samedi 4 avril 2015

Doit-on vraiment jeter nos filtres?

Quelques filtres d'une autre époque. photo Martin Benoit
Est-ce qu'une photo numérique sous éclairage tungstène sans filtre physique devant l'objectif ou les sources lumineuses est supérieure ou égale à une prise de vue physiquement filtrée?

Doit-on envoyer au marché aux puces notre collection de filtres?

Avant nous pouvions acheter de la pellicule balancée pour 3200K ou encore filtrer une pellicule lumière du jour afin qu'elle soit balancée pour 3200K et vice et versa.

Est-ce que la couche du bleu est exposée à souhait en particulier lorsque l'on photographie un sujet bleu sous éclairage 3200K très pauvre en bleu?

Quelqu'un a fait la comparaison? Le format RAW a beau être 12-14 bits, selon les cas, si les photosites responsables de l'enregistrement du bleu sont fortement sous-ex (2 crans dans le cas d'une source 3200K), qu'en est-il de la qualité de ce canal lors d'un « développement » RAW qui compense pour la température de l'éclairage?

Qu'elle est la sensibilité native en terme de température Kelvin des capteurs une fois filtrés par leurs motifs Bayer? Si vous photographiez un sujet bleu qui comporte une gradation subtile qu'arrivera-t-il après développement?

Je suis le premier à ne pas vouloir sacrifier 2 crans en filtrant avec un filtre de compensation du genre 80A. Dans quelle mesure mes fichiers sont-ils hypothéqués par ce débalancement de couleur sur le capteur.

Si quelqu'un a fait des tests concluants, partagez vos impressions dans la section commentaires.
Merci

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