Tout le monde à sa petite version de la philosophie du pourquoi du droit d'auteur.
Cette fois-ci, je trouve que cette explication est exhaustive, historique et bien nuancée.
Comme toujours, John Hess a une approche un peu "geeky", mais on l'aime bien comme ça.
lundi 22 avril 2019
dimanche 14 avril 2019
Qui est un pro aujourd'hui?
Suite à la lecture du billet de Fred Marie concernant la "guerre des pros" j'observe que depuis le début de la photographie, être un "pro" est souvent le facteur de variables historiques. C'est un commentaire redondant de ma part sur ce blogue. En tant qu'enseignant, j'y suis confronté.
Je m'explique. Au début de la photographie, pouvoir exercer cet art/technique tenait souvent plus à l'habilité d'être chimiste et artisan, qu'habile cadreur ou artiste. À en juger par cette publicité, que j'ai extraite du catalogue de Sears de 1904, les fournitures du photographe sont plus alambiquées que le point and shoot d'aujourd'hui.
Je ne fais que penser à notre Anastasiya, finissante au programme de photo où j'enseigne, et qui s'est attaquée au "procédé" ancien qu'est la gomme bichromatée quadrichrome. Plusieurs mois de recherches et d'expérimentations à l'aide des produits qui ne sont plus disponibles dans nos magasins de photos. Heureusement pour Anastasiya, elle a réussi à produire d'impressionnantes gommes couleur qui furent appréciées par ceux qui avaient compris la démarche. Malheureusement pour elle, une certaine indifférence émergea de la part de ceux qui ne s'y retrouvaient pas. L'imagerie numérique nous ayant accoutumés à tous les effets visuels imaginables, il en découle une certaine apathie à l'égard des effets spéciaux.
À qui "appartient" la profession? Sans un ordre professionnel, reconnu par le gouvernement qui ne reconnaitrait que seuls les membres de l'ordre peuvent pratiquer professionnellement, le marché en sera un de libre marché ouvert à la compétition de toutes sortes. Cet ordre professionnel n'arrivera jamais. Dans certains pays d'Europe, de telles reconnaissances par l'état à limiter la reconnaissance de qui étaient un photojournaliste professionnel. Est-ce souhaitable et quels seraient les critères. Personnellement, je ne crois pas en ce genre de contrainte quand la sécurité/santé de l'état n'est pas en jeux.
Nous sommes dans un libre marché où l'accès s'est démocratisé depuis les dernières années. Les conséquences nous les connaissons et ce n'est pas le propos de ce billet de les énumérer.
Je me questionne même, à l'occasion, sur la pertinence des programmes de photographie. Est-ce que Nadar a suivi un programme? Est-ce qu'Ansel Adams a appris la photo de façon formelle?
De toutes les époques, il y a eu des "amateurs" qui se sont aventurés dans des secteurs "professionnels". Ce n'est pas un phénomène récent, c'est seulement, qu'aujourd'hui les conséquences sont différentes. Dans un libre marché, la compétition peut créer une baisse des prix ou encore une recherche de l'excellence et des fois les deux. Nous sommes confrontés aux deux, je crois.
Les prix ont baissé et chacun doit produire un excellent résultat. Du point de vue du client, c'est merveilleux. Du point de vue du "fabricant", c'est très exigeant.
Je m'explique. Au début de la photographie, pouvoir exercer cet art/technique tenait souvent plus à l'habilité d'être chimiste et artisan, qu'habile cadreur ou artiste. À en juger par cette publicité, que j'ai extraite du catalogue de Sears de 1904, les fournitures du photographe sont plus alambiquées que le point and shoot d'aujourd'hui.
Je ne fais que penser à notre Anastasiya, finissante au programme de photo où j'enseigne, et qui s'est attaquée au "procédé" ancien qu'est la gomme bichromatée quadrichrome. Plusieurs mois de recherches et d'expérimentations à l'aide des produits qui ne sont plus disponibles dans nos magasins de photos. Heureusement pour Anastasiya, elle a réussi à produire d'impressionnantes gommes couleur qui furent appréciées par ceux qui avaient compris la démarche. Malheureusement pour elle, une certaine indifférence émergea de la part de ceux qui ne s'y retrouvaient pas. L'imagerie numérique nous ayant accoutumés à tous les effets visuels imaginables, il en découle une certaine apathie à l'égard des effets spéciaux.
À qui "appartient" la profession? Sans un ordre professionnel, reconnu par le gouvernement qui ne reconnaitrait que seuls les membres de l'ordre peuvent pratiquer professionnellement, le marché en sera un de libre marché ouvert à la compétition de toutes sortes. Cet ordre professionnel n'arrivera jamais. Dans certains pays d'Europe, de telles reconnaissances par l'état à limiter la reconnaissance de qui étaient un photojournaliste professionnel. Est-ce souhaitable et quels seraient les critères. Personnellement, je ne crois pas en ce genre de contrainte quand la sécurité/santé de l'état n'est pas en jeux.
Nous sommes dans un libre marché où l'accès s'est démocratisé depuis les dernières années. Les conséquences nous les connaissons et ce n'est pas le propos de ce billet de les énumérer.
Je me questionne même, à l'occasion, sur la pertinence des programmes de photographie. Est-ce que Nadar a suivi un programme? Est-ce qu'Ansel Adams a appris la photo de façon formelle?
De toutes les époques, il y a eu des "amateurs" qui se sont aventurés dans des secteurs "professionnels". Ce n'est pas un phénomène récent, c'est seulement, qu'aujourd'hui les conséquences sont différentes. Dans un libre marché, la compétition peut créer une baisse des prix ou encore une recherche de l'excellence et des fois les deux. Nous sommes confrontés aux deux, je crois.
Les prix ont baissé et chacun doit produire un excellent résultat. Du point de vue du client, c'est merveilleux. Du point de vue du "fabricant", c'est très exigeant.
Anastasiya travaillant à sa gomme couleur. photo Martin Benoit |
dimanche 7 avril 2019
La relation entre réalisateur et artiste
Will Fradette au milieu, Eno est à l'extrême droite. photo Martin Benoit |
Loud et Les Trois Accords étaient invités. William Fradette travaille avec Loud et Eno travaille avec Les Trois Accords. Dans les deux cas, il a semblé avantageux de cultiver une telle relation entre réalisateur et artiste. Par contre, ça impose de toujours aller plus haut et de maintenir un concept ou une signature forte et persistante.
J'ai beaucoup apprécié la palette de vidéo-clip que nous avons visionné afin de mieux comprendre les influences de ces créateurs.
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