La Gazette doit payer 5 000 $ pour avoir publié une photo d'un gardien de prison sans son consentement. La FPJQ explique le contexte.
Ce qui me surprend, c'est le fait que ce soit un gardien de prison dans l'exercice de ses fonctions. Je me souviens d'un cas où un huissier installant un sabot de Denvers sur une automobile n'avait pu réclamer son droit à l'anonymat étant un employé des services publics en fonction. C'est un peu comme si photographier un policier en fonction était interdit.
Sommes-nous en train de devenir une société où la vie privée d'un gardien de prison en fonction est du ressort de la vie privée? Le juge a statué que ce n'était pas d'intérêt public dans le contexte. Si ce recours est possible, beaucoup de photographies d'archives utilisées à des fins « illustratives » ne seraient pas légales. On peut comprendre que certains grands médias utilisent des photos d'archives venant de journaux américains, comme le New York Time, évitent ainsi que les gens puissent se reconnaître et éventuellement poursuivre. I est vrai que le métier de gardien de prison n'en est pas un banal en terme de risque. Par contre, ce ne sont pas les lecteurs de The Gazette qui représentent la menace. Il n'est pas expliqué dans le jugement ce que sont les « dommages moraux et troubles et inconvénients » causés au gardien.
Où est l'équilibre? La liberté des uns finie où celles des autres commencent.
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1 commentaire:
on se retrouve vraiment dans un monde qui refuse le droit de photographier! c’est dommage, car le travail du photographe est brimé et on le rend de plus en plus difficile.
où s'en va la photographie? avec la mode Facebook, où tout le monde se photographie dans divers lieux et met les images sur Internet... pourquoi un médias ne peut pas faire une chose similaire (mais légale)?
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