Il faut se souvenir qu'Yvanoh et Chantal étaient déjà sur place lors du tremblement en train de faire un reportage sur un autre sujet. Donc, dans leur cas, l'expérience fut double. Vivre une catastrophe naturelle imprévue en faire face à ses propres émotions et ensuite couvrir de façon professionnelle une catastrophe de très près en négociant toujours avec ses propres émotions.
Maintenir une distance émotive semble avoir été la difficulté qu'ils ont rencontrée de sorte à rester un témoin de l'événement. Survivre à un tel désastre est un traumatisme en soi, réussir à traverser ses émotions et produire dans des conditions extrêmes un reportage de qualité est un exploit en soi. Dans ce genre de situation, probablement que nul ne peut prédire son comportement, mais le découvrir lors de l'événement et apprendre à mieux se connaître.
Ce que j'ai retenu, entre autres, est de toujours apporter des somnifères lors de reportages en terrain difficile, de sorte à pouvoir faire face reposé aux grandes difficultés propres à ce genre de travail.
Yvanoh Demrs et Chantal Guy. Photo extraite d'une capture vidéo réalisée par Martin Benoit
Aucun commentaire:
Publier un commentaire