Structure de fonctionnement d'un reflex à miroir moderne, source brevets usa |
C'est la rapide amélioration des viseurs OLED qui permet de produire une image de visée utilisable et comparable, voire supérieure, sous certains aspects que celle d'un « verre dépoli » typique des caméras réflex.
Le jour où on ne pourra plus trouver d'avantages significatifs aux miroirs, ils deviendront vite désuets et la belle conséquence de cette obsolescence sera la simplification et la baisse de prix des boîtiers. Une grosse composante de la complexité et du coût élevé de la construction des caméras reflex reste la partie mécanique de haute précision que constitue la chambre où est situé le miroir. La chorégraphie mécanique qui se joue dans des fractions de seconde entre miroir primaire, miroir secondaire, obturateur et diaphragme est digne des meilleurs mouvements de montres suisses. C'est encore un miracle que l'on puisse se procurer un tel mécanisme pour quelques centaines de dollars dans leur version de base. Quand on veut accélérer la rafale à plus de 8 images secondes et que cela fonctionne bien pour plus de 150 000 obturations, c'est une autre histoire.
La vidéo réussit depuis plusieurs années à nous produire une visée sans délai. Le jour où l'image du viseur sera aussi fine que celle des dépolis et affichera la vrai lattitude de la scène on pourra oublier toute cette quincaillerie. De plus, les viseurs électroniques (EVF) permettent des trucs vraiment intéressants. Ils peuvent afficher en temps réel les zones d'écrêtages, magnifier une portion pour une mise au point ultra précise, superposer un histogramme, afficher le (peaking) pour faciliter la mise au point, etc. Ceux qui utilisent des écrans professionnels en vidéo connaissent la multitude d'informations utiles qui peut apparaître sur un tel écran. Une épopée à suivre.
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