source Marcin Wozniac
Appreils photo, objectifs, autos, cellulaires saisis par huissier. C’est ce qu’auront vécu les photographes (et journalistes) du Journal de Montréal, dont les propriétaires ont décrété un lock-out. Par après, ils ont voté un mandat de grève générale illimitée dans une proportion de 99.9%. Ils doivent donc combler le manque à gagner avec leur propre matériel.
Malgré tout, c’est avec conviction que le site web du journal des syndiqués a été lancé, le 28 janvier peut après 14h. Contrairement à leur équivalent à Québec, qui ont publié pendant plusieurs mois un journal papier (le Média Matin), les «lock-outés» de Montréal ont opté pour un site web, notamment pour prouver à leur employeur qu'ils n'ont pas peur des nouvelles technologies.
Intitulé RueFrontenac, il s'agit d'un clin d'oeil au journal en ligne Rue89.
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