C'était prévisible et ça s'en vient. Sony lançait récemment une nouvelle technologie de caméra qui n'utilise pas de miroir pour transmettre l'image au viseur. Le viseur est en fait un mini écran lcd qui est consulté via l'oculaire. La conséquence est que l'on se débarrasse du miroir qui doit se balancer à haute vitesse lors de rafales photo. De plus, ils ont laissé un miroir semi-transparent toujours en position devant le capteur pour envoyer une faible partie des rayons lumineux vers le dispositif d'auto-focus de sorte à continuer à faire la mise au point durant une rafale. Le résultat est 10 images par seconde de 16 mp sur un capteur de taille APS-C et ce pour moins de 800$.
Dimanche, j'essayais cette caméra au match de l'Impact au Stade Saputo en situation réelle de travail. Les caméras les plus rapides font du 10 ou 11 fps à 12 ou 15 mp mais ce pour plus de 4700$. Je ne dis pas que cet appareil, le Sony A55V fait la même chose, mais il nous projette dans un futur proche où la vitesse de transfert des données du capteur vers le processeur, jumelé à l'amélioration des affichages lcd à haute résolution, rendra caduque l'utilisation d'un verre dépoli et tous les défauts qui lui sont inhérent.
L'appareil n'est pas à l'épreuve de l'eau, son autonomie batterie est discutable, en mode rafale nous ne pouvons pas imposer l'ISO, l'ouverture et la vitesse, mais il reste que j'ai fait plusieurs rafales de plus de 25 images sans jamais noyer la mémoire tampon et ce sur une carte SD de classe 10 de 8 gig qui vaut moins de 30$. Difficile d'atteindre cette performance à ce budget.
J'ai concocté un petit stop motion de 23 images, extraites d'un de ces rafales, pour illustrer la décomposition du mouvement possible avec une telle cadence.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire