Que ce soit à l'écrit ou à l'image, la nature du travail de "capturer" ou "décrire" des faits de façons fidèles à la réalité, suggère que peu ou pas de créativité soit impliquée. De là, le questionnement de la contribution du "captureur/photographe" d'avoir accès au droit d'auteur.
https://www.pressgazette.co.uk/ex-afp-photographer-take-back-copyright-potential-game-changer-case/?fbclid=IwAR1ZrEz_-pTHEjAuVQiE7ibfecZoHG1ENewDcejk5qZBoiJBAL8X1xyKoi0
Ce procès, très suivi, pourrait servir de base à la redéfinition du modèle d'affaire de diverses agences et poussera plus loin la notion de "à qui appartient le volet créatif d'une image, si volet créatif il y a ?". À partir de quel niveau d'intervention pouvez-vous vous considérer comme le "créateur ayant induit une originalité" mérite protection par le droit d'auteur?
Le droit d'auteur jongle souvent en tentant de protéger l'artiste, qui est souvent peu protégé, éviter les abus par les grosses sociétés profiteuses et encourager la créativité.
Dans ce combat complexe, sa définition de la créativité est souvent à géométrie variable. Étudier l'évolution du droit d'auteur est un peu comme le travail d'un anthropologue qui fait un portrait de l'évolution d'une société à travers le temps et ses préoccupations.
merci Jean-Claude pour l'idée