.

Où en sommes-nous au Québec avec cette stylistique de mariage, qui semble très populaire au pays de Barak? La photo de mariage est un secteur florissant au Québec, comme partout ailleurs en Amérique du Nord.

La polularité de ce style est révélateur d'une nouvelle génération de mariés et de ce que représente ce genre photographique. Est-ce en réaction des albums "posés" de leurs parents?

photo extraite du site de Ben Chrisman

Nouvelles et éthique

Martin Tremblay et Patrick Sanfaçon parlent de leurs collaborations à "Au pays des rêves brisés". photo Martin Benoit

Quelques nouvelles en vrac:

Sigma a acheté la compagnie Fovéon qui fabrique le capteur théoriquement de la meilleure technologie. On verra peut-être une nouvelle génération de caméra apparaître...

Canon a augmenté le prix de sa 5D mkII au Canada pour des raisons de fluctuations de $ cdn...

Patrick Sanfaçon et Martin Tremblay (tous deux photographes à La Presse) ont lancé, hier soir, leur bouquin "Au pays des rêves brisés" sur la maladie mentale. Quand j'aurai fini de le lire, je ferai une analyse visuelle, ça augure bien.

Si vous fouillez sur le web il y a une pléiade d'images historiques sur les élections américaines. Une belle collection chez Big Picture.

Enfin, l'agence Black Star a publié un ouvrage gratuit sur l'Éthique en photojournalisme et la technologie. Je vous en reparle quand j'aurai fini sa lecture. Merci à Martin Vaudrin de m'avoir signalé sa présence.

mardi 11 novembre 2008

Michel Pilon chez Photo Service

Jeudi soir le 13 à 19:00, Michel Pilon donnera une conférence chez Photo Service.
source Photo Service
Photographe montréalais né en 1951, Michel Pilon a complété sa formation professionnelle au début des années 70. Oeuvrant tant en photographie éditoriale que commerciale, Michel Pilon a travaillé, entre autres, pour les magazines Châtelaine, Homemaker's, Toronto Life, En Route, Canadian Business, et Canadian Art.
Son travail commercial inclut des annonces pour des compagnies telles que : Provigo, Aldo, Pegabo, Bell Canada, les technologies Avid/Softimage, Budweiser, Eaton, McDonald`s, Coke, Molson, Bureau laitier Ontarien, Cirque du soleil.
Il a aussi signé les portraits de Sophia Loren, Diane Dufresne, Diane Tell, Frank Gehry, Bruny Surin, René Lévesque, Sofia Coppola, et Isabella Rossellini.

samedi 8 novembre 2008

Les médias en mutation profonde

source Téluq
Les médias sont au cœur d’une des plus importantes mutations de leur histoire. Aussi, lorsque l’on prend le temps de s’attarder à ce phénomène incontournable, force est de constater que les possibilités d’interconnexion entre ceux-ci n’ont jamais été aussi grandes. Avec, au centre, l’utilisateur-consommateur-citoyen (chacun de nous en fait), de plus en plus aux commandes de ses choix.

En quoi consistent ces mutations? suite

Exposition des étudiants de photo d'André-Laurendeau

source Bertrand Carrière

du 5 novembre au 21 décembre à la Maison de la culture Marie-Uguay les étudiants finissants en Photographie/Arts graphiques du Cégep André-Laurendeau s'exposent.

Vernissage dimanche 9 novembre 14:00. Plus d'infos si vous cliquez sur l'image.

vendredi 7 novembre 2008

Jolianne était émue mardi soir avec sa caméra


par Jolianne L'allier Matteau
étudiante de 3e session en Photojournalisme 1
collaboratrice de www.champslibres.info



Les yeux du monde entier étaient braqués sur les États-Unis en ce mardi historique. Après deux ans de campagne électorale, la chamaille politique américaine prend fin sur une note positive, Obama a été élu.

Falardeau disait « […] le monde y peut être blanc jaune, noir, mauve, bleu avec des pitons jaunes-oranges, j’m’en câlisse. S’ils veulent se battrent avec moi, c’est mes frères […] » C’est un peu ce que ressentaient les Américains hier, je pense. Le jeune Président inspire le changement, l’évolution vers un monde meilleur et il a la fougue d’un leader de vingt ans. Hier, les États-Unis d’Amérique ont ressuscité.

Pour l’occasion, j’ai choisi de passer la soirée à l’hôtel Opus sur la rue Sherbrooke. Une soirée fort émotive organisée par les démocrates et où, manifestement, la communauté Noire de Montréal s’était donnée rendez-vous. Des larmes, des rires, de la joie, l’élection du premier président noir, Kenyan de surcroît, n’a laissé personne indifférent.

Maintenant, j’appréhende avec fébrilité la réaction de Stephen Harper, qui ne prêchait que pour les Républicains. Obama pourrait-il avoir la même influence sur le Canada que celle qu’il a eu sur son pays?

dimanche 2 novembre 2008

Obama et la pratique professionnelle photographique

Tous ceux qui vivent de la photographie savent que le geste photographique n’est pas un simple geste mercantile afin de rapporter des sous, mais aussi une tentative de changement social.

Plus ou moins secrètement, nous espérons tous que nos images posent un baume sur nos sociétés. Soit par leur beauté artistique, soit par leur sens social ou encore par le questionnement qu’elles soulèvent. Nous croyons que la photographie peut-être un vecteur d’amélioration social.

Mardi soir, une élection hors du commun aura lieu et il est spectaculaire de voir les envolées lyriques qui pleuvent dans les médias sur l’espoir que cette élection provoque. Cela démontre que le cynisme ne prévaut pas encore.

Suis-je naïf?

Diaporama du prix Pictet

Si vous voulez voir le diaporama des projets présentés lors du prix Pictet.

Où être mardi soir?

En tant que photographe, où devrait-on être mardi soir, le soir des élections américaines?

Des suggestions?

vendredi 31 octobre 2008

Benoit Aquin se mérite le prix Pictet


Benoit Aquin, photographe montréalais, s'est mérité un prix Pictet à Paris avec son reportage sur les régions sèches en Chine "The Dust Bowl".

Il s'était mérité un prix Antoine Désilet, il y a de ça deux ans, pour cette même série.

photo par PixPictet.com

Qu’est-ce qu’une bonne photo de presse

source FPJQ

session de formation «Qu’est-ce qu’une bonne photo de presse?» animée par le photographe Jacques Nadeau du Devoir aura lieu le 11 novembre et non le 4 comme annoncé précédemment.
Cette session vous apprendra à mieux voir autour de vous ce qui peut devenir votre meilleure photo de presse.

Marché aux puces photo en fin de semaine

Le marché aux puces photo est de retour en fin de semaine.
Arrivez tôt pour le matériel rare, arrivez vers la fin pour les prix de dernière minute.
Bonne chance

dimanche 26 octobre 2008

P45+ vs G10

Depuis une semaine, plusieurs parlent de la comparaison que Michael Reichmann de Luminous-Landscape a fait entre deux images prises respectivement avec un Hasselblad H2 équipé d'un dos PhaseOne P45+ et une caméra Canon G10.

40 000.00$ versus 500$. La majorité des pros qui ont évalués les tirages 13x19 de ces caméras, n'ont pas été capable de voir la différence entre les deux...

Et moi qui me croyait seul à comparer des tomates avec des oranges...

À quand votre prochaine job pour Cosette avec une G10?

p.s. n'oubliez pas de lire l'article de Reichmann jusqu'à la fin

La puissance du Wi-Fi/FTP et autres

PhotoShelter et PDN faisaient la démonstration de la puissance de transmission Wi-Fi des caméras jumelées aux routines automatisées au sein de sites web.

Je crois que nous n'avons encore rien vu des conséquences de faire de la prise de vue sans-fil reliée à Internet et diverses formes de sites de diffusion d'images.

Les émetteurs Wi-Fi existent depuis plusieurs années, mais leur plein potentiel n'est pas encore vraiment exploité. À Montréal j'ai senti une réticence dans les journaux à utiliser ces dispositifs de peur de perdre le contrôle éditorial des images diffusées. Cette peur légitime est justifiable et je n'aimerais pas que mon patron voit mes images avant que moi-même aie pu les valider, mais il reste qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bassin.

Concours de photoreportages sur les droits humains

classification des déchets à Calcutta, Inde. photo Martin Benoit

source Mary Ellen Davis

Montréal se dotera de son premier concours de photos de reportages dans le cadre de la 4e édition du Festival de films sur les droits de la personne de Montréal (FFDPM) du 12 au 22 mars 2009.

voir les détails

Compétition photo étudiante de la CAPIC

La CAPIC lance sa compétition photo nationale pour les étudiants.

La date limite pour expédier ses photos est le 3 novembre.

Voir les détails.

mercredi 22 octobre 2008

Lancement du bouquin Cabine C

Mercredi soir avait lieu le lancement du bouquin Cabine C qui contient plusieurs portraits des divers invités de l'émission diffusée sur artv.

Les portraits ont été réalisés par Jean-François Gratton qui est aussi le directeur photo de cette émission.

Ces portraits environnementaux, qui sont des minis récits en lien avec le sujet, dégagent un sentiment de complicité entre le photographe et le sujet. J'ai senti la confiance que les sujets cédaient au photographe, créateur d'univers les plus divers les uns que les autres.

soirée du vernissage à l'Espace Création Loto-Québec. photo Martin Benoit

Encore des nouveaux pitons

Convergence photo/vidéo, un sujet un peu tabou.

MediaStorm publie sa liste de matérielle biplateforme, Vincent Laforet lance ses ateliers «Vidéo pour photographes », Chase Jarvis et autres commentent sur l’avenir de la profession et Luminous-Landscape de même.

Hype, fumée, « game » des fabricants pour vendre de nouvelles caméras, « game » des employeurs pour être compétitifs... Les théories sont multiples et on peut se perdre en conjectures à spéculer si la vidéo n’est pas la prochaine révolution ou est déjà une révolution qui a eu lieu.

Les photographes se sont fait jouer dans leurs plates-bandes depuis les dernières années avec l’apparition du numérique. Des pseudophotographes improvisés ont poussé comme des champignons. Ayant été marqués par cette intromission dans notre profession, on a tendance à ne pas vouloir faire de même envers les autres.

Les questions sont peut-être : Qu’est-ce que la photo en tant que média et a qui la profession appartient-elle?
Est-il souhaitable d’évoluer et de cultiver un système cloisonné?
Notre profession serait-elle améliorée si nous avions un puissant ordre qui protégerait la profession?
En quoi la vidéo est-elle menaçante?
Qui est vraiment menacé par la vidéo et pourquoi?

Des questionnements similaires on eu lieu à savoir à qui appartenait la retouche photo sur Photoshop.
Ayant connu les jours du Air Brush et des systèmes Scitex, j’ai entendu beaucoup de commentaires à l’effet que ce n’était pas une job de photographe de manipuler les images.
La démocratisation des stations de retouches a permis à beaucoup de photographes d’améliorer leur produit voir même, de survivre dans certains cas. Les labos eux ne sont peut-être pas du même avis...
L’évolution technologique et la démocratisation de n’importe quoi ont son lot de conséquences et remises en question. Je ne peux m’empêcher d’essayer d’imaginer les conséquences psychiques chez les portraitistes sur plaques quand la pellicule en rouleau a été introduite et que les amateurs ont commencé à faire du portrait eux-mêmes.

J’aimerais passer ici un commentaire. Historiquement les opérateurs de caméras vidéo ont des formations et très souvent des formations en génie électrique. J’en sais quelque chose, car nous avons un département de TGE (Technique de génie électrique) qui forme des caméramans. Ces raisons sont historiques, car, à l’époque des premières caméras vidéos, la technologie était telle que simplement pour mettre la caméra à ON il fallait un cours... Je pourrais disserter des pages et des pages sur les compétences nécessaires pour faire de la vidéo et on pourrait faire de même relativement à la photo. Il y a une école de photo en Belgique qui impose une formation en chimie fondamentale pour pouvoir compléter sa formation, c’est une situation similaire. Que sont les photographes? Des gens qui écrivent avec la lumière sur un support et racontent des histoires via une ou plusieurs images. La vidéo ajoute beaucoup d’images et le son. En sommes-nous si loin?

Je crois que notre sensibilité à la lumière et à l’organisation spatiale fait de nous des voyeurs privilégiés. Oui, nous sommes épuisés intellectuellement et financièrement par les récentes révolutions technologiques. Ne disons pas non à ce bateau qui passe, car si nous n’embarquons pas, d’autres le feront et ce n’est pas dit que notre quartier de tarte s’en trouvera agrandi.

samedi 18 octobre 2008

La LX3 deux semaines plus tard


On me demande mon opinion sur ma LX3 nouvellement acquise. Je n'ai que 2 semaines entre les dents et que quelques centaines de photos.

J'aime beaucoup l'analyse, que Michael Reichman en a fait, mais nous ne sommes pas le même genre d'individu lui et moi, et j'ai tendance à analyser une caméra plus en relation avec le reportage qu'avec le paysage.

Chose certaine, le port de la courroie dans le cou est un impératif si on ne veut pas l'échapper et un morceau de gaffer tape aide à la prise en main. Durant la première semaine, j'ai essayé de ne pas lire le manuel d'instruction de 153 pages plus... La seconde semaine a été consacrée à sa lecture... Beaucoup, beaucoup de particularités que l'on ne retrouve pas sur un boîtier pro et ce, caché à des places insoupçonnées. Pour moi, c'est une rééducation, mais c'est la seule façon de tirer le maximum de cet animal qui est squeezé dans ce mini boîtier.

Ma grande déception, pour l'instant, est toujours de ne pas pouvoir ouvrir les raw avec un logiciel que je maîtrise bien et je ne veux pas me taper le manuel de Silkypix en plus. Donc, je ne peux pas vraiment apprécier le plein potentiel des fichiers raw...

Ce dont je suis certain à présent : La caméra est très petite et légère et ça, c'est un point positif, compte tenu des raisons de son acquisition. Le grand-angulaire de 24mm (équivalent 35mm) se comporte très bien, même à pleine ouverture f2,0. La caméra est rapide à écrire sur la carte et après quelques ajustements, il n'y a presque plus de délai entre le moment où je déclenche et le moment réel de la prise de vue. Le bruit au dessus de 400 ISO n'est pas génial, mais considérant l'ouverture de 2,0 ça compense. (Les versions raw devraient être plus exploitables) Les modes "intelligents" sont très intelligents et font de bons choix dans des situations difficiles. Je fais allusion aux 24 différents types de situations préprogrammées, ex, crépuscule, animal domestique, etc. Des modes que je n'aurais jamais considérés. L'intelligence artificielle incluse dans ces caméras est assez phénoménale. Les choix d'expositions dans des situations difficiles sont impressionnants. Jusqu'à présent, je ne suis pas encore sorti sans elle et ça, c'est bon, car ça démontre de sa portabilité. Je crois que cette caméra à 400 ISO enregistre autant d'informations qu'un Leica avec du Tri-X (remarquez que je n'ai pas mentionné le meilleur film n/b). Ce sera une vérification technique que je ferai plus tard.

Mon premier traumatisme fut l'absence de viseur optique qui m'imposait de m'étirer les bras (presbytie oblige...) pour cadrer. Après avoir pris conscience du prix du viseur optionnel (230$...) je m'en suis installé un provenant de ma caméra panoramique et je l'ai vite mis de côté réalisant que, le "geste" de photographier à l'"amateur" en s'étirant les bras, fait parti de la dynamique " inoffensive " d'utiliser une telle caméra. De plus, le 18 po que l'on gagne avec les bras allongés, nous rapproche du sujet d'une façon que l'on ne serait peut-être pas autorisé avec un viseur.

Je continue mon exploration et je crois que je vais en faire un bon usage.


Leica M4P cousin lointain de la Lumix LX3. photo Martin Benoit

Studios à louer

Je suis à constituer une liste des studios ou espaces à louer afin de faire des prises de vues. Avec ou sans équipement.

Cette liste sera disponible en bordure de ce blogue et mise à jour régulièrement. Si vous avez un studio ou espace à louer pour la photo, laissez-moi les coordonnées et les conditions en « commentaire » au bas de ce billet (post).

L'évolution de la conjoncture économique ces jours-ci a pour effet que louer un studio est souvent la solution optimale.

Merci de votre collaboration

vendredi 17 octobre 2008

Hindi Pop, photos de Laurent Guérin à l'Agora du Vieux

source danielle L'Espérance

Laurent Guérin est né en 1969, à Montréal. Sa carrière débute dans le monde de la photographie de mode, s’arrête le temps d’assouvir son désir de piloter des avions, pour ensuite atterrir à l’Agence Stock, en 1999. Il vit aujourd’hui à Tokyo et à Montréal, et voit ses oeuvres publiées à travers le monde dans divers magazines.

L’exposition HINDI POP, résultat d’un voyage de plusieurs mois en Inde, a d’abord été présenté à Québec, cet automne, puis à Toronto. Les textes du catalogue sont signés Jean Leloup : « Tu te bats, je me bats/contre le chacun pour soi/et tes photos me vont droit au coeur. »

Rickshaw à la galerie Onze du Vieux

source Danielle L'Espérance
Dominic Morissette est photographe de formation, cinéaste par hasard et par passion.

Infatigable chasseur d’images, il parcourt la planète et ramène de ses voyages plusieurs documentaires photographiques et vidéos nourris de son regard d’ethnologue à l’affût des cultures du monde. Les transports urbains et les déplacements au quotidien sont au coeur des photographies de l’exposition Rickshaw. Rickshaw : véhicule utilitaire à trois roues qu’on retrouve dans la plupartdes villes de l’Inde.

L'exposition au lieu du 27 octobre au 7 novembre à la galerie Onze au cégep du Vieux Montréal.

Les photos ont été prises lors d’un séjour de cinq semaines dans
ce pays et exposées une première fois en 1998. Dominic Morissette est un diplômé
du programme de photographie du Cégep du Vieux Montréal.
L’artiste rencontrera les élèves de photographie de Martin Benoit pour témoigner
de sa démarche artistique, au local A6.60, le jeudi 30 octobre, à 9 h et à midi.
Cette rencontre est ouverte à toutes et à tous.


jeudi 16 octobre 2008

J-F Leblanc redécouvert

Jean-François Leblanc de l'Agence Stock lançait son exposition de photos de la Chine hier soir au Cirque du Soleil.

Cette dernière mouture, de cette expo qui circule depuis plusieurs années, était agrémentée de bouquins que Jean-François a imprimés permettant ainsi de nous offrir une variété encore plus grande d'images.

C'est la troisième fois que je visite ces expos « chinoises » et, à chaque fois, j'y découvre de nouvelles subtilités. La Chine est un sujet fascinant qui ne cesse de surprendre.
Jean-François Leblanc (à gauche), photo Martin Benoit

lundi 13 octobre 2008

DOF, la grosse question

Probablement que plusieurs d'entre vous sont familiers avec ce sigle qui signifie Depth Of Field. Depuis un an, je suis submergé par la préoccupation que la profondeur de champ génère chez les photographes et les vidéastes.

Chez les vidéastes, c'est vraiment la panique. Vous n'avez qu'à taper dans YouTube, DOF, pour trouver des centaines de vidéos tentant de vous trouver des solutions pour faire des tournages hors foyer. Les produits Letus, Brevis, SGpro et Redrock sont des acrobaties pour créer un peu de hors foyer.

La très grande démonstration qu'à fait Vincent Laforet dans son vidéo à la 5D mkII est la démonstration que cette caméra peut aller chercher des hors foyer supérieurs aux caméras 35mm pellicule de Hollywood. La popularité des LensBabies et des objectifs Tilt and Shift démontre le grand besoin de hors foyer. Il y a même un mouvement qui vous propose des T-shirts valorisants les hors foyers.

Je suis de la génération qui a commencé en 2 1/4 pour passer ensuite au 35 mm et au 4x5 et enfin aux capteurs 1,5x, etc. Historiquement on a essayé d'obtenir de la profondeur de champ pour réussir à obtenir une image nette. Le grand format et le format moyen, n'étaient pas très généreux en la matière. Ansel Adams et Minor White avaient démarré le groupe f64 qui faisait leurs photos à f64 pour plus de profondeur de champ. Aujourd'hui, la netteté est quasi un défaut, du moins, la très grande profondeur de champ.

La très grande profondeur de champ est un effet collatéral des petits capteurs qui ont imposé de courtes focales qui produisent de grandes profondeurs de champ. La « nostalgie » des hors foyers des « anciens » systèmes devient alors une qualité, car c'est un luxe que l'on ne peut plus se payer à moins d'avoir une caméra « full cadre » ou encore un dos moyen format. Même Hollywood, avec leurs Panavision ou leur Arri 35 mm ou leurs caméras RED utilisent des focales plus courtes que ce dont la 5D mkII a besoin pour générer le même angle de vision à distance égale. La 5D mkII devient par conséquent une des rares caméras qui enregistrent le mouvement à la surface de capture la plus grande, imposant par le fait même des focales plus longues ayant pour conséquences une profondeur de champ moindre. Seules les caméras IMAX 70 mm utilisent des focales encore plus longues. Le Super 35mm cinéma est de 24mm x 13,7 mm (environ la taille d'un capteur de D2) tandis que la 5D mk II est de 24mm x 36mm quasi le triple en surface.

Vincent Laforet a bien pris soin d'utiliser de grandes ouvertures sur de longues focales ou encore d'utiliser des objectifs exceptionnels à grandes ouvertures. Il a ainsi pu réaliser des hors foyer hors du commun. L'usage des hors foyer devient un élément du langage et un effet pictural. Il sert à cerner le sujet et créer un environnement enveloppant rêveur (Rêverie)... Réaliser ces effets en pellicule 35mm cinéma aurait été très difficile et en vidéo, où les capteurs sont encore plus petits, quasi impossible. Il a démontré que cet appareil coûtait moins et produisait plus au niveau pictural. Les photosites et leur quantité ont aussi permis une très bonne réponse la nuit, ce qu'un capteur de cinéma HD a encore de la difficulté à produire de par sa moindre taille par photosite.

Le film de Vincent contribuera à nourrir la grande frustration de ceux qui cherchent de la faible profondeur de champ dans leurs tournages et il offrira peut-être une solution.

J'étais surpris d'apprendre que le film de Vincent était le sujet de discussion aux Studios Mels (les plus gros studios de cinéma de Montréal) la semaine dernière.

Il n'y a pas que les photographes qui trépignent sur le sujet.

Josée Aubertin photographiée à la caméra 8x10, photo Martin Benoit

vendredi 10 octobre 2008

Quelques expos et film à venir

Les expos de photos affluent ces temps-ci. Comme dirait mon éminent collègue Paul Lowry, peut-être que la photographie est en train de devenir une forme d'art...

Party de Salon, un collectif dont deux photographes, Ninon Pednault et Joanie Lafrenière, "Les Robidoux"
Demain, samedi 11 octobre à 17h à l'Usine Cadbury, 2025-A rue Masson (atelier #101-1)



"Miroirs, Miroirs", une exposition de photographies de Fabrice Delafon à la Galerie d'En-Arrière, 4247 rue St-André, du 16 au 18 octobre et du 23 au 25 octobre de 14 h à 20 h


Jean-François Leblanc, "Pérégrination chinoise" à la ruelle du siège social international du Cirque du Soleil, 8400, 2e ave, Montréal (entrée des employés), le mercredi 15 octobre à 17 h,
Il est IMPORTANT de réserver en répondant à ce courriel afin que votre nom soit inscrit sur la liste des invités. L'exposition n'est accessible au public que le soir du vernissage.


"Une heure plus tard dans les maritimes", une collection de 30 photos d'Alexandre Pouliot à la Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville, 10 300 rue Lajeunesse, 1e étage le 23 ocotbre 18 h jusqu'au 29 novembre


Pour ceux qui ont manqué le film de Carl Valiquette, "Darah dan dupa" comme moi, il sera présenté le 16 et 19 octobre à l'Ex-Centris (17 h le 16 et 17:20 le 19)

jeudi 9 octobre 2008

Éloge du soi


Hier soir, avait lieu à la Galerie SAS le vernissage de Jean-François Gratton qui nous présentait une dizaine de ses photos de la série Photomaton.

Jean-François et son équipe font un rappel au phénomène de la représentation du soi via les technologies modernes. L'appareil Photomaton a été transporté et photographié dans divers endroits qui portent à réflexions relativement à l'étrangeté du contexte et les "efforts" que l'on déploie aujourd'hui pour diffuser sa "représentation".

Une série ludique et rafraichissante en ces temps de révolutions dans la construction des images et dans les processus de diffusion en effervescences.

quelques photomatons réalisés lors du vernissage, Martin Girard (collègue de Jean-François) et une des photos de la série, photos Martin Benoit

Circonstances

dimanche 5 octobre 2008

Lumix LX3 sous observations

J'ai fait l'acquisition du LX3 hier et j'ai commencé mon analyse du petit objet.

Il y a eu une "compétition" entre magasins pour en obtenir et je suis surpris que les délais entre magasins soient si différents. On parle ici de différences de 2 mois?...

Mes premières impressions sont que l'objet est fabriqué avec minutie, mais n'est pas un appareil de terrain qui pourrait subir les foudres d'un quotidien intensif, mais ça reste à vérifier. L'ergonomie est particulière et nécessite une certaine délicatesse. La construction est japonaise et j'oserais dire que c'est notable même si d'excellents produits sont manufacturés en Chine. Certains disent que l'appareil est manufacturé par Leica et mis en marché par Panasonic, c'est possible considérant l'énorme ressemblance avec le Leica D-Lux 3.

Ce que je n'aime pas, jusqu'à présent, est la constante peur de le laisser tomber, car l'appareil est glissant et la "grip" est peu protubérante. J'ai l'impression qu'il va finir avec du gaffer tape sur la grip... Ce que j'adore, est la possibilité de couper le haut-parleur qui simule le son de l'obturateur et ainsi obtenir une caméra parfaitement silencieuse. Ce que j'aime aussi, est le grand-angulaire de 24mm (équivalent sur du 24x36) qui est rare sur ce genre d'appareil.

Afin de faire des vrais tests de qualité d'image, il faut shooter en raw et je n'ai trouvé que Silkpix qui peut ouvrir les raw de cette caméra.

À suivre

mercredi 1 octobre 2008

Demain soir jeudi, vernissage de Hubert Hayaud

source Caroline Hayeur

Demain soir jeudi, aura lieu le vernissage de Hubert Hayaud à la Galerie Saint-Viateur au 155 Saint-Viateur ouest.

L'exposition se poursuivra jusqu'au 12 octobre.

Le vernissage débute à 18h.

Vernissage du concours Lux toujours populaire

Ce soir avait lieu le populaire vernissage du concours annuel Lux au Musée Juste pour rire.

Beaucoup d'améliorations cette année: entrée gratuite, pas de discours, beaucoup de place pour beaucoup de monde et située au centre de l'action rue St-Laurent.

Le soir du vernissage est surtout l'occasion aux photographes, et divers intervenants du secteur, de se rencontrer dans un contexte détendu accessible à tous. Le concours Lux est un peu comme des funérailles familiales où on rencontre régulièrement des gens qui nous sont chère que l'on ne rencontrerait pas si l'occasion ne nous était pas donnée. Une fois de plus, j'ai fait de très agréables rencontres.

L'équipe de Shoot Studio, Pierre Manning, Martin Girard, Jean-François Lemire et Jean-François Gratton posant fièrement devant leur série de portraits, photo Martin Benoit

Jean-François Gratton à la Galerie SAS

source Galerie SAS

L'avènement des technologies numériques transforme le monde de l'image. Jean-François Gratton s'interroge sur les conséquences de tels changements sur les métiers de l'image et la responsabilité du photographe.

Espace 2 de la galerie [sas] du mercredi 08 octobre au samedi 22 novembre 2008. Vernissage 8 octobre 17:30
372 rue Sainte-Catherine Ouest, espace 416

©Jean-François Gratton, photographie numérique. L'Arche (2005) 30x40 in

Peut-on encore faire de l'argent avec des banques d'images?

source CAPIC

Jeudi le 9 octobre
Au 460 Sainte-Catherine Ouest, Bureau 606
Entre Aylmer et St-Alexandre
460 Ste-Catherine St. West, Suite 606

> 17:00 à 20:00
“Peut-on encore faire de l'argent avec des banques d'images?”
_Vin et fromage
_Présentation par les photographes Pierre Arsenault et Carlos Davila
> 5pm to 8pm

mardi 30 septembre 2008

Ça "chill" dans les nouveaux locaux

Pour ceux qui ne passent plus souvent dans nos locaux, voici un apperçu d'un de nos nouveaux labos numériques. Ce local était l'ancien labo couleur où étaient les Beseler. Les murs sont moins jaunes et l'éclairage est un peu plus intense. Par contre, l'ambiance relaxe y règne toujours.

Merci aux profs de Pratique pro qui s'assurent de maintenir une certiane fébrilité "professionnelle" dans un environnement ludique.

photo Martin Benoit

Vernissage du Lux

source Infopresse

Le dévoilement des gagnants de la 11e édition concours des professionnels de la photographie et de l'illustration au Québec aura lieu au Musée Juste pour rire, le mercredi 1er octobre 2008. L’exposition des gagnants se poursuivra jusqu’au 15 octobre.

Les pièces gagnantes seront aussi présentées dans le magazine Grafika, édition spéciale Lux, et seront diffusées sur le site Internet du concours. Le magazine sera en vente lors de la soirée.

Vernissage de l'exposition Lux
Mercredi 1er octobre 2008
Musée Juste pour rire, 5e étage
2111, boul. Saint-Laurent, dès 18h, entrée gratuite

mercredi 24 septembre 2008

Un sténopé géant au Monument National

source Guy Glorieux

A l'occasion des Journées de la Culture, UMA, la maison de l'image et de la photographie s'est associée avec l'artiste-photographe Guy Glorieux pour installer une vaste Camera Obscura au Monument National les vendredi et samedi 26 et 27 septembre.

La Camera Obscura est un espace obscur qui - à l'instar de l'oeil humain - permet de capter sur ses parois l'image inversée du monde extérieur par le truchement d'une petite ouverture circulaire. Selon que cette ouverture sera ou non dotée d'un objectif en verre, ce sera un appareil photo ou un appareil à sténopé. Dans le cas présent, la Camera sera une chambre à sténopé. Elle sera assez vaste pour permettre à plusieurs personnes de se déplacer confortablement à l'intérieur, comme s'ils étaient à l'intérieur d'un appareil à prise de vue.

Ce sera une occasion unique pour les visiteurs de voir de leurs propres yeux la féérie de ce mode de création visuelle et de l'imagerie au sténopé. Ils pourront se familiariser avec la plus ancienne technique de "photo-graphie" (c'est-à-dire "écrire avec la lumière"). Une technique qui remonte à la plus haute antiquité mais dont le principe ne fut véritablement expliqué pour la première fois que par Léonard de Vinci au XVIe siècle. Ils pourront aussi découvrir le monde de la rue St-Laurent, tel qu'il se présente en face du Monument National, flotter à l'envers dans une vaste tente obscure installée pour la circonstance.

Ce sera aussi une occasion unique de discuter avec Guy Glorieux des immenses photographies au sténopé du paysage urbain Montréalais qu'il crée "ex nihilo" en camera obscura depuis des sites importants de la métropole. Les visiteurs pourront voir une de ses oeuvres affichée au mur du café du Monument National, ainsi que d'autres oeuvres des photographes Gabor Szilasi et Mia Donovan présentée par UMA jusqu'au 15 décembre à l'occasion de l'exposition Le Coin.

Monument National
Vend + Sam de 11 h à 16 h
1182 Boul St-Laurent
coin René-Levesque
Montréal
514-871-9883

15 000 km à l'Agora du Vieux demain soir

Demain soir, jeudi, aura lieu le vernissage de cinq ex-étudiants du Vieux en photo.
Cette exposition réunira le travail fait à l'étranger durant l'hiver 2008 par ces étudiants qui étaient, soit en Belgique, soit en Chine.

Michaël Boisvert, Marie-Michelle Duval-Martin, Ognian Gueorguiev, Laurence Poirier et Joannie Verreault. Du 22 au 27 septembre à l'Agora du Vieux (255 Ontario Est). Vernissage le 25 à 17:30.

photo Ognian Gueorguiev

Grosse journée hier

Hier, le 23, ce fut une grosse journée pour le secteur des nouveautés en photographie.

Viencent Laforet a mis en ligne son film réalisé avec la 5d mkII. Ce film met en évidence les qualités des hors foyer disponibles en photographie 24 x 36 relativement au cinéma 35mm (18mm x 24mm); les focales étant plus longues en 24 x 36 à perspectives égales, on se retrouve, à ouvertures égales, avec moins de profondeur de champ. Depuis que la vidéo semi-pro s'est développée, les vidéastes cherchent des solutions pour obtenir de beaux bokhés et de la faible profondeur de champ jusqu'à inventer les dispositifs DOF. Si vous avez le temps, faites la sommation du prix de l'équipement utilisé par Vincent pour faire son film. Petit-moyen budget...

Adobe lançait officiellement Photoshop CS4. Moins cher (environ 650$) si vous ne faites que du "Photoshop" avec, mais si vous utilisez les nouvelles fonctionnalités 3D, c'est un peu plus cher et assurez-vous d'avoir la carte graphique avec le bon GPU.

Phase One, la polygame, se marie de nouveau avec un gros joueur et l'élu de son coeur est Leica. Leica annonçait aussi sa nouvelle concept-caméra la S2 une caméra moyen-moyen format. Une caméra du genre slr avec un capteur entre le capteur 24 x 36 et les capteurs des dos moyens formats. 37 mp et un prix à découvrir. Qu'est-ce que ça signifie? On tournaille autour du 30 mp avec la 1Ds mk III, la Alpha 900, la future D3x, les dos Phase One, Hasselblad/Imacon, etc. Avons-nous un problème de résolution? Est-ce que "more is better"? Il est certain que la technologie évoluant, on se retrouvera d'ici peu avec beaucoup de pixels et probablement du 16 bit natif et des ordis avec beaucoup de ram et beaucoup d'espace de storage pour gérer tout ça. Pourquoi pas? Ma question est, est-ce des pixels significatifs porteurs d'informations ou est-ce simplement plus de pixels avec plus de data? À l'époque du 4x5, on avait plus d'information sur cette surface, mais était-ce utile de faire toutes nos prise de vue sur ce format? On connait la réponse et c'est pour ça que divers formats existaient et avaient leurs places. Souhaite-t-on nous une solution universelle?