Cambo 8x10 réduit 5x7. photo Yves Beaulieu |
Un format qui a régné durant les années 30-50 pour le portrait.
Le 5x7 à l'avantage de coûter deux fois moins cher que le 8x10, il était disponible avec une surface retouchable au crayon et l'agrandir ne nécessitait pas un agrandisseur industriel.
Par contre, je n'ai touché qu'à un seul vrai 5x7 dans ma vie et c'était un vieux Cambo dans un labo où on l'utilisait pour faire de la repro avec un dos réducteur 4x5.
Nous avons au collège un 8x10 Cambo avec dos réducteur 5x7 que nous avons assemblé pour l'occasion.
Le format 5x7 a l'avantage que la taille du visage est encore assez grande pour que le retoucheur négatif puisse laisser des traits qui seront invisibles, s'il est assez talentueux.
Le poids d'un tel appareil, lorsqu'il est équipé d'un objectif à portrait (1,5x la focale normale, donc autour de 350 mm) et étiré de sorte à faire la mise au point à une échelle de portrait plan ceinture, impose un trépied et une tête de trépied très costaux. Nous avons utilisé une colonne Firenze et une tête Gitzo no 4 et c'était vraiment un minimum, car il fallait être très délicat et bien balancer le tout au-dessus de la tête afin d'éviter un accident.
J'aurais aimé idéalement un 5x7 à dos révolver ce qui aurait permis d'affiner les compositions et ainsi optimiser la surface de la pellicule. Un dos révolver impose un plus gros soufflet et permet de maintenir le corps de la caméra à la verticale même quand le négatif est incliné. Nous avons donc du faire preuve d'imagination et de contorsion pour faire croire à une posture inclinée tout en maintenant la chambre droite.
Prochain billet: Comment se procurer du film 5x7
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