Louie Palu, Suzan L. Carruthers, Vincent Lavoie et Thierry Gervais. photo Martin Benoit |
Quel est le futur et la pertinence des photographes de guerre dans un tel contexte? Même la qualité technique et esthétique des photos professionnelles semblent être des composantes nuisibles à la crédibilité de ces images.
Un paradoxe en apparence mais simultanément une évidence quand on analyse l'impact réel des images diffusées.
Peter Mass donnait cette conférence le vendredi 2 novembre dernier au Musée McCord dans le cadre d'une série de lectures portant sur « Le reportage en conflit » organisées par McGill Media. La guerre et le photojournalisme à l'ère numérique. » Sa conférence portait le titre : « Coupables et complices : Photographes de guerre à l'ère numérique ». Peter Mass est journaliste et a couvert les grands conflits des dernières années en compagnie de grands photographes de guerre américains.
Curieusement, Finbarr O'Reilly, lors de sa conférence relatant son parcours, quand il a reçu le titre de photographe de l'année par le World Press, racontait qu'il était journaliste avant d'être photographe et qu'il constatait que l'image prévalait toujours sur le texte, il avait alors opté pour se tourner vers l'image.
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