Ce matin, on pouvait lire dans les journaux que la ministre St-Pierre est hésitante à passer une loi visant à établir un statut professionnel pour les journalistes (ce qui inclurait les photographes qui travaillent pour des médias). Une question juridique relative à qui administrerait ce titre, rend frileuse la FPJQ.
En parallèle, la FECQ (Fédération étudiante collégiale du Québec) recommandait la création d'un tel titre.
Pour ma part, je crois que dans un contexte où il y a de plus en plus de travailleurs autonomes dans ce secteur ainsi que dans un contexte de concentration des médias, il est souhaitable, afin de maintenir une diversité dans l'information, de laisser ce titre ouvert. La situation contraire sous-entendrait faire une grande confiance aux conglomérats de presse qui souffrent depuis plusieurs années d'une crise de crédibilité.
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1 commentaire:
Tout à fait d'accord. Créer un ordre professionnel réunissant les journalistes entrainerait un encadrement corporatif de la formation exigible pour l'octroi du titre et la création d'un code de déontologie de la pratique de la profession dont le contrôle devrait échoir à l'ordre. Cela s'accorderait très mal de la mouvance historique de la pratique du journalisme (incluant la cinéma-photographie documentaire et de reportage). Il existe déjà un conseil de presse dont le mandat contextuel vise à éviter l'abus du diffuseur vis-à-vis le public et les personnes.
Le journalisme comme l'écriture ou tout autre forme d'expression doit rester un champs ouvert pour la diffusion des opinions et des idées.
Daniel M
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