Depuis plusieurs années, des options Wi-Fi sont disponibles pour diverses caméras. Des fois, ce sont des modules intégrés, des fois ce sont des modules externes valant de 60$ à 900$ selon les possibilités.
Pouvoir transférer ses photos simplement vers son téléphone 3G, sans utiliser un ordinateur, est souvent un atout important dans diverses situations. On n'a qu'à penser au conflit étudiant du printemps où la vitesse de diffusion des images est devenue un élément important du choix de diffuseur que l'on allait suivre en tant que lecteur.
Les dispositifs professionnels existent depuis longtemps. À ma connaissance, c'est Nikon, avec leur émetteur WT-1 pour la D2 qui a été le premier à offrir une solution complète. Il y a maintenant de plus en plus de dispositifs et le fait remarquable est leur bas prix et leur simplicité d'utilisation. Par contre, les dispositifs professionnels restent souvent des mystères pour les utilisateurs qui tentent de décrypter les manuels d'instructions ésotériques des manufacturiers et simultanément tenter de relier le dispositif à un logiciel de réception fabriqué par un autre manufacturier qui lui aussi utilise un langage éthéré.
C'est la rançon de la gloire de vouloir faire des choses complexes et sécurisées? Est-ce pour éliminer les amateurs du terrain des grands? Quoi qu'il en soit, cette technologie se démocratise et c'est principalement les appareils amateurs qui mènent le bal. Personnellement, je crois que c'est un manque profond de pédagogie de la part des rédacteurs de manuels d'instructions dans ces cas spécifiques.
Nous possédons au département plusieurs dispositifs Wi-Fi et faire une démonstration robuste et convaincante devant les étudiants reste toujours un risque. Il m'a fallu beaucoup de lectures et consultations avant de pouvoir présenter toutes les possibilités que ces dispositifs offrent. Évidemment, la plus convoitée est de transférer vers un téléphone simplement. Je dois mentionner ici que ces dispositifs peuvent accomplir toutes sortes de tâches complexes intéressantes, comme écrire directement sur des disques durs externes, monter des galeries web accessibles de n'importe quel fureteur, piloter l'appareil via Wi-Fi afin de le déclencher ou d'effectuer des réglages, etc. La complexité à son prix semble-t-il.
Voici une recette que j'ai développée.
jeudi 29 novembre 2012
lundi 26 novembre 2012
Noël CAPIC ouvert à tous
source CAPIC
Noël de CAPIC MTL : mardi 4 décembre
Venez fêter la fin de l'année et l'adoption de la nouvelle loi sur le droit d'auteur au Pourvoyeur, 184 rue Jean-Talon Est.
MARTIN, c'est le temps de célébrer: 20 ans de travail de la part des bénévoles de CAPIC ont porté fruit! La loi canadienne sur le droit d’auteur reconnaît enfin les photographes comme les propriétaires des oeuvres qu’ils produisent!
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Confirmez votre présence sur capic.eventbrite.comhttp://capic.eventbrite.com/ et recevez une consommation gratuite!
Invitez vos collègues et amis: cet événement est ouvert à tous : photographes, étudiants, DA, assistants, stylistes, maquilleurs, coiffeurs et amis sympathiques!
Le spécial 5@7 sur la bière sera maintenu toute la soirée.
mercredi 14 novembre 2012
Les photographes de guerre plus pertinents?
Peter Mass remet en cause l'efficacité des photojournalistes professionnels dans un contexte de conflit. Les limites qui leurs sont imposées et la statistique qu'ils soient à la bonne place au bon moment font que leurs chances de saisir les photos qui deviendront les "grandes photos", sont minces.
D'autre part, il souligne les photos des derniers grands conflits qui ont été les plus diffusées et les plus influentes. Toutes ces photos ont été réalisées par des amateurs de divers acabits qui, grâce aux nouvelles technologies mobiles, ont réussi à capturer ces moments de façon moins « professionnelle », mais possiblement plus déterminante. La capture de Kadhafi, les sévices d'Abou Ghraib, pour n'en nommer que quelques-uns.
Quel est le futur et la pertinence des photographes de guerre dans un tel contexte? Même la qualité technique et esthétique des photos professionnelles semblent être des composantes nuisibles à la crédibilité de ces images.
Un paradoxe en apparence mais simultanément une évidence quand on analyse l'impact réel des images diffusées.
Peter Mass donnait cette conférence le vendredi 2 novembre dernier au Musée McCord dans le cadre d'une série de lectures portant sur « Le reportage en conflit » organisées par McGill Media. La guerre et le photojournalisme à l'ère numérique. » Sa conférence portait le titre : « Coupables et complices : Photographes de guerre à l'ère numérique ». Peter Mass est journaliste et a couvert les grands conflits des dernières années en compagnie de grands photographes de guerre américains.
Curieusement, Finbarr O'Reilly, lors de sa conférence relatant son parcours, quand il a reçu le titre de photographe de l'année par le World Press, racontait qu'il était journaliste avant d'être photographe et qu'il constatait que l'image prévalait toujours sur le texte, il avait alors opté pour se tourner vers l'image.
Louie Palu, Suzan L. Carruthers, Vincent Lavoie et Thierry Gervais. photo Martin Benoit |
Quel est le futur et la pertinence des photographes de guerre dans un tel contexte? Même la qualité technique et esthétique des photos professionnelles semblent être des composantes nuisibles à la crédibilité de ces images.
Un paradoxe en apparence mais simultanément une évidence quand on analyse l'impact réel des images diffusées.
Peter Mass donnait cette conférence le vendredi 2 novembre dernier au Musée McCord dans le cadre d'une série de lectures portant sur « Le reportage en conflit » organisées par McGill Media. La guerre et le photojournalisme à l'ère numérique. » Sa conférence portait le titre : « Coupables et complices : Photographes de guerre à l'ère numérique ». Peter Mass est journaliste et a couvert les grands conflits des dernières années en compagnie de grands photographes de guerre américains.
Curieusement, Finbarr O'Reilly, lors de sa conférence relatant son parcours, quand il a reçu le titre de photographe de l'année par le World Press, racontait qu'il était journaliste avant d'être photographe et qu'il constatait que l'image prévalait toujours sur le texte, il avait alors opté pour se tourner vers l'image.
vendredi 9 novembre 2012
Le combat du copyright pour photographes au Canada
Une page de l'histoire du copyright pour photographe vient d'être tournée au Canada.
La nouvelle loi C-11 a été publiée dans la gazette canadienne, démontrant ainsi son entrée en vigueur mercredi dernier.
Cette loi aura pour conséquence que les photographes n'auront théoriquement plus à négocier des ententes avec leurs clients afin de jouir des droits d'auteurs de leurs créations. Par défaut, le droit d'auteur appartiendra au créateur, comme c'est déjà le cas, dans plusieurs secteurs de création connexes. Depuis le milieu des années 90, une lutte entre clients et photographes se mène par l'intermédiaire de complexes contrats qui envenime souvent le climat de négociation. Reste à voir comment se traduira, dans la pratique commerciale, l'application de cette nouvelle loi.
En tant qu'enseignant, j'accueille favorablement cette loi, car elle nous donnera une plus grande marge d'utilisation du matériel protégé par le droit d'auteur, ce qui peut sembler paradoxal dans le contexte d'une loi qui vise à protéger le droit d'auteur. Dans les faits, la loi vise à "moderniser" le droit d'auteur canadien.
Je n'ai pas encore reçu l'avis de mon employeur balisant en terme institutionnel l'interprétation de la loi.
Aux États-Unis des volets de loi similaires ont été décrétés au détriment des photographes. On se souviendra de l'Orphan Work Law qui ouvre les portes à l'utilisation "sauvage" du matériel d'autrui. Qu'est-ce qu'une recherche raisonnable de qui est le créateur et qu'est-ce que du Fair Use?
Un épisode du droit d'auteur canadien à suivre.
La nouvelle loi C-11 a été publiée dans la gazette canadienne, démontrant ainsi son entrée en vigueur mercredi dernier.
Cette loi aura pour conséquence que les photographes n'auront théoriquement plus à négocier des ententes avec leurs clients afin de jouir des droits d'auteurs de leurs créations. Par défaut, le droit d'auteur appartiendra au créateur, comme c'est déjà le cas, dans plusieurs secteurs de création connexes. Depuis le milieu des années 90, une lutte entre clients et photographes se mène par l'intermédiaire de complexes contrats qui envenime souvent le climat de négociation. Reste à voir comment se traduira, dans la pratique commerciale, l'application de cette nouvelle loi.
En tant qu'enseignant, j'accueille favorablement cette loi, car elle nous donnera une plus grande marge d'utilisation du matériel protégé par le droit d'auteur, ce qui peut sembler paradoxal dans le contexte d'une loi qui vise à protéger le droit d'auteur. Dans les faits, la loi vise à "moderniser" le droit d'auteur canadien.
Je n'ai pas encore reçu l'avis de mon employeur balisant en terme institutionnel l'interprétation de la loi.
Aux États-Unis des volets de loi similaires ont été décrétés au détriment des photographes. On se souviendra de l'Orphan Work Law qui ouvre les portes à l'utilisation "sauvage" du matériel d'autrui. Qu'est-ce qu'une recherche raisonnable de qui est le créateur et qu'est-ce que du Fair Use?
Un épisode du droit d'auteur canadien à suivre.
dimanche 4 novembre 2012
Les twin lens, une affaire de femme?
Marché aux puces photo édition novembre 2012. photo Martin Benoit |
Ce matin, je suis arrivé presqu'à l'ouverture et il y avait foule et beaucoup d'aubaines à mon sens. J'y ai même trouvé plusieurs caméras historiques pour de prochaines capsules vidéos avec William.
On y retrouve de plus en plus de revendeurs qui se spécialisent dans le matériel chinois très très bon marché et unique. Leurs tables étaient bondées et les ventes allaient bon train. Des fois, c'est plus simple que de commander via Internet.
Une remarque intéressante est le fait que j'ai observé que les réflexes biobjectifs (twin lens) étaient surtout convoités par les femmes, qui à la sortie en avaient souvent fait l'acquisition et arboraient un grand sourire de satisfaction. C'est un peu le même phénomène que l'on observe au département de photo du CVM. Les étudiantes semblent très attirées par cette configuration. Est-ce l'influence de Diane Arbus? La non-agressivité du geste? Ils ne cherchent pas le Rolleiflex, mais un bon Yashica 124G ou D fait l'affaire. Intéressant. Personnellement, je suis tout à fait d'accord, même si personnellement j'ai très peu utilisé mon Mamiya C220 avec lequel je n'ai exposé qu'une centaine de rouleaux. C'est un beau format et une belle ergonomie et le plus intéressant est que l'on voit le moment de la prise de vue dans le viseur. On sait, au moment de prendre le cliché, que l'expression était celle que l'on recherchait. Pas de miroir, pas d'ambiguïté.
vendredi 2 novembre 2012
Rythmique et narration
Vous avez probablement vu la vidéo promotionnelle de la dernière GoPro Hero 3. Abstraction des mérites technologiques assez impressionnants de l'appareil, cette vidéo promotionnelle reste un petit chef-d'oeuvre de montage. Structure sonore en relation avec la progression de l'histoire, textures sonores en fonction des points de vue (remarquer l'égalisation sonore de la musique sous l'eau versus hors de l'eau), rythme en fonction des animaux ou des sports. Tout un travail en plus de points de vue inattendus, comme le cas de la caméra qui fait un traveling circulaire au-dessus du casque des planchistes.
Un bel exemple que même si une caméra ne coûte que ~400 $, il faut bien orchestrer son visuel et son audio pour réaliser un beau produit.
Si quelqu'un trouve le « making of » de ce vidéo, envoyez-moi le lien dans la section commentaires.
Un bel exemple que même si une caméra ne coûte que ~400 $, il faut bien orchestrer son visuel et son audio pour réaliser un beau produit.
Si quelqu'un trouve le « making of » de ce vidéo, envoyez-moi le lien dans la section commentaires.
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