Une des configuration de la Mini. image de presse fournie par Blackmagic |
Un peu tout ce que l'on peut désirer d'une caméra sans la facture.
Quand on considère qu'aujourd'hui la norme pour juger une caméra est sa plage dynamique, les 15 crans prétendus devraient en séduire plusieurs.
Par contre, j'aime bien l'analyse qu'en fait un ancien dictateur, qui nous fait réfléchir sur la pertinence d'avoir tant de plage dynamique.
Combien de crans sont assez de plage dynamique? Pourquoi avons-nous besoin de tant de crans? Combien de crans seront finalement suffisants? Ne filmant pas en RAW, je ne suis pas familier avec la capacité qu'ont vraiment les fichiers RAW à aller chercher une belle gradation après qu'on leur demande, après la colorisation, de n'utiliser que 7 crans. La théorie nous dit qu'il y a assez de niveaux en RAW pour en produire suffisamment sur la copie finale. Est-ce vraiment le cas?
Je sais une chose par contre, lorsque je regarde une série comme Downton Abbey en Full HD sur ma télé plasma, que je crois bien calibrée, il y a plusieurs scènes (en particulier les contrastées dans les cuisines inférieures) qui sont plaquées et qui semblent manquer de gradation. Est-ce voulu, ou est-ce une conséquence des manipulations extrêmes des fichiers RAW? Est-ce l'algorithme de compression qu'utilise Bell Fibe pour transporter le fichier de Radio-Canada? Reste que les scènes moins contrastées, moins « gradées » sont plus douces. Les caméras utilisées étaient des Arri Alexa (14 crans) saisons 2-3 et Arriflex D-21 pour la saison 1.
Si les téléviseurs 4K pénètrent vraiment dans nos foyers, les spectateurs ne vont pas uniquement exiger de la résolution, mais aussi de la gradation. Il faudra peut-être retourner à éclairer et exposer plus proche du résultat escompté tout en se laissant une marge. Un peu comme si les compétences d'exposer du film (et je ne parle pas du Vision 3) reviendraient à la « mode ».
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