jeudi 31 janvier 2008

La "grosse chip" de 25 mp de Sony

Impossible de ne pas parler de la nouvelle "grosse chip" de Sony. Toute la journée d'hier a été remplie de spéculations autour de ce nouveau prodige sur le web.

Sony présentait l'an dernier à PMA un prototype de capteur 24mm x 36mm. Ce capteur présumait de l'apparition d'une caméra "full frame" chez Nikon, qui fait appel à Sony depuis plusieurs années pour leurs capteurs. Comme de fait, la D3 fait son apparition à l'automne de la même année. Tous attendent la D3x, version moins rapide mais à plus haute résolution, pour compétitionner avec la 1Ds mkIII de Canon à 22mp et rester dans la tradition Nikon en terme de séquence de développement.

Cette nouvelle chip présente 25mp avec une taille de photosites d'environ 6 microns. De plus, selon les analystes, elle offrirait une très grande sensibilité abstraction de la taille de ses photosites un peu comme la D3 qui offre d'excellents ISO élevés. La puce garnira probablement le prochain slr de Sony présumé le A900 et sera produite à grande échelle pour équiper les caméras de tierce parties.

On peut présumer un ralentissement dans les ventes de dos numériques moyen format pour un moment considérant la lente progression des améliorations versus prix que l'on peut observer dans ce secteur.

Des fichiers de cette résolution à fort "bittage" (12 bit/px) impliqueront de larges mémoires tampons et un processeur interne des plus rapide pour offrir un peu de service. Les cartes mémoires devront suivre en ce qui a trait aux tailles et rapidités. Ce qu'il reste à voir est, quelle tranche du marché équipera ses appareils avec de tels capteurs. À observer le prix et le marché visé par les caméras Sony Alpha 700, on peut supposer que des caméras "amateurs avancés" utiliseront ce capteur et pour un prix sous les $2000 pour le boîtier. Nous verrons donc la fin du discours que la résolution est insuffisante et que les pixels sont apparents, mais nous allons découvrir la limite de nos optiques un peu comme ce qui est arrivé lors de l'introduction du film TMax-100 pour ceux qui étaient là.

mercredi 30 janvier 2008

Nikon produit un objectif 24 mm à bascule et décentrement



Enfin, Nikon offrira un objectif de courte focale pour contrôler la perspective et la mise au point. Nikon avait déjà une 28mm qui offrait le décentrement, mais aucune solution en terme de positionnement du plan focal. Seul Canon offrait de tels objectifs. Avec cette 24 mm, les photographes d'architecture utilisant la D3 ou encore leurs caméras à capteurs de format DX pourront entrer dans l'univers des Scheimphlug et des anti-Scheimphlug.
photo Nikon USA

mardi 29 janvier 2008

Getty Images en vente

L'action de Getty étant toujours à la baisse, la compagnie est maintenant en vente selon le New York Times. Les analystes concluent que le marché des images libres de droit d'auteur, combiné à la baisse de clients due à la création de conglomérats sont responsables du déclin de la valeur de l'action.

Pont JC partie 9

panorama de Ognian Gueorguiev (étudiant finissant), cliquez sur l'image

Oranges versus tomates (P25+ vs 1Ds mkIII) part 3 (opinion)

Hors foyer généré par un objectif 85mm f1,2 à 1,2 sur un capteur 24mm x 36mm, photo Yann Ostiguy

Comparer ces deux types de dispositifs de capture est un mandat indéfinissable. Comme mentionné précédemment, c’est comparer des oranges avec des tomates. Voici quelques approches plausibles pour effectuer une telle comparaison:

-considérer la question que du seul point de vue de la performance fichier, c'est-à-dire ne considérer que la qualité des pixels générés par le dispositif et déterminer lequel est le plus exploitable pour des fins professionnelles.

-tenir compte de l’investissement financier que chacun des dispositifs implique et porter un regard global sur l’usage des immobilisations financières dans un contexte d’une pratique professionnelle. Par exemple, tenir compte de l’usage et des profits imputables aux sources d’argents disponibles par le choix d’une plateforme versus une autre. Si un dispositif vous coûte $20 000.00 de moins que l’autre, comment allez-vous faire fructifier photographiquement les sommes «économisées».

-comparer l’ergonomie des plateformes

-comparer la pérennité et le service après-vente des diverses solutions

-tenir compte de la versatilité d’un système versus l’autre et des marchés potentiels ouverts par cette versatilité et son coût d’y avoir accès.

-la linéarité des couleurs sans avoir à générer un profil spécifique. Nous pourrions inclure la comparaison des gamuts, et ce, à divers ISO

-comparer les résultats en fonction des logiciels d’ouverture des fichiers RAW.

-les conséquences optiques inhérentes à chacun des dispositifs. Par exemple, à cadrage et perspective égale, l’utilisation d’un grand capteur requiert une focale plus longue ce qui implique qu’à ouverture de diaphragme égale la profondeur de champ sera moindre. Ce peut être considéré comme un avantage dans le cas de portraits où un hors foyer «précoce» nous permettra de ne pas souligner un arrière-plan douteux. Ce peut être considéré comme un désavantage dans la perspective où pour obtenir une profondeur de champ équivalente on nécessite un ou deux crans de plus fermé sur un grand capteur ce qui signifie un investissement dans une puissance totale de flash supérieure.

-Considérer le «statut» que l’utilisation d’une plateforme plutôt qu’une autre génère chez le client. Un aspect ici très sensible et très difficilement mesurable. Dans quelle mesure, le fait d’utiliser un dos de haut de gamme attire et rassure le client au point de choisir ce photographe plutôt qu’un autre sur ce critère uniquement. Selon mes conversations avec divers intervenants du milieu, ce point est entouré d’un flou artistique prononcé.

J’ouvre une grande parenthèse ici. Il fut une époque où posséder un Nikon pro (genre F4) avec 5 bons objectifs, un Hasselblad avec 3 bons objectifs et une chambre 4x5 Sinar ou Linhof avec 3 bons objectifs vous permettaient de remplir les besoins de 98% des clients sérieux. Le client ne questionnait pas le photographe sur la série de ses objectifs Schneider et l’année d’achat de sa chambre 4x5. Tout ce matériel de haut de gamme était dispendieux et représentait un investissement important pour le photographe qui étalait le remboursement de ce matériel sur une dizaine d’années ou plus encore. De nos jours, l’investissement est incomparable et la pérennité du matériel est éphémère en relation avec le matériel argentique. De plus, et c’est là que c’est douloureux, nous développons une incertitude à l’égard de notre «edge» en terme de compétitivité. Les marchés étant en mutation rapide ces temps-ci, chaque investissement peut-être déterminant d’une évolution ou d’une chute d’où l’importance d’investir judicieusement. Si vous êtes de ceux à l’extrémité droite de la répartition gaussienne du succès photographique (je fais référence ici au succès financier), la question ne se pose peut-être pas ou à une échelle moindre, mais si vous n’êtes pas si chanceux, ces options peuvent devenir déterminantes.

Peut-être, somme-nous mûre pour un changement de paradigme dans nos stratégies de mise en marché et vraiment souligner le fait que ce qui est engagé est le photographe plutôt que son équipement. Le prix à payer pour ce changement est d’avoir un produit unique de qualité et différent à offrir. Cela nécessite un renouvellement constant de sa vision et implique un effort créatif sans précédent. Est-ce que le client est vraiment à la recherche d’une vision ou dans beaucoup de cas est-il lui aussi à la recherche de faire l’ouvrage à moins cher? Y a-t-il un vrai marché pour la «qualité» ou sommes-nous dans une ère du «fast food» photo?

Oui, ce qui est apprécié chez les grandes agences est aussi en transformation et peut-être qu’ils ne sont plus aussi sensibles à la qualité technique qu’avant et que les impératifs économiques jumelés aux besoins d’être remarqués mènent le client à toutes sortes de considérations nouvelles pour le photographe «traditionnel».

Ce qui serait triste est que le fardeau financier imposé par les investissements requis afin d’actualiser son matériel soit un frein au développement visuel de la profession et que les «jeunes bougalous plus fous» imposent leur vision et approche.

J’enseigne à ces jeunes bougalous et je leur souhaite le meilleur des mondes. Ils ne pourront définitivement pas avoir accès à court terme à ces plateformes haut de gamme, que devons-nous leur dire?

Small is Beautiful

source Pierre Manning

Mercredi, le 6 février prochain à 17:30, aura lieu le vernissage d'une expo photo d'une quinzaine de photographes à la galerie SAS au 372 Ste-CAtherine ouest (Belgo), espace 416.

Une quinzaine d'artistes ont osé revisiter leur travail et sonder de nouvelles voies de création pour s'offrir à cet éloge du miniature. L'art du petit format envahit donc nos vastes espaces avec une cuvée d'oeuvres aussi inédites que le rapport qu'elles proposent.

Artistes:
Anadama
Isa B
Simon Bergeron
Carlito Dalceggio
Amélie Desjardins
Natasha Doyon
Peter Gnass
Valérie Graftieaux
Jean-François Gratton
Lucie Hamel
David Holden
Francis Kerdevez
Jaber Lutfi
Renata Morales
Suzanne Saint-Pierre

dimanche 27 janvier 2008

La fortune à la portée de tous (opinion)

publicité Kodak autour des années 1900

Il y a quelques semaines, un inconnu a publié sur ce blogue un article intéressant portant sur un chemin rentable pour faire de l'argent rapidement avec la photographie.

Il faut croire que cet article a su susciter votre intérêt, car 6 personnes ont déjà commenté le billet.

Voici mon opinion en la matière: La photographie (le fait de prendre des photos) n'appartient pas seulement aux "vrais" photographes et faire de l'argent avec ce geste, de même. Nous avons tendance a nous approprier la profession, car nous en bavons à y survivre et quiconque n'en bave pas et choisit un raccourci ne mérite pas notre respect. Peut-être parlons-nous de la Photographie avec un grand "P"? ... Je ne suis pas de ceux qui mettent la photographie sur un piédestal même, si depuis plus de dix-huit ans, je bave pour faire des étudiants plus responsables en tant que photographe et citoyen. Y a-t-il un geste photographique plus noble qu'un autre? Photographier une boîte de soupe Campbell sur fond blanc est-il plus noble que de faire une pub pour Wall Mart ou photographier la famine dans le Sahel?

Selon votre réponse, vous allez vous situer dans l'éventail d'opinions sur le sujet.
Depuis des années, j'essaie de faire respecter la photographie de mariage dans mon milieu qui ne semble pas y voir une forme de photographie particulièrement noble... Quel est le problème?

Au sein même des photographes d'actualité et de reportage, il y a les paparazzis, les photographes de chiens écrasés et les vrais photographes d'actualités...

À quoi mesure-t-on la "valeur" photographique? Aux sous que nous a rapportés une photo? À la difficulté que l'on a eu à la faire? À notre sincérité et à la valeur sociale de notre démarche photographique? Aux années d'études passées à essayer de maîtriser le médium? Aux prix et mentions reçus pour nos images? Aux nombres de bits du fichier qui a généré l'image? À la quantité de téléchargements sur le web?

Vous voyez où je veux en venir. Si quelqu'un propose une solution plus ou moins valable ou encore une arnaque pour faire de l'argent vite fait via la photographie ou encore en vendant du Viagra™ sur le web, quelle est la différence?

À mon sens, la photographie n'est pas "émasculée " car quelqu'un a trouvé une "passe" pour faire de l'argent sans en maîtriser tout l'"art". Nous sommes dans un libre marché et tous y ont accès. Pour les mêmes raisons que la photo numérique a démocratisé l'accès à la fabrication d'image et nous facilite et simplifie l'existence, nous sommes exposés à ce que d'autres moins "professionnels" en jouissent.

Souvenez-vous quand Georges Estman (fondateur de la firme Kodak) a lancé sa fameuse campagne publicitaire "You Press the Button We Do the Rest", la révolution en matière de démocratisation que cela a créée. Il devait y avoir quelques "pros" qui étaient assez frustrés. Sans cette "démocratisation" on ne saurait peut-être même pas à quoi ressemblait les sociétés d'époque ou encore nos arrière-grands-parents...

samedi 26 janvier 2008

Vente d'équipement photo du département

Si tout est conforme avec l'administration du cégep, le département vendra du matériel photo désuet dans le but d'être apte à recevoir les nouveaux équipements pour l'implantation du future programme ainsi que permettre les nouveaux aménagements.

Des ensembles d'agrandisseurs Beserler 45MX avec tête dichroïque et tête condensateurs, équipés de margeur Saunders 11 x 14, optiques et porte-négatifs seront disponibles. Quelques caméras 4x5 Calumet feront parti du lot.

Nous favoriserons les étudiants du département dans un premier temps.

La vente devrait avoir lieu mercredi le 13 février en après-midi.

Si vous connaissez quelqu'un qui se cherche un E6 Refrema sur le 220 v tri-phasé, laissez le moi savoir.

Canon 5D versus 1Ds mkIII et PhaseOne P25+ (part 2)


Cliquez sur l'image pour en voir une version à 100% (1 pixel fichier pour 1 pixel écran).

Lors de nos tests comparatifs entre la Canon 1Ds mkIII et le dos P25+, Yann Ostiguy photographe, s'est joint à nous et a testé sa Canon 5D équipée de l'objectif 85 mm f1,2.

Pour fins d'analyses, j'ai du laisser l'image de la 5D à sa taille native car cette caméra n'a pas le même nombre de mégas-pixels que les deux autres de 22 mp.

Spécifications:
-caméra Canon 5D de 12,7 mégas-pixels (prix chez Vistek du boîtier $2549.00)
-capteur CMOS de 24mm x 36mm fabriqué par Canon filtré par du bleu-vert-rouge-vert,
12 bits, photosites de 8,2 microns carrés
-ISO 100, f9
-objectif 85 mm f1,2 ($2 099.00 chez Vistek) à f9
-
-MTF sagital/tangentiel combinée pour 30 lpm de l'objectif 85 mm à f9 pour la position des yeux à 10,1mm du centre = ~,70
-le reste de la procédure est identique au billet antérieur (part 1)

vendredi 25 janvier 2008

Douleur nécessaire


Aujourd'hui était le jour des grandes poubelles au département. Un processus qui ne va pas sans douleur. Après discussions et décisions départementales douloureuses et libératrices nous avons enfin décidé de se départir des équipements lourds argentiques hors d'usage.

Nous avons rempli plusieurs chariots de matériel qui, a une époque, nous semblait très précieux. Je vous évite la description de la grande liste douloureuse. Le plus impressionnant était d'observer le vérin hydraulique de la compacteuse écraser en une masse compacte tout ce matériel qui était si choyé il n'y a pas si longtemps. Progrès oblige...

Ne soyez pas inquiet, ce qui était fonctionnel sera vendu ou donné.

Encan de vieux kodaks le 6 février


Pour les amoureux de vieilles caméras (et moins vieilles caméras), il y aura un encan le mercredi 6 février à Montréal qui réunira une assez grande collection de caméras et accessoires anté-1900 jusqu'à la fin des années 80.

mardi 22 janvier 2008

Le spam frappe de nouveau

Ce blogue s'est encore fait "spammer" ce matin. J'ai donc retiré la possibilité de publier directement sur le blogue.

Pour ceux qui désirent publier un message, envoyez-moi un courriel personnel et je publierai le message moi-même.

lundi 21 janvier 2008

Pont JC partie 8

La saga du pont JC continue. Si j'avais vraiment été courageux, je serais sorti, hier matin, par moins 20, photographier sans nuages le lever du soleil du bout de la péninsule de Pierre-Louis.

J'aurais peut-être capté le fameux moment doré où le bord des édifices brille et le pont s'illumine sans humidité au dessus du fleuve.

Je suis resté au chaud à la maison et j'ai exploré, grâce au logiciel Microsoft Flight Simulator 2004 A Century of Flight, quel serait un point de vue intéressant si je n'avais aucune restriction de point de vue. Il est facile, à l'aide du GPS et de l'altimètre intégré, de trouver spatialement exactement un point de vue où tout s'orchestre harmonieusement les uns avec les autres. Je peux même spécifier la date et l'heure pour m'assurer que la lumière frappe tout correctement. Je ne suis pas encore un bon pilote, mais je vais vous produire d'ici peu un excellent point de vue sans pour autant m'écraser dans le fleuve...

samedi 19 janvier 2008

Portraits corporatifs et lecteur DVD


David Tejada présente son flux de travail pour effectuer des portraits corporatifs où l'usage d'un lecteur DVD portatif s'avère efficace pour présenter ses résultats aux clients.

Nathalie Daoust expose

source: École d'art d'Ottawa

La Galerie de l’École d’art d’Ottawa est fière de présenter l’exposition photographique de Nathalie Daoust, Entre Quatre Murs, Berlin, du 17 janvier au 10 février 2008.
Ottawa (Ont.), le 8 janvier 2008 – La série de portraits en trois dimensions, « Entre Quatre Murs », dévoile 30 fenêtres qui s’ouvrent sur plusieurs univers imaginaires illustrant la vie de tous les jours.
Depuis qu’elle a fait ses toutes premières expériences photographiques, Nathalie Daoust a toujours photographié les comportements humains dans des milieux variés. En mettant surtout l’accent sur le désir des humains d’échapper à leur condition pour vivre dans un monde de fantaisie, elle crée des atmosphères pour explorer la frontière entre réalité et fantaisie. Pour son plus récent projet « Entre Quatre Murs », elle a photographié les personnes dans leur chez-soi, dans leur décor de tous les jours, afin de saisir des moments d’intimité. Nathalie se sert du contraste entre des intérieurs berlinois d’avant la Seconde Guerre mondiale et les femmes contemporaines pour créer des scènes étranges hors du temps qui procurent une mélancolie d’un monde disparu.
Pour ce thème, elle a développé une technique consistant à imprimer plusieurs éléments d’une image sur différentes couches séparées de film orthochromatique. Elle superpose et réarrange les pièces de l’image, tout en laissant un espace d’air entre chaque couche, de sorte que l’image devient finalement tridimensionnelle et à nouveau complète. Cette recomposition de l’image dans l’espace agit comme un casse-tête transparent qui révèle l’inconnu, et peut-être même un aspect imaginaire de la personne.
Vous êtes invité au vernissage qui aura lieu le jeudi 17 janvier 2008 de 17 h à 20 h à la Galerie de l’École d’art d’Ottawa.
Ottawa School of Art/École d’art d’Ottawa
35 rue George Street
Ottawa, ON K1N 8W5
T 613.241.7471 F 613.241.4391
Personne-ressource : Katie Ingrey ou Elizabeth Kim au 613.241.7471, poste 26, ou à marketing@artottawa.ca

Le débat du copyright au New York TImes

pour ceux qui croient qu'il n'y a que ce blogue qui "dramatise" la situation du copyright, allez jeter un coup d'oeil sur le blog du New Your Times dédié à ce chaud sujet.

Un éditeur photo congédié

L'éditeur photo du magazine Golfweek a été congédié pour avoir publié ce cover controversé en relation avec Tiger Wood le golfeur de réputation internationale.

Il faut comprendre ici la stigmatisation autour de l'usage d'un tel noeud envers un certain volet de la population dans le sud des États-Unis.

Voir l'article au complet.

Matthieu frappe encore


Notre ami Matthieu Lambert couvrait le Salon de l'auto la fin de semaine dernière. Une première expérience pour lui qu'il décrit bien dans son blogue.

Un mélange complexe d'éclairages qui cause souvent de problèmes insurmontables.

Une belle première expérience bien planifiée.

photo Matthieu Lambert

Haïti, Comment ça-va?


Hier soir, à la Tohu, avait lieu le vernissage de l'exposition Comment ça-va? sur Haïti. Une rétrospective de photographies prises par Jean-François Leblanc et Caroline Hayeur sur une période de presque vingt ans.

Une foule de plus de cent personnes ont défilé devant la grande quantité d'images qui couvrent divers volets du pays, allant des prisons où les adolescents sont mélangés aux adultes, aux élections présidentielles, aux travailleurs "esclaves" haïtiens en République dominicaine.

Un regard émouvant sur cette société complexe et désoeuvrée près de chez nous et souvent incomprise.

vernissage à la TOHU, photo Martin Benoit

jeudi 17 janvier 2008

La fortune à la portée de tous : la photograhie

publié par anonyme
Mon ami m' envoyé le lien d'un site l'autre jour pensant me faire plaisir : http://www.photo-argent.com/?a_aid=6528f7c0&a_bid=302853b3 J'y ai vu la concrétisation de tous les "Ouin, mais tant qu'à ca mon cousin Rodrigue yé capab' lui avec d'en faire des phôtô avec son Kôdak nimirique!" Le gars propose carrément à monsieur tout le monde de "[démarer] votre propre business en photographie". Il prétend qu'avec ses ateliers, n'importe qui est capable d'être au même niveau qu'un photographe professionnel, ya rien là. Démocratisation de la photo du au fait que les appareils sont de plus en plus performants et de plus en plus automatiques? Peut-être, mais ça m'a quand même rappeller la discussion qu'on avait eu en PP1 concernant les multi-discipline où quelqu'un avait avancé qu'on serait peut-être prêts à accepter une moins bonne qualité si on peut payer moins cher... Je ne sais qu'en penser. Création de concurents sérieux dû à des technologies accessibles et performantes, déterioration de la qualité exigée en vue au profit d'une économie d'argent ou une simple arnaque pour rouler les gens comme il y en a beaucoup sur internet?

Expo de Benoit Aquin et Patrick Alleyn

Exposition de photos : Territoires sous pression
Deux photographes de presse, Benoit Aquin et Patrick Alleyn présentent pour la dernière semaine les deux premiers chapitres de leur documentaire photographique sur les plus grands chantiers de sauvetage des écosystèmes du monde, avec le Dust Bowl chinois et La guerre — ou la paix — du Nil bleu.
Jusqu'au dimanche 20 janvier 2008
Maison de la culture du Plateau Mont-Royal
465, avenue du Mont-Royal Est
Téléphone: 514-872-2266
Heures d'ouverture:
Mardi, mercredi, jeudi: 13h à 19h
Vendredi, samedi, dimanche: 13h à 17h

c.f. FPJQ

La légitimité du droit d'auteur remise en question


Encore une fois, la légitimité du droit d'auteur est remise en question.

Le 30 janvier, aura lieu devant le palais de justice de Montréal un rassemblement pour l'ouverture du procès de Gérémi Adam pour avoir enregistré sur vidéo des films dans des cinémas Guzzo. Un "événement" a été créé sur Facebook pour rassembler des participants.
Selon ce groupe, "Pirater est un geste politique".

Chris Anderson, rédacteur en chef du fameux magazine WIRED, présente son point de vue sur le futur de la gratuité des biens culturels sur Internet; la métaphore de "la longue traîne".

Stage photo à The Gazette

The Gazette will have a photo intern this year.
If you'r a student, submit 15-25 photographs on a cd with embedded
captions. They're also moving toward video so ideally interested people
can also send two or three examples of video work.
Students are bilingual, but a proficiency in English is important for
writing captions (our work often goes out Canada-wide, unedited).
Send your submissions to Marcos Townsend, Assistant Photo Editor
The Gazette.

PhaseOne P25+ versus Canon IDs mkIII (part 1)

cliquez sur l'image pour la voir à 100%; Amélia de l'agence SPECS; photos Yanick Déry et Martin Benoit


Voici une première image du processus d'analyse de comparaison entre le dos numérique PhaseOne P25+ et la caméra Canon 1Ds mkIII.

Le premier aspect, qui en intéresse plusieurs, est la question de la résolution apparente brute entre les deux systèmes. Si vous cliquez sur l'image ci-haut, vous obtiendrez une vue à 100% que Photoshop produirait si vous ouvriez les images à pleine résolution des deux capteurs. Je ne vous montre qu'un "crop" (indiqué en magenta) de l'image globale.

Données techniques:
-Dos P25+ de 22 mégas-pixels, CCD aux pixels de 9 microns x 9 microns, 16 bits
-surface de capture de 36,7mm x 48,9mm
-mosaïque de capture utilisant un motif de bleu-vert-rouge et un pixel panchromatique non filtré
-boîtier Hasselblad 500 c, objectif Carl Zeiss Sonnar 150mm f4 T* CF à f8
-profondeur de champs à 12' = 0,9'
-MTF sagital/tangentiel combinée pour 30 lpmm de l'objectif 150 à f8 pour la position des yeux à 22,5mm du centre = à ~.67

-Caméra Canon 1Ds mkIII, CMOS de 21,1 mégas-pixels de 6,4 microns x 6,4 microns, 14 bits
-surface de capture de 24mm x 36mm
-mosaïque de capture de type Bayer (rouge-vert-bleu-vert) tous les pixels sont filtrés
-objectif Canon 90mm f2,8 à f9
-profondeur de champs à 10' = 1,9'
-MTF sagital/tangentiel combinée pour 30 lpm de l'objectif 90mm à f8 pour la position des yeux à 10,1mm du centre = ~,87

Données communes
-ISO 100
-format RAW (rawL pour le P25+)
-durée de l'éclair entre 1/1600 et 1/8000 sec (ProPhoto Pro 7A)
-taille relative de la hauteur du personnage sur les deux capteurs identiques à 96%
-détermination de l'ouverture basée sur l'écrétage des hautes lumières du fond identique selon les dispositifs d'affichage d'écrétage qui sont basés sur la luminance moyenne des 3 couleurs par les manufacturiers respectifs des appareils.
-ouverture des fichiers par Adobe Camera Raw version 4,3 basée sur l'obtention des tons de peaux les plus identiques possible tant du point de vue de la luminosité que de la couleur.
-réduction de bruit et gain de netteté complètement désactivés

mercredi 16 janvier 2008

mardi 15 janvier 2008

Vernissage Leblanc-Hayeur, Haïti


Jean-François Leblanc et Caroline Hayeur de l'agence Stock et anciens étudiants au dpt photo du Vieux exposent leurs reportages sur Haïti.

Le vernissage aura lieu ce vendredi à la TOHU.

Petites annonces photo

Différents organismes recherchent des stagiaires ou des employés:

Martine Richard de Oblik communications
514-271-4321

Marc-André Soucy, du journal La Terre de chez-nous
Demande des stagiaires
450-679-8483 poste 7399

PhaseOne P25+ versus Canon IDs mkIII


tests comparatifs au studio de Yanick Déry avec Amélia de l'agende SPECS, photo Yanick Déry

Bientôt sur ce blogue, je présenterai une étude comparative de deux systèmes photographiques similaires. Le dos numérique PhaseOne P25+ (22 mégas pixels) versus la toute dernière incarnation de Canon la 1Ds mkIII (22 mégas pixels). Environ $20 000.00 de différence entre les deux systèmes. Évidemment, c'est comme comparer des oranges avec des tomates, mais il reste que certaines observations s'imposent. Une aventure à suivre.

Quelques annonces

De Julie Laroche:
Julie Laroche recherche un assistant/e pour l'accompagner lors de ses shootings de mariage. La personne devra posséder sa voiture et sera prête à se déplacer en région. Elle paye l'essence et le taux horaire est de 15$/hr. Cet été elle aura entre 8 et 10 mariages.
téléphone est le (514) 727-2749. Son courriel est julie.laroche@hotmail.com et son site est www.fotographiste.com

De Louis Prudhomme:
Dans l'ère du temps, je cherche à partager mon studio ou encore je bougerais bien mes pénates dans un autre studio. Question de rentabilité, de partage de ressources et bien sûr de collégialité.
Voir en annexe un jpeg de mon studio. Avec des informations mieux détaillées.
Au plaisir,

De Martin Roy:
. Petit bureau à louer au centre ville de
Montréal.Très tranquille. Tout services compris
(internet chauffage et électricité) a deux pas du
Métro Berri de Montigny. Service de repas sur place.
75.00 PAR MOIS Contacter Martin Roy au 514 992 4009 ou
courriel camerapointcom@yahoo.ca.

Les Productions CAMERAPOINTCOM
1750 St-André Montréal Québec H2L 3T8
514 992 4009

De Annie Perron:
R E C H E R C H E
Appareils photo pellicule automatique qui fonctionnent pour un projet dans le cadre de ma maîtrise en arts et transmission.
Je vais donner des cours de photos à des ENFANTS, j'ai donc besoin de caméras simples style on/off, du genre qui traînent dans un tiroir et qui ne servent plus depuis... l'arrivée du numérique? Et bien voilà une super occasion de la récupérer!! Attention, je cherche des caméras pellicule et non des numériques. D'ailleurs si vous avez des pellicules qui vont se perdrent, envoyez-les moi aussi! Ça me prends une trentaine d'appareils photo !!! iiiccchhh.... Pour ceux qui sont loin de moi, je m'engage à payer la livraison.
Merci de votre soutien! Faites circuler...
Annie Perron annieperron@gmail.com 418.543.4665
164, rue St-Joseph, Chicoutimi, Qc. G7J 1T6

samedi 12 janvier 2008

Ford interdit la publication d'un calendrier


Le constructeur automobile Ford, vient d'interdire la publication d'un calendrier où l'on peut apercevoir des véhicules construits par la firme ainsi que leurs logos.

Le BMC club (Black Mustang Club) regroupe des amateurs de Mustang qui partagent leur intérêt pour ce véhicule via un forum de discussion où tous les aspects du véhicule et des photos sont partagées. Un club automobile comme bien d'autres. Cette année, ils ont colligé les meilleures douze photos de leurs membres pour en faire un calendrier à partager.

La compagnie Ford considère que la publication d'un tel calendrier ne respecte pas leur marque de commerce et les droits qui y sont associés.

Est-ce un abus du droit d'auteur et du brevet de marque ou est-ce afin d'éviter que quelqu'un d'autre que Ford fasse de l'argent avec un de leur produit. Lorsque vous achtez une voiture, que possédez-vous vraiment?

Merci à Matthieur Lambert pour l'information

Mazda MX5 photographiée par Martin Benoit

message pour Normand Gregoire

 Juste un petit coucou, de St Malo de la "française" finissante photo en 1986 !! c'est quand même génial le net
 Au passage: une bonne et heureuse année 2008

Françoise Gauthier

mercredi 9 janvier 2008

L'action de Getty toujours en quasi chute libre

La valeur de l'action de Getty Image (NYSE: GYI) est passée de $55 à $24 en l'espace de 12 mois.
Tous les analystes photo ont leur petite théorie du pourquoi, mais plusieurs semblent s'entendre que l'annonce d'images à $46 pour usage Internet est un facteur important.

Une aventure importante à suivre qui aura des conséquences sur l'ensemble de la valeur des divers produits photographiques.

Le langage du cinéma narratif

Lors du dernier congrès de la FPJQ, j'ai participé à une table ronde sur le concept du "Photographe à tout faire".

Un point important, lors de cette discussion, fut la venue du vidéo dans les fonctions du photographe. Jacques Boissinot (de La Presse Canadienne) soulignait que faire du vidéo n'était pas du tout la même démarche visuelle que faire de la photo. On ne peut pas substituer la caméra photo par une caméra vidéo et simplement "garder le doigt plus longtemps sur le piton".

J'ai alors demandé à un de mes bons amis, enseignant le langage cinématographique au cégep Maisonneuve, de me référer un bon bouquin sur les stratégies visuelles et sonores du cinéma.

Le langage du cinéma narratif de Henri-Paul Chevrier est un ouvrage compact et direct sur les effets utilisés en cinéma pour que le lecteur comprenne le message rapidement. Il ne vise pas à faire la révolution du langage cinématographique, mais plutôt, il énumère l'ensemble des "effets" (tant à la prise de vue, au montage qu'à la prise de son) qui fonctionnent avec le lecteur. La grande majorité de ces "effets" ne sont pas perçus comme des effets par le lecteur et passent de façon inaperçue. Ils contribuent à la lecture juste du message de l'auteur. Ce langage de base semble bien établi depuis plus de cinquante ans et n'évolue pas autant qu'on pourrait le croire.

Si votre but est d"éviter de faire toutes les erreurs du débutant et créer une confusion chez le lecteur, c'est un petit 168 pages qui se lisent bien, écrit dans une langue de chez nous et par un auteur qui n'a pas de toiles d'araignées dans la tête, je vous le recommande. Il faut peut-être sauter les deux premiers chapitres qui concernent le cinéma de fiction, mais il faut lire religieusement le reste du bouquin.

Le blogue "spammé"

Ce blogue commence à publier du "spam" (polluriel). Vous remarquerez que j'ai changé l'adresse de courriel pour contribuer directement au blogue. Si le "spam" persiste, je devrai retirer complètement cette fonctionnalité.

mardi 8 janvier 2008

Panoramas du patrimoine mondial de l'UNESCO

Ceux qui ont lu Le Devoir d'aujourd'hui, auront remarqué l'article sur les deux photographes qui font des photos panoramiques à travers le monde.

Leur site, Worlt Tour Heritage, présente en panoramas 360 les grands lieux du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Jean-Christophe Dupret et Bijuan Chen sont les photographes à l'oeuvres dans ce projet.

photo d'un paysage de Zhangjiajie en Chine faisant parti du patrimoine mondial par Martin Benoit en 1999.

dimanche 6 janvier 2008

Michael Reichmann versus Nikon D3

Michael Reichmann, de Luminous-Landscape, a commencé sa revue des nouvelles caméras Nikon. La D300 et la D3. Michael présente, selon sa façon de travailler et de regarder les choses, une analyse personnelle des différences entre ses caméras Canon et Nikon.

Un texte personnel et plein de maturité photographique. Je ne suis pas toujours d'accord avec ses approches, mais je reconnais son habileté à mettre en évidence des idées reçues par certains photographes à l'égard d'une compagnie ou d'un principe.

Nikon semble mener le bal pour l'instant du moins dans une perspective photojournalistique.

J'aurais aimé entendre parler des fonctions WiFi des deux systèmes, mais je crois que le WiFi va prendre un moment a pénétrer l'univers de la prise de vue dans des situations photojournalistiques car elle retire au photographe souvent son autonomie éditoriale.

jeudi 3 janvier 2008

Le Salon Marions-nous et la photo

En fin de semaine, se tiendra le salon Marions-nous à la Place Bonaventure.

Une opportunité de voir ce qui se fait, ces temps-ci, en matière de photos de mariage.

Quarante sept photographes présentent leur produit.

mariage de Jacques Rougeau, photo Martin Benoit