dimanche 30 décembre 2012

Mythes et légendes relativement aux capteurs

Capteur de Canon 1D mkII facteur 1,3x. photo Martin Benoit

Plusieurs mythes et légendes persistent relativement aux performances des capteurs.

Peter van den Hamer revisite les résultats de DxOMark pour nous les rendre digestibles.

Un très long texte qui est nécessaire pour bien comprendre une analyse encore plus longue sur le site de DxO. Nous y apprenons, entre autres, plusieurs faits intéressants.

Voici le distillat du distillat:

-La Nikon D800 est la meilleure caméra, supérieure au super dos IQ180 qui vaut une fortune. 
-La Nikon D600 est peut-être le meilleur rapport performance prix.
-Nikon devance Canon depuis un moment au niveau qualité du fichier.
-Les caméras équipées de capteurs Sony ont une longueur d'avance sur leur compétition.
-Canon a une nouvelle stratégie de fabrication de capteur qui devrait voir le jour bientôt.
-Des caméras à petits capteurs se comportent comme des caméras plein capteur d'il y a quelques années.
-La question de la résolution n'est pas une question primordiale depuis que nous avons assez de résolution (15 mp et plus), la qualité du fichier est plus importante.
-La qualité optique, et savoir comment l'exploiter est de plus en plus importante comme au temps de la pellicule.
-Les capteurs ont dépassé la très grande majorité des pellicules au niveau résolution.
-A profondeur de champ égale, il n'y a pas de gain à utiliser un grand capteur, car il faut utiliser une plus petite ouverture pour obtenir la même esthétique (profondeur de champ) et par le fait même on augmente le bruit (ayant à utiliser un ISO plus élevé) et on diminue alors la plage dynamique.
-Étonnamment, il semble que le seul intérêt des gros dos numériques est la résolution si elle est vraiment nécessaire. Toutes les fois que l'on rééchantionnne le fichier, on ne gagne pas vraiment en terme absolu de qualité d'image. J'aurais tendance à conclure qu'une image au cadrage final sur une D800 fait quasiment la même chose pour une fraction du prix si jumelée à une excellente optique qu'une image faite sur un gros dos numérique cadrée « librement ».
- Si on considère l'utilisation de hauts ISO, les derniers Canon semblent s'en sortir mieux que les Nikon au niveau plage dynamique.
-Le meilleur ISO sur le marché, semble encore être la vieille Nikon D3s.
-Les gros dos numériques sont supérieurs à faible ISO afin de mieux discriminer les couleurs. C'est probablement dû aux filtres de séparation plus sélectifs devant les pixels, ce qui expliquerait leurs faibles performances a haut ISO, mais leur habilité à mieux distinguer les couleurs. Plus les filtres du motif Bayer sont foncés, plus la capacité à nuancer les couleurs est élevée. Dans les faits, il semble qu'ils devraient produire des fichiers d'une qualité supérieure à ce qu'ils produisent présentement considérant où en est la technologie, sans parler de leur prix...

Qu'elle est la bonne caméra pour vous? Pour plusieurs, c'est la caméra qui produit le meilleur fichier dans la majorité des situations utilisées avec les objectifs que l'on possède déjà. Migrer de monture est une décision majeure et la domination d'une marque de caméra est éphémère. Le simple fait de posséder une 400mm ou une 300mm f2,8 peut-être déterminante ou encore une collection d'objectifs à bascule et décentrement. Canon dépassait de beaucoup Nikon jusqu'en 2007 et ensuite vice-versa... De plus, une caméra n'est pas qu'un fichier, c'est une ergonomie, une robustesse, une famille d'objectifs et d'accessoires, une démarche. Photographier au Leica M9 n'est pas le même geste que de photographier au Canon 1Dx. En photographie publicitaire, on n'est pas en train de faire une démarche, mais en train de générer un fichier. Mais, il n'y a pas que la pub. De plus, la pub nécessite parfois d'épater une certaine audience avec du matériel hors du commun,

La bonne nouvelle, c'est que la technologie produit de meilleures images et que le futur est garant d'encore meilleures images. Dans mon cas, j'hésite souvent à trimbaler ma Lumix LX5 quand je sais que j'aurai mon iPhone 4s, qui produit souvent des images comparables sous plusieurs aspects. Ma Canon 7D gagnerait bien en ISO élevés que j'utilise fréquemment.

Loin sont les jours où l'excitation était à l'apparition d'une nouvelle pellicule qui gérait mieux les températures de couleur (Fuji Reala) ou mieux, les hautes lumières (Ilford Delta) et ce, une fois aux 20 ans... Par contre, on angoissait moins à savoir si nous avions le matériel optimal pour faire notre travail. Voyons cette effervescence technologique comme une plus value à notre métier où les limites sont constamment repoussées. Qui aurait cru que l'on aurait visionné des émissions de télé HD tournées avec des caméras valant 400$? (GoPro Hero 2 et 3). La démocratisation de la technologie a ses avantages et ses désavantages. Il y a plus de joueurs sur la patinoire, il faut donc exceller encore plus. Nous sommes tous gagnants à exceller, mais ça peut devenir épuisant à certains moments.

Bonne Année.

mardi 18 décembre 2012

Concours Rodéo 5

source CAPIC


La CAPIC organise sa 5e édition annuelle du concours de la photographie et d'illustration étudiant Rodéo5 ! Ce concours récompense les jeunes innovateurs dans les professions de la photographie et l'illustration au Canada. 
  
Les étudiants à travers le pays s'inscrivent pour avoir la chance de gagner des prix dans les catégories de photographie et l'illustration, ainsi que la reconnaissance dans cette industrie. Les gagnant(e)s du concours Rodéo5 verront leur travail affiché sur le site Web de la CAPIC et au cours du gala des prix.  

Aidez la CAPIC à promouvoir les talents et la créativité des étudiants, et transmettez cette information à vos réseaux d'étudiants!

Le concours débute le 17 décembre 2012.
La date limite pour les soumissions est le 1 février 2013 à 12h00   


Il y a des opportunités de promotion variées dans l'industrie pour tous les  gagnants. De plus chaque gagnant recevra: 

Premier prix           750,00$
Deuxième prix       350,00$
Troisième prix :     150,00$

Les 30 premiers gagnants seront mises en vedettes sur le site Web de la CAPIC et lors de la Cérémonie de remise des prix.

dimanche 16 décembre 2012

Le film est mort, vive le film

J'ai tendance à craindre la disparition des procédés argentiques dans un avenir incessant. La quantité d'excellents procédés et matériaux argentiques que j'ai vus disparaître depuis les 30 dernières années me décourage. Vous avez beau être passionné et posséder les appareils argentiques les plus intéressants, si les fabricants cessent de fabriquer un certain format de pellicule ou un produit chimique stratégique à la réalisation du procédé, bye, bye votre caméra et votre passion de ce format ou de ce procédé.

Nous vivons, par contre, une renaissance de l'intérêt pour l'argentique. Renaissance temporaire ou qui perdurera? Certaines compagnies s'efforcent de faire survivre la technologie dans la mesure où ce n'est pas trop onéreux. On ne verra pas le procédé Kodachrome revenir ou encore la pellicule Kodachrome. On voit certains types de film Polaroid revenir après d'impressionnantes acrobaties.

Kodak, qui est sur le respirateur artificiel, vient de sortir une application (Kodak Professionnal Film Film Photography App) qui vous indique où trouver certains types de films et où les faire développer. Kodak a aussi lancé la Vison 3, une nouvelle pellicule Super8 au grain plus fin et à la latitude étendue. Il y a un marché pour l'argentique, il faut le rationaliser et ne pas espérer les mégas-profits des années 60. Y a-t-il cette volonté chez les actionnaires de ces géants de la pellicule? Dans quelle mesure la pellicule peut-elle être artisanale?
 

En espérant que l'engouement persiste, que les pièces stratégiques de caméras soient encore trouvables, que les fabricants de pellicules, papiers et chimies photographiques conservent un catalogue intéressant et pertinent, on a encore de beaux jours devant nous.

Il n'est pas légitime d'espérer qu'un procédé qui était marginal à son heure de gloire survivre même s'il est incroyable à nos yeux. Certains papiers, comme le Medalist, l'Ektalure ou encore le Matrix Film ou l'Ektapan, n'ont jamais été la vache à lait de Kodak, ils ne reviendront pas, mais nous allons peut-être découvrir des papiers européens intéressants fabriqués en moindre nombre, mais de qualité intéressante.

Une aventure à suivre.

dimanche 9 décembre 2012

Trop facile de juger

C'est trop facile de juger le photographe dans cette histoire. Sans vouloir courir à sa rescousse, je crois, que comme dans toutes situations de prise de vue, il faut avoir une compréhension globale du phénomène.

La prémisse dans cette page couverture, c'est que le photographe aurait pu aider et le fait qu'il ait pris une photo le rend coupable. Coupable d'avoir pris la photo? Coupable de ne pas avoir aider? Coupable de l'avoir soumise au New York Post? Coupable d'avoir poppé son flash?

Il faudrait voir la vidéo de surveillance de la plateforme pour mieux comprendre et encore.

Nous sommes rapides à condamner et juger des images d'événements où nous n'y étions pas. Et les médias et les commentaires au bas des articles de renchérir. Nous a-t-on montré la vidéo de surveillance de l'incident qui a causé la mort de Hamel et Limoges à Montréal. Semble-t-il qu'elle existe. Des fois une mise en contexte "objective" peut aider. Qu'en est-il de tous les autres voyageurs sur la plateforme qui ont assisté à cet incident à New York? Leur "chance" c'est qu'ils n'étaient pas photographes professionnels. 

En espérant ne jamais me retrouver dans une telle position et en espérant prendre la meilleure décision possible.

mardi 4 décembre 2012

Mardi et jeudi occupés


Ce soir, lancement de l'expo de Jacques Nadeau "Carré rouge" à la Maison du développement durable, 50 rue Sainte-Catherine Ouest à partir de 17 h. Jacques se prêtera à une séance de dédicaces de 18 h à 19 h.

Party de Noël CAPIC au Pourvoyeur à partir de 18 h, 184 Jean-Talon Est. Cet événement est ouvert à tous : photographes, étudiants, DA, assistants, stylistes, maquilleurs, coiffeurs et amis sympathiques (dixit CAPIC).

Jeudi soir 17 h vernissage des 25 ans de l'Agence STOCK à la Maison de la Culture du Plateau. (source Jean-François Leblanc)

Jeudi soir 17 h vernissage des 25 ans de l'Agence STOCK à la Maison de la Culture du Plateau. (source Jean-François Leblanc)

L’exposition a été conçue par les étudiants en Technique de communication dans les médias, option publicité du Cégep de Jonquière. Elle propose également une vidéo réalisée par Loriane Richard et Romane Le Gallou, étudiantes en ATM. 

L'exposition se poursuit du 4 au 19 décembre. (source www.lamdd.org)

Le collectif célèbre les 25 ans de sa fondation cet automne en invitant les photographes ayant collaboré avec le collectif depuis 1987. 
Pour ce faire, 12 des photographes qui ont croisé le chemin de Stock sont réunis le temps d’une exposition itinérante.

LES PHOTOGRAPHES PARTICIPANTS :
• Jean-François Leblanc • Caroline Hayeur • Marie-Hélène Tremblay • Miguel Legault •Jean-Eudes Schurr • Josué Bertolino 
• Benoit Aquin • Normand Blouin • Robert Fréchette • Laurent Guérin • Hubert Hayaud • Horacio Paone •

EXPO 2. – Du 6 décembre 2012 au 6 janvier 2013
Agence Stock Photo @ maison de la culture Plateau-Mont-Royal
Vernissage : le jeudi 6 décembre 2012 à 17h
465, avenue du Mont-Royal Est (Métro Mont-Royal)
514 872-2266 – www.accesculture.com