Prendre soin de sa santé mentale n'est pas une compétence pour être photographe selon le Ministère de l'Éducation. Peut-être devrait-elle l'être.
Selon un billet de la CAPIC, les questions de santé mentale sont fréquentes dans ce métier. On accuse principalement la nouvelle rythmique de production depuis les années 2000.
Il n'y a plus les pauses nécessaires pour permettre aux valves de sécurités d'évacuer le stress. Les nouveaux échéanciers et les attentes des clients sont tels que le danger de se ramasser dans un cul-de-sac de détresse est plus élevé.
Les exigences de ce genre d'entreprise, en particulier quand le photographe est seul et entrepreneur, ont menés plusieurs à se regrouper afin d'alléger ces tensions. À Montréal, les frais de studios ont souvent été à la base de regroupements et ont pour effets secondaires de « calmer » le milieu de travail. Tous les conférenciers que l'on invite et qui font partie de collectifs confirment cette approche. Les raisons économiques sont importantes, mais les raisons psychiques aussi.
Est-ce une phase temporaire de l'histoire de l'industrie photographique, ou est-ce une tendance lourde qui est là pour rester? J'opterais pour la seconde, ayant peu d'espoir d'aller vers un ralentissement. Le Slow Photo, c'est bon pour l'amateur, mais pas pour le professionnel, certaines agences diront. On dit souvent que les photographes sont des loups solitaires et qu'ils ne travaillent pas particulièrement bien en équipe. Quelle est la validité de cette assertion?
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire