La semaine dernière, on a beaucoup parlé dans la blogosphère photo de la mort de 2 photographes en Libye.
C'est un fait effectivement très déplorable et ça démontre que ce métier a toujours un sens si l’on désire tuer ces protagonistes qui ont un impact sur l'opinion public et éventuellement sur les régimes quels qu'ils soient.
Ce qui me désole, c'est le peu de place que cet événement a occupée dans la presse québécoise. Les élections et le hockey ont occupé toute la place. En page A19, on parle à l'occasion de la situation à Misrata. Est-ce parce que les choses ne se passent pas comme prévu en Libye et que l'intervention militaire à laquelle le Canada contribue est en train de devenir un échec que l'on ne veut pas trop souligner ou est-ce simplement, car non significatif en comparaison avec un enlèvement de reporter? Qu'est-ce qui est le plus grave, être pris en otage ou être tué?
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