Le photographe Louis Lesko a présenté un nouveau regard sur la notion du droit d'auteur et du piratage d'images lors des allocutions du Microsoft Pro Allocution Summit.
Il souligne que si l'Amérique a pu s'industrialiser au point où elle en est, c'est en autres, car elle a "emprunté" les technologies des vieux pays sans pour autant payer de redevances intellectuelles. De même pour la communauté cinématographique qui a quitté New York pour s'établir à Hollywood où les lois plus permissives leur permettaient de développer leurs contenus sans crainte de poursuites.
Il propose plutôt d'encourager le "piratage" mais d'insister sur le référencement des images vers leurs créateurs de sorte à bénéficier de la visibilité.
Un point de vue peu répandu qui rappelle le conflit entre Bombardier et Alstom sur la conception du métro de Montréal, l'apparition soudaine du négatif couleur de Kodak après la Seconde Guerre mondiale ainsi que l'"invention" du film instantané noir et blanc. Toutes des technologies qui ont eu recourt à des emprunts intellectuels...
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2 commentaires:
Hmmm... Pas mauvais comme idée. Dans le fond il encourage les creative commons.
Ça me rappelle la dualité Pepsi et Coke...
Tes recoupements sont intéressant. Mais est-ce que la visibilité rapporte vraiment aux créateurs? Je suis sceptique...
Pepsi eux, au moins, vendent leurs produits au même prix que Coke. À moindre volume, certes, mais au moins ils vendent.
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