Steve Mc Curry est le photographe qui a exposé le dernier rouleau de Kodachrome fabriqué par Kodak.
Vous pouvez visionner les 36 poses sur le site de Vanity Fair.
J'ai toujours trouvé étrange le vocabulaire utilisé pour décrire les caractéristiques des films couleur. J'ai entendu, couleur plus douce, européenne, allemande, Mc Curry parle de couleur poétique et élégante. On utilise des qualificatifs similaires pour les objectifs. Imaginez de combiner les deux...
Ce qui me surprend le plus, c'est que ces supports professionnels finissent toujours imprimés et jugés dans des magazines imprimés avec des encres CMJN sur des papiers encres plus variables. Je ne parle pas ici des paramètres de numérisation. On « scan » numériquement ou analogiquement depuis la fin des années 70 presque tout ce que l'on voit dans les magazines. Je ne nie pas les qualités intrinsèques des pellicules, mais je présentais aujourd'hui diverses versions imprimées de la fameuse jeune fille afghane de McCurry et les différences entre les versions imprimées étaient beaucoup plus grandes que les différences que l'on peut retrouver entre les films couleur transparents les plus diamétralement opposés.
Je ne crois pas que je m'ennuie du Kodachrome même si c'est le film que j'ai utilisé les premières années de mon aventure photographique.
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