vendredi 7 janvier 2011

Rappel conférence sur les offres de service

source CAPIC

Objet : CAPIC Montréal : "Comment vendre plus cher que mes concurrents" | Conférence 19 janvier 2011
Le milieu de la photographie commerciale est plus compétitif que jamais, et il est tentant de vouloir tirer son épingle du jeu en abaissant ses prix.

Grave erreur! nous expliquera Alain Samson, MBA, auteur, conférencier et formateur en management, qui a adapté, à l’invitation de CAPIC Montréal, le contenu de sa populaire conférence « Comment vendre plus cher que mes concurrents » aux spécificités de la réalité économique des pigistes de la photographie et des communications.

L'undercutting ne profite à personne, et il est possible de développer une clientèle rentable en dépit des gestes irresponsables de vos concurrents. Venez entendre comment. Il s'agit d'une belle résolution pour commencer la nouvelle année rentable!

Achetez votre billet en ligne dès maintenant (places limitées):
http://capic.eventbrite.com

Les inscriptions avant le 12 janvier bénéficient d'un rabais de 10%.

Pour plus de détails sur l'événement:
http://tinyurl.com/2b3pwac

Cet événement est organisé par CAPIC Montréal avec la participation de Studio4Fun http://www.studio4fun.ca), PhotoService (http://www.photoservice.ca) et PhotoLab Yves Thomas (http://www.ytlab.com)

Adressez vos questions à :
Hai Au Bui | Responsables des événements CAPIC Montréal
evenements@capicmontreal.ca
514-384-9115

20 commentaires:

Anonyme a dit...

Si les photographes commencent à utiliser des trucs de MBA, c'est vraiment le début (ou la suite) de la fin pour le métier.

Soudainement, faire de la photo est devenu un truc très triste où le business remplace la passion.

Merci CAPIC pour cette belle évolution.

Martin Benoit a dit...

Permettez-moi une intervention ici.
Ça fait au moins une vingtaine d'années que les diverses associations de photographes organisent de telles conférences.

Que ce soit la Corporation des Maîtres Photographes du Québec ou autres.

La différence est qu'aujourd'hui, via ce blogue ou autre, elles sont, à l'occasion, publicisées à toute la population au lieu d'uniquement ses membres.

Sans prendre la défense de la CAPIC, ça démontre de l'ouverture aux photographes émergents non membres.

Anonyme a dit...

Vous avez tout à fait raison, quand j'étais membre il y a de cela une dizaine d'années, il y avait déjà ce genre de conférence.

le problème, enfin je crois que c'est le problème, ce l'était il y a dix ans et ceci semble l'être encore aujourd'hui, c'est justement que la CAPIC semble considérer la photographie comme un vulgaire business, avant on sentais une certaine résistance, aujourd'hui chez les jeunes photographes on veut en faire une norme.

Martin Benoit a dit...

Je ne suis pas certain de vous suivre.

Ceux qui font le choix de gagner leur vie par la photographie font le choix d'en faire une business. Est-ce une vulgaire business? Cela dépend de leurs pratiques professionnelles.

Si vous faites référence au volet artistique de la photographie, la photographie n'est pas un individu à qui l'on doit du respect ou de la vénération, c'est un outil technologique que certains utilisent pour des fins artistiques et d'autres commerciales. La question revient à l'individu et son comportement.

On pourrait ici remettre en cause toute la moralité de la publicité en soi et un gros pan de la photographie tomberait.

Une question serait peut-être : pourquoi faut-il charger plus cher?
Si l'offre versus la demande était différente et que tous les photographes avaient du travail 365 jours par année peut-être que la question se poserait différemment voir même jusqu'à avoir un regard différent sur le droit d'auteur...

Anonyme a dit...

Je me pose une question:

Si les photographes chargeaient moins cher, auraient-il plus de chance de travailler un peu plus ?

Depuis deux ans, ici à l'agence de pub les photos se font In-House ( moins de problèmes, moins de frais, plus de contrôle)ou via les banques d'images. Pour nous faire revenir aux photographes pros il faudrait un incitatif sérieux. Et (je suis désolé)ce n'est pas les tarifs et les contrats de la CAPIC qui feront la job.

Bien sûr, nous avons la chance d'avoir dans nos rangs deux anciens du CVM. Reste que lors de la dernière campagne les photos ont toutes été faites par un designer graphique pas un photographe.

Unknown a dit...

Vient un moment où on doit engager un vrai bon photographe professionel d'expérience pour des travaux de plus haut calibre. Les chances sont que l'on en trouve un parmi les membres de CAPIC. Les chances sont pas très grandes que le photographe in-house soit à la hauteur. CAPIC compte un bon nombre de photographes passionnés qui ont compris ce qu'ils valent. Bravo à CAPIC qui promouvoit des pratiques PROFESSIONELLES appropriées.

Anonyme a dit...

Je me demande vraiment en quoi la CAPIC promouvoit des pratiques appropriées. Appropriées à qui et à quoi exactement ?

Je vous donne cependant raison sur un point (enfin un demi-point),sur quelques travaux, un photographe non-pro ne pourra atteindre certains standards, je pense ici à l'architecture, mais à part cette discipline, j'ai beau me creuser le coco, je ne voie pas.

Stéphane Najman a dit...

Je trouve vraiment pathétique, de lire ce qu'écrit Anonyme sur ce sujet.

Il faut se rendre à certaines réalité, notamment le fait que le coût de la vie augmente régulièrement, que les coûts d'investissements liés à notre profession augmente également, et enfin, au travers de tout ça, les budgets allouées aux productions photographiques ne font que diminuer.

Sans être un mathématicien hors-pair, il est facile de comprendre que notre communauté est quand même soumise à un manque à gagner. Depuis l'avènement du numérique, on voit effectivement tellement de gens prendre des photos, mais au final, si peu de photographes digne de ce nom. Ce que je constate, c'est que la valeur de notre travail n'a fait que diminuer ces dernières années, alors que nos compétences ne font qu'augmenter !

Par conséquent, Monsieur (ou Madame) Anonyme, je pense qu'il serait plutôt intéressant d'essayer d'avoir pour notre profession, un discours qui nivellerai le niveau par le haut, plutôt que par le bas !

Si les photographe veulent pouvoir vivre de leur métier, dans des conditions décentes, comme nombre de professionnels, il faudrait plutôt expliquer aux agences et autres consommateurs d'images, ce qu'un vrai professionnel serait capable de leur apporter, et à apprendre à distinguer "une image" d'une photographie.
De la même manière que certains "entendent" et d'autres "écoutent", il y a ceux qui "regardent" et ceux qui "voient".

En conclusion, je dirai, pour en revenir au sujet qui nous pré-occupe ici, que si cet atelier peut permettre à quelque photographes de mieux gagner leurs vie, et par conséquent, de re-dorer un peu la valeur de leur travail, je ne voie vraiment pas ou est le problème.
Vous parlez comme si la relation entre la passion de la photographie, et le fait de gagner sa vie avec était une honte ! Je ne comprends vraiment pas ...

Cordialement.

Stéphane Najman, photographe, passionné ..... et néanmoins en affaire !

Anonyme a dit...

Cher Monsieur Najman.

Ce que moi j'aimerais comprendre ( et surtout qu'on m'explique, ce qu'aucun photographe venu porter son portfolio n'a pu faire) c'est en quoi exactement, quand on pense que tous les travaux photographiques se font sous la supervision d'un D.A., un photographe qui se dit vrai (encore une fois j'ignore la différence entre un vrai et un faux pro), peut apporter a une image sur laquelle il n'aura été, qu'au fond, qu'un simple exécutant.

Ce n'est pas pour continuer ce débat sans fin, c'est une véritable question.

Stéphane Najman a dit...

Cher Anonyme,

J''ose espérer que votre dernier message ne soit q'une provocation, à laquelle je ne juge pas nécessaire de répondre.

Et si par malheur ce n'était pas le cas, et que vous ne soyez pas capable d'entrevoir le côté artistique de la photographie, alors là, je ne peux vraiment rien pour vous !

Anonyme a dit...

Merci, donc si je comprend bien, comme tous les photographe (vrai pro ou faux pro) vous ignorez la réponse vous aussi.

Un simple "non je ne le sais pas" aurait suffit. Mais merci.

Stéphane Najman a dit...

Non, vous vous trompez, vous ne comprenez rien .....
Si au moins vous aviez le courage de dévoiler votre identité, vos propos auraient un minimum de consistance !

Fin de chapitre pour ce qui me concerne, ce blog mérite mieux que ce qui pourrait suivre.

Anonyme a dit...

Pour le moment votre argumentation ne va pas très loin.

J'aurais préféré des explications plutôt que des insultes mais enfin.

Vous avez raison, c'est un dialogue de sourds sans doute guidé par le bon sens de l'un et l'ego de l'autre.

Hai Au Bui a dit...

Suite à une demande élevée, nous avons ajouté des places supplémentaire pour la conférence. Hâtez-vous de réserver votre place et profitez de l'extension du rabais de 10% jusqu'au 15 janvier 2011!

Au plaisir,

Hai Au Bui | Responsable des événements
evenements@capicmontreal.ca
514.384.9115

Hai Au Bui a dit...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
Martin Benoit a dit...

Hans a ajouté un nouveau commentaire que j'ai par erreur supprimé, le revoilà:

Merci pour cette conférence.

Au Québec les francophones ont une mentalité collective de percevoir négativement le succès en affaire.

Avec les années j'ai côtoyé plusieurs professionnels dans plusieurs champs différents et une chose que j'ai remarqué constamment c'est qu'une personne qui dédit sa vie à une profession sera plus compétente qu'un wannabee. Et ce quelque soit la profession. Et une fois qu'on a développer ses compétences et qu'on veut pousser sa passion plus loin c'est normal de vouloir gagner sa vie pour gratifier les autres du fruit de notre travail.

Je me demande est-ce que l'équipement photographique coute plus chère maintenant à l'heure du numérique qu'il était alors qu'on shootait en argentique ?

Martin Benoit a dit...

Hans a ajouté un nouveau commentaire que j'ai par erreur supprimé, le revoilà:

Merci pour cette conférence.

Au Québec les francophones ont une mentalité collective de percevoir négativement le succès en affaire.

Avec les années j'ai côtoyé plusieurs professionnels dans plusieurs champs différents et une chose que j'ai remarqué constamment c'est qu'une personne qui dédit sa vie à une profession sera plus compétente qu'un wannabee. Et ce quelque soit la profession. Et une fois qu'on a développer ses compétences et qu'on veut pousser sa passion plus loin c'est normal de vouloir gagner sa vie pour gratifier les autres du fruit de notre travail.

Je me demande est-ce que l'équipement photographique coute plus chère maintenant à l'heure du numérique qu'il était alors qu'on shootait en argentique ?

Martin Benoit a dit...

Concernant l'équipement et son coût, relativement à l'époque, je dirais que ça dépend du secteur où l'on opère. Dans certains secteurs c'est moins cher et dans d'autres c'est plus cher.

Un exemple simple, est le cas d'un photographe qui a des clients qui demandent des images pour les abris-bus, qui sont des images de très hautes résolutions, car elles sont scrutées de très proche. Une caméra 4x5 avec 3 objectifs faisait la job avant. Aujourd'hui, ce sont le genre de contrat qui exigent souvent des dos numériques moyen format de forts prix. Dans ce secteur on pourrait dire que c'est plus cher qu'avant, dans d'autres ce serait l'inverse.

S. a dit...

À M. Anonyme, qui n’a pas le cran d’assumer ses propos…

Je crois que vous n’avez pas compris la notion de payer plus cher… tout augmente, le salaire minimum, le gaz, l’électricité, les taxes… on voit nos revenus baisser alors que tout coûte plus cher et qu'il faut sans cesse renouveler son équipement… et ce n’est pas que l’équipement photo, c’est aussi l’ordi, l’écran, les disques dur… ça ne fonctionne pas quelque part. Vous pensez que les plombiers n’augmentent jamais leurs prix eux ! Est-ce que vous le négociez lui ?

Si je comprends bien vous avez été dans la CAPIC, donc vous êtes un ancien photographe et prônez l’amateurisme, vous exploitiez les débutants ou ceux qui en arrachent et qui sont prêt à accepter n’importe quoi, jusqu’à temps qu’ils commencent à respecter leur travail, considère qu’ils ont de la valeur, qu’ils veuillent augmenter leurs prix et qu’ils fassent faillite… Quand ce n’est pas le DA qui fait la photo…

Bravo ! J’aimerais bien savoir pour quelle agence vous travaillez !

C’est super pratique les banques d’images surtout quand tu te rends compte que ton compétiteur utilise la même image que toi ou ton client… très original !

C’est drôle, vous chialez sur quelque chose que vous faites vous-même avec vos clients pour faire monter les prix, vous utilisez les mêmes trucs de publicitaire depuis 20 ans pour vous faire payer plus cher et payer les photographes moins chers… il est temps de réaliser ce que vous dites et d’évoluer !

Les belles années de la pub sont aussi bel & bien terminés pour vous, de plus en plus de clients s’en occupent à l’interne pour éviter les abus des agences, la majorité des bureaux chefs sont déménagés à Toronto, la plupart des agences fusionnent…

Je vous invite à assister à cette fameuse conférence pour voir en quoi consistent ces trucs "glauques" comme vous dites.

PS : Je crois que les photographes PRO sont ravis d’être plus que des exécutant quand on leur laisse l’opportunité de créer ou de s’impliquer dans le processus de création, le résultat ne peut qu’en bénéficier !

La différence entre un PRO et un amateur est l’expérience, même après trois au cégep en photo quand tu sors tu pense que tu es PRO, mais avec le recul et la confrontation avec la réalité du milieu c’est difficile de se dire PRO car il y a tellement de choses qu’on ne sait pas encore à ce moment là et la CAPIC est là pour ça !

S.

Eve a dit...

Travaillant dans le milieu depuis un moment, ce que j'en ai compris c'est que les besoins de chacun sont différent et si certains se laissent ''exploiter'' ou sont bien heureux à prendre des photos pour un tarif inférieur à celui d'un photographe puisque la formation et l'expérience ni sont pas , tant mieux et tant pis. Au final c'est le résultat qui compte et si avec de telles photo on réussi quand même à toucher notre clientèle cible, le but est atteint soit. Par contre, c'est une mentalité d'économe et j'appuis Hai en ce qui à trait à ce que les québecois on de la misère à voir leurs pairs réussir dans un domaine.

Il va de soit qu'un bon professionnel ,cerne rapidement et efficacement le besoin du client et va mettre tous les efforts nécessaire à avoir un résultat qui va dépasser les attentes. De plus, il a les ressources nécessaires en sa possession sans avoir a chercher et à des contacts pour monter une équipe impeccable: parce qu'un bon photographe a une bonne équipe. Un client qui veut s'assurer d'avoir le meilleur résultat sans bavures à intérêt a contacter un Pro pour éviter médiocrité possible, pertes de temps, mauvaise gestion du temps et des images etc.

Tout ca est une expertise qui se paie , le client paie pour une assurance d'avoir la tête tranquille parce que le photographe a tout prit en main pour atteindre l'objectif final, qui est souvent, de vendre un produit ou un artiste.

Les clients qui préfèrent économiser peuvent parfois se retrouver avec de bonnes photo sans plus, mais il arrive plus souvent qu'autre chose que les images ne sont pas livrées à temps, ne sont pas dans le bon format, que la retouche laisse à désirer, que l'impression soit ratée à cause de mauvais profils, ou que les photo soient simplement nulles.

Au final, ce sera beaucoup d'argent perdu parce que le but du client ne sera pas atteint et il devra recommencer à nouveau.

Bref personnellement je n'ai rien contre les gens qui chargent moins cher parce qu'au final , ils risquent de se casser la geule simplement, ou sinon ils ramassent des clients indésirables qui veulent la lune pour 25 sous.

Ce que je déplore par contre c'est le manque d'éducation auprès des clients des coûts d'une telle entreprise. Mais au final, un client qui est intelligent ne se fera pas prendre deux fois par la médiocrité.

Et puis pour terminer, La passion est une flamme qui grandit lorsqu'on pratique à temps plein, et non le contraire. La seule chose qui peut l'étouffer, c'est le stress et les contraintes. Et c'est justement pour ca qu'on fait des créatifs au final.

Eve