jeudi 30 août 2018

La dure réalité de vivre non connecté avec une Sony A7SII

C1, C2 et C3 personnalisable. Photo Martin Benoit
La réalité me rattrape et le rêve s'estompe un peu. Vivre avec des objectifs non électroniquement reliés au boîtier à son prix sur une A7SII. Même si ces objectifs sont parmi les meilleurs.

Quelques exemples de réalités à affronter. Lorsque vous changez d'objectif, il est important d'aller indiquer manuellement au boitier quelle est la focale que vous utilisez de sorte que le système de stabilisation du capteur se comporte adéquatement. À cette fin, j'ai assigné le bouton C2 près du déclencheur à cette tâche au lieu de naviguer un labyrinthe de menus. Reste qu'il ne faut pas oublier si vous voulez que la stabilisation soit optimale.

Faire la mise au point manuellement avec un objectif non relié impose que vous vous fiiez à ce que le viseur vous présente ou que vous zoomiez dans la prise de vue pour valider précisément si c'est à point. Dans le cas de prise de vues réalisées à ouvertures intermédiaires, la profondeur de champ peut être suffisante et ce peut être OK. Dans le cas de prise ce vue à pleine ouverture et faible profondeur de champ, la moindre erreur et vous êtes à côté de la mise au point. Valider en zoomant implique que vous activiez ce mode (j'ai assigné le bouton C3 à cette tâche) et que vous vous contentez du champ présenté au centre de la composition ou qu'à l'aide de la molette arrière, vous naviguiez jusqu'à la portion de la composition qui vous préoccupe. Toutes ces opérations requièrent de la manipulation et du temps. Quand vous avez passé les quinze dernières années de votre vie à appuyer sur un bouton pour que l'autofocus fasse le travail à votre place, c'est un peu frustrant et ralentissant au début. Ultimement la mise au point est très précise et sécurisante, mais il faut apprendre à faire cette chorégraphie rapidement.

En ce qui a trait à la fonction "peaking" qui permet d'illuminer le pourtour à point de sorte à accélérer la procédure de mise au point, il est tellement "ostentatoire" dans le viseur que vous avez l'impression de ne plus juger les expressions sur les visages tant le pourtour est accaparant même au réglage minimal. De plus, le peaking accroche sur des pourtours contrastés même s'ils ne sont pas vraiment à point. Il faut apprendre à lire le peaking de cette caméra. Je ne suis pas certain qu'en mode photo je vais continuer à l'utiliser. J'ai fait quelques centaines d'images avec et quelques centaines sans et je suis toujours ambivalent.

À suivre.

lundi 6 août 2018

Projet Hurrell partie 7

Voici un très beau montage qui raconte d'un autre point de vue la session Hurrell du printemps.
Réalisé et monté par Jean-Marc Laliberté Pareja, finissant au programme.