samedi 18 octobre 2008

La LX3 deux semaines plus tard


On me demande mon opinion sur ma LX3 nouvellement acquise. Je n'ai que 2 semaines entre les dents et que quelques centaines de photos.

J'aime beaucoup l'analyse, que Michael Reichman en a fait, mais nous ne sommes pas le même genre d'individu lui et moi, et j'ai tendance à analyser une caméra plus en relation avec le reportage qu'avec le paysage.

Chose certaine, le port de la courroie dans le cou est un impératif si on ne veut pas l'échapper et un morceau de gaffer tape aide à la prise en main. Durant la première semaine, j'ai essayé de ne pas lire le manuel d'instruction de 153 pages plus... La seconde semaine a été consacrée à sa lecture... Beaucoup, beaucoup de particularités que l'on ne retrouve pas sur un boîtier pro et ce, caché à des places insoupçonnées. Pour moi, c'est une rééducation, mais c'est la seule façon de tirer le maximum de cet animal qui est squeezé dans ce mini boîtier.

Ma grande déception, pour l'instant, est toujours de ne pas pouvoir ouvrir les raw avec un logiciel que je maîtrise bien et je ne veux pas me taper le manuel de Silkypix en plus. Donc, je ne peux pas vraiment apprécier le plein potentiel des fichiers raw...

Ce dont je suis certain à présent : La caméra est très petite et légère et ça, c'est un point positif, compte tenu des raisons de son acquisition. Le grand-angulaire de 24mm (équivalent 35mm) se comporte très bien, même à pleine ouverture f2,0. La caméra est rapide à écrire sur la carte et après quelques ajustements, il n'y a presque plus de délai entre le moment où je déclenche et le moment réel de la prise de vue. Le bruit au dessus de 400 ISO n'est pas génial, mais considérant l'ouverture de 2,0 ça compense. (Les versions raw devraient être plus exploitables) Les modes "intelligents" sont très intelligents et font de bons choix dans des situations difficiles. Je fais allusion aux 24 différents types de situations préprogrammées, ex, crépuscule, animal domestique, etc. Des modes que je n'aurais jamais considérés. L'intelligence artificielle incluse dans ces caméras est assez phénoménale. Les choix d'expositions dans des situations difficiles sont impressionnants. Jusqu'à présent, je ne suis pas encore sorti sans elle et ça, c'est bon, car ça démontre de sa portabilité. Je crois que cette caméra à 400 ISO enregistre autant d'informations qu'un Leica avec du Tri-X (remarquez que je n'ai pas mentionné le meilleur film n/b). Ce sera une vérification technique que je ferai plus tard.

Mon premier traumatisme fut l'absence de viseur optique qui m'imposait de m'étirer les bras (presbytie oblige...) pour cadrer. Après avoir pris conscience du prix du viseur optionnel (230$...) je m'en suis installé un provenant de ma caméra panoramique et je l'ai vite mis de côté réalisant que, le "geste" de photographier à l'"amateur" en s'étirant les bras, fait parti de la dynamique " inoffensive " d'utiliser une telle caméra. De plus, le 18 po que l'on gagne avec les bras allongés, nous rapproche du sujet d'une façon que l'on ne serait peut-être pas autorisé avec un viseur.

Je continue mon exploration et je crois que je vais en faire un bon usage.


Leica M4P cousin lointain de la Lumix LX3. photo Martin Benoit

2 commentaires:

Marcin a dit...

Ça donne le goût!

Anonyme a dit...

Maudit désir.

Je viens de vendre mon G9, qui lui-même remplaçait un très récent P5100, pour finalement acheter ce LX3... Et dire qu'à l'époque argentique les boîtiers se remplaçait seulement en cas de vol ou de bris... Vachement économique le numérique... ;-)

Luc