Le Musée McCord a présenté une collection de photographies vernaculaires cet été.
Ce genre photographique, photographie du quotidien réalisée par des non professionnels, gagne en respect par les grands encanteurs mentionnait la conservatrice du musée, Hélène Samson. Par le fait même, elle mentionnait que le musée en archive déjà depuis quelques décennies ayant reconnu la valeur historique de telles images.
En cette ère d'Instagram, Flickr et Facebook, qu'est-ce que la photographie vernaculaire? Tout ça? Sommes-nous devant le plus grand catalogue jamais créé, portrait de notre société? Lors du procès impliquant le magazine Vice Versa et le photographe Gilbert Duclos, il avait été invoqué que l'on devait pouvoir autoriser la diffusion de la photographie de rue, car sinon, il se produirait un grand trou dans notre imaginaire visuel collectif.
Est-ce que tous nos disques durs d'archivages vont nous abandonner et que tous les serveurs d'images vont planter? Peut-être que ces réseaux sociaux seront les archives de nos sociétés. Est-ce que quelqu'un voit à la conservation de ce "patrimoine" et est-ce que tout est valable?
Quel ratio de la photographie du quotidien a survécu depuis sa création au début des années 1900 avec les appareils Kodak faciles d'utilisation? Et quel ratio est accessible à la population aujourd'hui?
Peut-être avons-nous, pour la première fois, un accès public aux plus grandes archives sociales photographiques de la planète? Il ne nous reste qu'à télécharger et organiser. Comment pouvons-nous consulter cette énorme banque? Google Image est-il une solution?