vendredi 4 novembre 2011

Le héros photographe

Une étudiante m'a fait parvenir cette collection de bandes dessinées où les héros sont des photographes. Ces bandes dessinées avaient été créées afin de promouvoir chez les jeunes leur intérêt pour la profession.

Considérant l'abondance d'étudiants et le contingentement dans les écoles de photographies ces dernières années, serions-nous dans une position de promouvoir cette orientation professionnelle?

De plus, il est intéressant de constater que la profession s'adressait aux femmes (le héros étant souvent une femme). Il y a plus de 50 ans que cette "campagne" a été lancée et les hommes sont toujours majoritaires dans ce secteur. Par contre, depuis les vingt dernières années, les femmes sont majoritaires en tant qu'étudiantes, et ce dans la très grande majorité des écoles occidentales.

Pourquoi les femmes ne semblent-elles pas persister dans cette profession?

4 commentaires:

Marie-Maxime a dit...

Ma réponse à cette question va surement sembler sexiste, mais selon moi, très vrai.

De ce que je vois depuis ma graduation dans ce milieu, pour exercer le métier de photographe, ont doit se donner à 100%.
Pour gagner sa vie avec la photographie, nous devons constamment chercher les contrats et plus souvent que non, travailler les weekends et fort probablement les soir de semaine. Conclusion, pas beaucoup de temps personelle ou du temps perso très sporadique.

Cela dit, dans mon entourage, toutes les femmes veulent des enfants. Et qui dit enfant, dit beaucoup de temps à donner.
Malheureusement, encore en 2011, c'est l'homme qui a plus souvent le plus gros salaire, donc le pourvoyeur principale. De ce que je constate de par mon emploi au studio, si l'enfant est malade, c'est toujours le plus petit salarier, soit majoritairement la femme, qui va manquer du travail.

Alors la femme se retrouve dans une position ou elle ne peut se donner à 100% à son métier.
Voilà pourquoi je pense qu'il n'y a pas beaucoup de femme qui perssite dans le métier de photographe.

Martin Benoit a dit...

En tant que père qui est resté à la maison lors de la naissance de mon deuxième enfant pour permettre à ma femme de poursuivre ses objectifs professionnels, je ne peux que conclure que le féminisme au Québec n'a pas encore atteint ses objectifs.

Christian Fleury a dit...

Je tiens à vous dire que les temps changent. Il y 17 ans un photographe me disait qu'il était mieux d'oublier la famille pour être photographe. 2 ans plus tard, je deviens papa. J'ai appris de mes assistants qu'a 16:30, il faut commencer à penser aux 5 à 7, soupers, familles etc.
Rachel Côté, Nathalie Quirion, Maude chauvin, Josée Lecompte, Julie Artacho fond parti de cette nouvelle génération qui nous prouve que les filles continues en photo apres l'école.
Un très grand nombre de photographes ont une belle famille. Immédiatement, je pense à une bonne douzaine de proches collègues qui conjuguent famille et carrière.
Alors en photo comme en plusieurs profession, les priorités changent.

Anonyme a dit...

boy's club. Aucune autre explication.
Non, en effet Martin, le féminisme n'a absolument pas atteint ses objectifs.