Gabor a été enseignant au cégep du Vieux Montréal, juste avant que j'y sois étudiant. Je l'ai manqué d'un an ou presque. Plusieurs de mes collègues, l'ont eu comme collègue ou comme prof. Il a définitivement laissé une forte impression sur ceux qui l'ont côtoyé.
Je me suis plutôt concentré sur ce que disait Gabor, plutôt que sur les présentations que l'on faisait de lui. J'ai retenu, une certaine lenteur du geste photographique, une ouverture aux influences et une disponibilité envers les autres écoles de fonctionnement. Une disponibilité que je ne suis pas certain que tous les membres de l'audience partageaient en écoutant les questions qui espéraient, à l'occasion, faire sortir de la bouche du « maître » une déclaration relativement à l'argentique ou au grand format.
Ayant moi-même des racines photographiques dans les années 70, nous avons parcouru 40 ans d'histoire de la photographie québécoise, qui possède aujourd'hui sa propre histoire.
photo Martin Benoit
2 commentaires:
J’étais étudiant au cégep du Vieux Montréal au moment ou il était prof. Comme professeur les atomes crochus avec ce maître émérite n’étaient pas tout à fait au rendez-vous. Je tripais sur des photographes comme Pete Turner, Jerry Uelsmann, Guy Bourdin, Helmut Newton et j’en oublie des tonnes. Le terme encore employé à l'époque était : « VULGAIRE » selon le « maître ».
J’étais étudiant au cégep du Vieux Montréal au moment ou il était prof. Comme professeur les atomes crochus avec ce maître émérite n’étaient pas tout à fait au rendez-vous. Je tripais sur des photographes comme Pete Turner, Jerry Uelsmann, Guy Bourdin, Helmut Newton et j’en oublie des tonnes. Le terme encore employé à l'époque était : « VULGAIRE » selon le « maître ».
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