image provenant de la brochure |
Les tirages ainsi obtenus étaient impossibles à produire autrement que par cette technique. Il aurait fallu fabriquer des masques argentiques pour les hautes lumières et d'autres pour les ombres, comme il s'en produisait pour le Cibachrome et le Dye Transfer. Je m'excuse pour le langage ésotérique ici, mais certains laborantins comprennent ce à quoi je fais référence; un cauchemar.
Le merveilleux de cette technologie est la beauté des tirages ainsi que la simplicité à les produire. Quiconque a eu à éclairer ce genre de situation industrielle, sait que c'est très difficile, voir impossible de s'assurer que tous les coins de la machinerie soient bien éclairés et qu'ensuite l'information sera imprimable. Quiconque a eu à imprimer de telles images connait bien les limites des manipulations possibles pour récupérer les détails.
J'ai numérisé deux tirages argentiques de références pour montrer la qualité de la gradation du résultat.
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Un triste aspect de l'histoire de la photographie tient du fait que tout le volet laboratoire professionnel est très peu documenté. Par contre, ce sont très souvent les laboratoires professionnels qui ont produit les grandes images de l'histoire de la photographie. Sans les grands labos professionnels (et ici je les distingue des très grands labos amateurs), la grande majorité des images qui constituent notre portfolio historique n'existeraient tout simplement pas.
Mon explication est que les propriétaires de laboratoires professionnels ont souvent des préoccupations mercantiles et non pas romantico-historiques. Quand une pièce d'équipement n'est plus rentable, on en dispose rapidement dans le grand conteneur à déchets et on passe à un autre appel...
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