mercredi 13 avril 2011

Étude du cas de Prison Valley


Hier soir, avait lieu à la FPJQ, une conférence de David Dufresne, journaliste et co-réalisateur du web-documentaire Prison Valley.

Ce web-documentaire fait école un peu partout en terme de solution gagnante et modèle d'inter activité.

Nous avons appris les dessous d'une telle production et ses implications. Un peu comme les deux autres web-documentaires présentés en novembre dernier (Gilbert Duclos, le Mont-Royal et Urbania), ces productions vont chercher de gros budgets (autour de 300 k $).

À première vue, de telles sommes peuvent sembler décourageantes, mais ce sont des budgets similaires, voire inférieurs à l'équivalent cinématographique. Comment adapter cette philosophie de diffusion à des budgets inférieurs et commencer à goûter à l'inter-activité dans l'univers du documentaire photo/vidéo? Depuis ces deux conférences, je réfléchis à ce qui constitue la quintessence de ces documentaires et qu'est-ce qui est essentiel au succès de telles entreprises.

Quelles sont les différences entre un bon audio slide show de la qualité de ceux que l'on voit sur Media Storm et une production comme Prison Valley? Dans quelle mesure tout la programmation inter active et son aspect chronophage sont essentiels à communiquer au lecteur un message de qualité? Comment distiller le processus et ne conserver que les éléments gagnants? David Dufresnes nous a dit qu'il n'existe pas de recette et que tout est à explorer et que c'est le fait que nous sommes à l'aube de ce nouveau médium qui le rend si fascinant.

Finalement, qui financera de telles productions au Québec? Il semble que l'ONF, et de telles grosses entreprises publics soient la solution. Je persiste à croire qu'un produit peut-être intéressant sans de telles sommes.

À quand la démocratisation du web-documentaire?

photo Martin Benoit

Aucun commentaire: