vendredi 27 juillet 2007
147 ans de mensonges photographiques.
La saga se poursuie avec toujours de plus en plus de photographes congédiés pour avoir manipulé des photographies. L'ensemble des outils de nouvelles perd de jour en jour en crédibilité. La présence de Photoshop rend de plus en plus facile les altérations invisibles des images à publiées sans pour autant impliquer du personnel de chambre noire. Un photographe, seul dans son véhicule, peut altérer sur son ordinateur portable une image qu'il transmettra à un éditeur photo qui la publiera sur la base de l'honnêteté du photographe. Une histoire qui ne date pas d'hier.
Nouvelle façon de trouver des photographes à Montréal.
ZipLocal offre une carte de Montréal permettant de trouver des photographes dans la région de Montréal et autres grandes villes. Cette carte peut aussi être utlisée si vous désirez rencontrer un photographe pour lui offrir vos services ou simplement avoir des commentaires sur votre portfolio.
La NPPA offre des formations en multimédia pour les photographes.
Avec la demande toujours grandissante de matériel multimédia, la NPPA (National Press Photographer Association) a commencé à offrir des formations à ses membres en création de contenus sonores et vidéos. The Digital Journalist présente un article relativement à cette nouvelle problématique qu'est la pénétration de ce phénomène dans tous les secteurs de la diffusion d'images.
"Last year we had the slogan, 'see the future and how to get there.' We knew you had to know multimedia in the future. You now HAVE to know this. You need to know it now! If you want to apply for a job at any newspaper you need multimedia samples."
"Last year we had the slogan, 'see the future and how to get there.' We knew you had to know multimedia in the future. You now HAVE to know this. You need to know it now! If you want to apply for a job at any newspaper you need multimedia samples."
Ami Vitale, une photographe au parcours différent.
Il y a deux ans, le World Press, version Montréal, aménageait une salle spécialement pour présenter les oeuvres de cette photo-reporter au parcours particulier.
PhotoShelter présente le parcours de cette photographe qui se raconte en textes et images.
Site personnel de Ami Vitale.
PhotoShelter présente le parcours de cette photographe qui se raconte en textes et images.
Site personnel de Ami Vitale.
La ville de New York émet un nouveau règlement contre les photographes.
Le 29 juin dernier, la ville de New York émettait une série de nouvelles règlementations régissants l'usage de caméras dans des lieux publics. Les États Unis, possédant une des chartes les plus permissives, en terme des droits des photographes, créera peut-être un précédent dans le domaine qui, pourra servir d'exemple à d'autres villes désirant "contrôler" l'utilisation de caméras "trop professionnelles" sur leur territoire. Le règlement exige, entre autre, que le photographe possède une assurance de 1 million U$ et qu'il fasse une demande d'autorisation à la ville avant de procéder avec ses prises de vues. Un touriste seul, qui ne fait pas parti d'un groupe de 2 ou plus, pourrait photographier librement si il le fait en moins de 10 minutes...
Aurions-nous pu voir les événements du 11 septembre avec une telle règlementation?
Avis à ceux qui participent aux voyages à NY organisés par le département.
photo prise sur la rue à NewYork en 1976 par Martin Benoit
mercredi 25 juillet 2007
Reportage au cellulaire.
Je lisais dans le journal La Presse, ce matin, un article relatant la pénétration de plus en plus importante de la photographie numérique dans le marché photographique global.
Ce qui a attiré mon attention davantage, c'est la référence au reportage de Robert Clark (Special Projects/Image America) entièrement fait à l'aide d'un téléphone cellulaire. L'interprétation que je fais de ce reportage (même considérant le fait qu'il a été financé par une compagnie de cellulaire), c'est que ces appareils seront bientôt prêts à capturer des images techniquement de qualité acceptable pour beaucoup de médias web. Encore une fois, la prise de vue d'images publiables au niveau qualité technique ne sera plus la "chasse gardée" des photographes professionnels. Oui, il faut avoir un sens de la composition et de la narration, mais, je ne suis pas de ceux qui sous-estiment la valeur de l'oeil non éduqué en ces termes. Le "nouveau" regard de ces néophytes de l'image présente un intérêt et une crédibilité pour le lecteur chose, que les éditeurs ne manqueront pas d'observer.
Exposition des photos d'Antoine Désilet
Antoine Désilet, souvent considéré comme le père du photojournalisme québécois, exposera ses photos à la galerie chez LLLozeau du 20 juillet au 14 août. Le vernissage se tiendra le jeudi 26 juillet de 18:00 à 21:00.
Antoine Désilet (à gauche) lors du vernissage le soir du 26 juillet en présence d'un admirateur. photo Martin Benoit
dimanche 15 juillet 2007
RESET
Je viens juste de terminer la lecture du bouquin de Pierre Delagrave de Cossette Média sur les transformations que subit l'industrie de la publicité depuis ces dernières années. On efface tout et on recommence!
Ce qui est troublant dans cet ouvrage qui semble parler du futur, c'est qu'il a été publié en 2006 et qu"il fait souvent référence à des phénomènes de 2005 qui pour certains (comme moi) semblent futuristiques aujourd'hui en 2007...
L'idée de l'ouvrage est de faire un bref historique des changements technologiques récents et de leur impacts sur le marché de la publicité actuelle et à venir.
Pour beaucoup de photographes impliqués en publicité ou en actualité, ces changements affecteront la façon dont les besoins photographiques des futurs clients évolueront. C'est une forme de boule de cristal du marché à venir.
Conclusions, rien ne tiens plus dans nos anciennes conceptions de l'image et des façons de la communiquer. Il faut être prêt à tout reconsidérer et faire "Reset" si on veut survivre.
lundi 9 juillet 2007
Souffrez-vous de digitallite?
Après avoir lu un article de Mark Zucker sur les répercussions de la photographie numérique sur nos comportements, je me propose de vous en faire mon interprétation basée sur mes observations.
Les grands symptômes :
1- prendre trop de photos
2- trop de manipulations d’images
3- acheter toujours la dernière pièce d’équipement
4- toujours, parfaire son flux numérique
Si vous faites de la photographie pour gagner votre vie, alors un des enjeux importants est de faire de l’argent afin de payer votre loyer. Ces quatre symptômes sont dispendieux et non essentiels afin de gagner votre dû et peuvent même nuire à vos profits. Trop de photos signifie plus d’espace de storage$$, plus de temps $$ passé à faire de l’archivage, moins de temps à réfléchir à ce que l’on doit photographier et comment, plus de temps $$ à sélectionner les images, car on doit en regarder davantage.
Trop de manipulation d’images. Oui, Photoshop est un outil merveilleux et indispensable, mais il n’est pas essentiel, voir pertinent pour le client, que tous les petits racoins de votre image soient parfaits. En argentique on s’en contentait et on ne perdait pas nécessairement ses clients. Tout ce temps $$ à retoucher et « améliorer » n’est pas utilisé à trouver de nouveaux clients ou à faire de la photo. Il y a une limite à ce que l’on peut facturer à un client comme retouche.
Avoir besoin du dernier truc numérique. On l’a tous remarqué et on l’a répété, avant on pouvait faire une carrière avec le même boîtier et aujourd’hui il faut changer aux 3 ans sinon on a l’impression que l’on n’est plus compétitif. Ce phénomène est troublant et a été la cause de beaucoup de désarroi durant les dernières années pour ceux qui opéraient dans les secteurs publicitaires et d’actualité. Partout où performance et rapidité sont en fait déterminant. L’erreur que l’on fait souvent et de vouloir avoir une marge de sécurité un peu trop supérieure à nos besoins de sorte que dans les faits on possède toujours de l’équipement un peu trop performant et on sait bien que dans le domaine du numérique le gain en performance n’est pas toujours proportionnel au prix. Pour gagner 2 fois plus de mégapixels, le prix n’est pas le double par exemple. Zunker recommande de s’équiper de matériel qui correspond à 80 % de nos besoins au lieu de 120 %. Toujours être un peu à l’étroit du point de vue performance pour ce que l’on fait. Ainsi, on paie moins (souvent beaucoup moins) et on apprend à optimiser nos méthodes de travail. La différence de qualité produite est souvent imperceptible aux yeux du client.
Parfaire son flux numérique (workflow). Depuis les dernières années, l’angoisse du flux est en train de naître parmi nous. Travaillons-nous selon une séquence optimale? Il s’offre de plus en plus d’ateliers en flux de production avec ses gurus ici et là. Oui, il peut être intéressant d’utiliser le chemin le plus court, mais combien nous en coûte-t-il d’atteindre cette compétence? Combien d’heures allons-nous passer à étudier les stratégies de gain de netteté ou les séquences d’archivage? Votre recette fonctionne et ne vous éreintes pas trop, conservez là et intéressez-vous aux flux de production à temps perdu et passer plus de temps en recherche de clients ou d’amélioration de votre vision photographique. Un photographe avec une vision exceptionnelle sera toujours plus en demande que celui avec un flux optimal...
C’était mon interprétation de cette pandémie numérique qui nous affecte tous plus ou moins. Des fois lorsque l'on connait les symptômes on peut prévenir le pire.
Les grands symptômes :
1- prendre trop de photos
2- trop de manipulations d’images
3- acheter toujours la dernière pièce d’équipement
4- toujours, parfaire son flux numérique
Si vous faites de la photographie pour gagner votre vie, alors un des enjeux importants est de faire de l’argent afin de payer votre loyer. Ces quatre symptômes sont dispendieux et non essentiels afin de gagner votre dû et peuvent même nuire à vos profits. Trop de photos signifie plus d’espace de storage$$, plus de temps $$ passé à faire de l’archivage, moins de temps à réfléchir à ce que l’on doit photographier et comment, plus de temps $$ à sélectionner les images, car on doit en regarder davantage.
Trop de manipulation d’images. Oui, Photoshop est un outil merveilleux et indispensable, mais il n’est pas essentiel, voir pertinent pour le client, que tous les petits racoins de votre image soient parfaits. En argentique on s’en contentait et on ne perdait pas nécessairement ses clients. Tout ce temps $$ à retoucher et « améliorer » n’est pas utilisé à trouver de nouveaux clients ou à faire de la photo. Il y a une limite à ce que l’on peut facturer à un client comme retouche.
Avoir besoin du dernier truc numérique. On l’a tous remarqué et on l’a répété, avant on pouvait faire une carrière avec le même boîtier et aujourd’hui il faut changer aux 3 ans sinon on a l’impression que l’on n’est plus compétitif. Ce phénomène est troublant et a été la cause de beaucoup de désarroi durant les dernières années pour ceux qui opéraient dans les secteurs publicitaires et d’actualité. Partout où performance et rapidité sont en fait déterminant. L’erreur que l’on fait souvent et de vouloir avoir une marge de sécurité un peu trop supérieure à nos besoins de sorte que dans les faits on possède toujours de l’équipement un peu trop performant et on sait bien que dans le domaine du numérique le gain en performance n’est pas toujours proportionnel au prix. Pour gagner 2 fois plus de mégapixels, le prix n’est pas le double par exemple. Zunker recommande de s’équiper de matériel qui correspond à 80 % de nos besoins au lieu de 120 %. Toujours être un peu à l’étroit du point de vue performance pour ce que l’on fait. Ainsi, on paie moins (souvent beaucoup moins) et on apprend à optimiser nos méthodes de travail. La différence de qualité produite est souvent imperceptible aux yeux du client.
Parfaire son flux numérique (workflow). Depuis les dernières années, l’angoisse du flux est en train de naître parmi nous. Travaillons-nous selon une séquence optimale? Il s’offre de plus en plus d’ateliers en flux de production avec ses gurus ici et là. Oui, il peut être intéressant d’utiliser le chemin le plus court, mais combien nous en coûte-t-il d’atteindre cette compétence? Combien d’heures allons-nous passer à étudier les stratégies de gain de netteté ou les séquences d’archivage? Votre recette fonctionne et ne vous éreintes pas trop, conservez là et intéressez-vous aux flux de production à temps perdu et passer plus de temps en recherche de clients ou d’amélioration de votre vision photographique. Un photographe avec une vision exceptionnelle sera toujours plus en demande que celui avec un flux optimal...
C’était mon interprétation de cette pandémie numérique qui nous affecte tous plus ou moins. Des fois lorsque l'on connait les symptômes on peut prévenir le pire.
vendredi 6 juillet 2007
Facebook et les étudiants du Vieux
Si vous faites parti de la communauté Facebook, je viens de créer un groupe des « Anciens du Vieux en photo ». Que vous soyez un étudiant qui a fini ou pas de jour, ou de soir, ou encore un membre du personnel, joignez-vous à ce groupe qui, je l'espère, nous permettra de rester en contact dans ce nouvel univers particulier qu'est Facebook. Afin de trouver le groupe, cherchez le groupe « Anciens du Vieux en photo » dans l'outil groupe. Au plaisir de vous rencontrer.
mardi 3 juillet 2007
Conférence de Gabriel Jones
Si vous êtes patient et avez sufisamment de bande passante, vous pouvez télécharger le vidéo de la conférence de Gabriel Jones qu'il donnait au département de photographie le 30 mars dernier. Le fichier pèse 405 mb et l'image n'est pas excellente mais le son lui est très bien.
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