Dyptique de Gabor Szilasi, photo de Claire Beaugrand et à droite par Gilbert Duclos. photo Martin Benoit |
Ce sont deux finissants de notre programme de photographie au début des années 70.
De plus, en mars 2013, Poste Canada émettait un timbre représentant un diptyque par Gabord Szilasi, aussi un enseignant du programme au cours des années 70.
Je ne peux m'empêcher de constater que quoi que l'on dise, le Vieux Montréal a été le berceau de plusieurs photographes importants du Québec. Que ce soit dans le secteur commercial, publicitaire ou artistique. Il faut dire que nous avons été la première institution collégiale à offrir une telle formation. Dawson, Matane et Concordia sont apparus quelques années après.
Comme le mentionnait Antoine Desilet, il fallait s'enrôler dans l'armée pour recevoir un cours officiel de photographie ou aller étudier à l'étranger. Nous sommes pré-Internet et en langue française les ressources étaient très minces et diffuses, c'est le moins que l'on puisse dire.
Pour avoir personnellement fait des erreurs inacceptables durant des années par manque de formation, j'étais bien placé pour apprécier une formation en bonne et due forme. Aujourd'hui la collégialité qu'offrent les réseaux sociaux et les ressources Internet peuvent pallier, dans quelques cas, si vous êtes du genre discipliné et autodidacte. Il reste que c'est une expérience de vie très enrichissante que de passer trois années avec des gens qui partagent la même passion que la vôtre.