Comment survivre et trouver sa place aujourd'hui et demain dans le nouveau contexte des médias?
Les réponses étaient multiples et tous ne s'entendaient pas sur la direction à suivre. En passant par le salarié au pigiste. Le débat tournait beaucoup autour de ce que le client demande et ce qui est raisonnable d'offrir. La demande semble tourner autour du multimédia sous toutes ses formes en particulier la vidéo. Par contre, la faisabilité de produire du matériel acceptable dans les délais attendus et les coûts disponibles semblent souvent contradictoire. Quand et comment doit-on ajouter la composante multimédia à notre produit?
Plusieurs choses ne semblent pas controversées par contre, la rapidité à livrer le produit est un atout, les banques d'images ont fait chuter les prix et trouver une bonne façon d'avoir une visibilité sur le web est importante pour trouver des clients potentiels.
Des spectateurs, comme Paul Chiasson de la PC (Presse Canadienne) et Jacques Nadeau (du quotidien Le Devoir), ont agrémenté la soirée par leurs divers commentaires allant des bienfaits des agences qui font que finalement tes photos sont vues par plus de lecteurs ultimement et de l'importance de la spécialisation et de la grande expertise de base que tous photographes professionnels doit avoir.
Encore une fois, la notion d'être salarié/conventionné versus travailleur autonome, trace un écart de comportements immense entre ces univers où, d'un côté, l'un peut viser une qualité et des conditions d'exécution de son métier, versus l'autre côté, où l'on essaie toutes les solutions en espérant que le poisson mordre à l'hameçon éventuellement.
Sommes-nous en phase transitoire et dans dix ans on dira : Ah, le bordel des années 2010! ou, allons-nous devoir courir dans ce « Rat Race » encore beaucoup d'années en attendant, ou espérant, une stabilisation des attentes et conditions de travail?
photo extraite d'une capture vidéo par Martin Benoit
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