vendredi 31 janvier 2014
vendredi 24 janvier 2014
mercredi 22 janvier 2014
La pérennité des fichiers et des négatifs photo
Qu'est-ce que l'antiquité en photo numérique? Des fois j'ai l'impression d'en faire partie.
Encore, la semaine dernière, je luttais pour ouvrir des fichiers en format Kodak Pro PhotoCD.
Un format de numérisation RAW mis à point par Kodak au milieu des années 90 afin de permettre aux amateurs avertis et aux pros d'obtenir des numérisations de haute qualité.
Gravée sur des CD archives plaqués or, la technologie prétendait avoir une pérennité de plus de 100 ans.
Le problème n'est pas le média. Le problème est que Photoshop est ses autres acolytes ne supportent plus le format de fichier .pcd... et ce depuis plusieurs années. Comme mentionné dans des billets antérieurs, j'ai le même problème avec mes fichiers RAW que j'ai pris avec des dos numériques Leaf DCB1. Il y a dix ans, tout fonctionnait bien. Convertir en .dng n'était pas une solution, car quand le format .dng est apparu, il ne supportait déjà pas ces formats.
Dans le cas du format ProPhotoCD, on peut survivre si on a encore accès aux négatifs ou aux transparents originaux, s’ils sont toujours en bon état. Dans le cas du format Leaf, c'est plus complexe, car, j'avais fait des conversions .tif à l'époque, mais aujourd'hui je veux les ouvrir avec différentes gradations. Je dois retourner aux RAW originaux. Leaf a été vendu depuis et est très silencieux relativement à ce sujet...
Je lisais récemment que les négatifs entourant la fameuse prise de vue de « la petite fille au napalm » photographiée par Nick Ut ont été détruits la semaine même par l'Associated Press. Nick avait envoyé 8 rouleaux de 36 poses au bureau de Saigon et ils ont jugé de conserver que douze cadres...
La fameuse photo de Robert Capa, « la mort du milicien » n'a toujours pas de négatif à ce jour. Il y a plusieurs années on a retrouvé au Mexique une fameuse valise contenant beaucoup de négatifs de Capa, mais la série espagnole de « la mort du milicien » était manquante...
Doit-on dupliquer nos fichiers numériques sur plusieurs supports afin d'en garantir une certaine pérennité? Certainement et en laisser une copie chez notre vieille mère au cas où notre résidence passe au feu. C'est un avantage important sur la pellicule, le faible coût de la duplication. Doit-on imprimer nos bons fichiers, car les tirages peuvent, dans certains cas, survivre nos supports numériques? Dans la mesure où vous savez avec certitude quels sont vos bons fichiers aujourd'hui, oui.
Au niveau conservation de l'histoire, un nouveau phénomène se produit. Quand une photo diffamatoire ou dérangeante fait son apparition sur la Toile et que le lésé essaie de la faire retirée, elles se retrouvent sur d'autres sites qui l'ont copiée et redistribuée. Cette capacité « naturelle » qu'ont les photos « importantes » à se multiplier par elle-même sur la Toile sera peut-être un gage d'une certaine pérennité.
Combien sont ceux, qui ont dans leurs archives des fichiers ramassés un peu partout sur le web? Ce ne sont pas les fichiers originaux à haute résolution, mais ce sont quand même des fichiers porteurs d'histoire. Nos souvenirs familiaux 4 po x 6 po argentiques ne sont pas toujours de parfaits reflets des prises de vues originales. Je voyais récemment un tirage de presse de l'ancien président du Chili, Salvator Allende vendu sur eBay. Un très mauvais tirage selon moi. Beaucoup trop contrasté et mal brûlé et mal retenu. Quand même un tirage historique et significatif qui est apprécié. Comment retrouver le négatif et en faire un meilleur tirage. Le nom du photographe n'a pas suivi...
Espérons que nous ne vivrons pas un « trou photographique » historique comme la fin des années 60 et le début des années 70 furent relativement au fait que la majorité des nouvelles étaient filmées sur pellicule 16 mm inversible utilisant le procédé E3 ou E4 qui s'est autodétérioré, même conservé dans de bonnes conditions les colorants utilisés n'étant pas stables....
Espérons que notre « hygiène » de conservation de nos fichiers sera telle que nous pourrons partager les années 90 et 2000 avec nos petits enfants pour le plaisir de tous.
Si vous avez des solutions pour mes raw ProPhotoCD ou Leaf DCB1 ce serait apprécié.
mercredi 15 janvier 2014
Un photojournaliste devient aveugle et continue à faire de la photo
cliquer sur l'image pour voir le documentaire |
Il imprime ses photos en micro relief et utilise son 6% restant de vision à planifier ses oeuvres.
samedi 11 janvier 2014
Adam Magyar photographie la relativité du temps
Le photographe Adam Magyar, « photographe de la renaissance », multidisciplinaire conçoit des dispositifs permettant d'obtenir sur un même cliché le passage du temps. Un peu comme une photographie à longue obturation, mais où chaque portion verticale de l'image est réalisée à un moment différent. On peut ainsi avoir sur une même image des moments capturés à différents moments.
Un peu comme les clichés panoramiques obtenus à l'aide de la caméra panoramique Cirkut de Kodak du début du 20e siècle ou encore la caméra Alpa Roto.
Une fois de plus, la technologie se mélange à l'art pour nous faire découvrir un monde que nous traversons en aveugle.
Un peu comme les clichés panoramiques obtenus à l'aide de la caméra panoramique Cirkut de Kodak du début du 20e siècle ou encore la caméra Alpa Roto.
Une fois de plus, la technologie se mélange à l'art pour nous faire découvrir un monde que nous traversons en aveugle.
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