jeudi 11 juin 2009
Doit-on se méfier des photographes qui font du vidéo ou...?
Il semble que la dernière page couverture du magazine Esquire ait été photographiée à l'aide d'une caméra vidéo RED One 4k. Si vous analysez le site d'Esquire qui décrit l'histoire du shooting, vous verrez que du vidéo des images statiques ont été extraites permettant une plus grande flexibilité dans le choix des attitudes du modèle.
Greg Williams, "photographer-director" a extrait les images utiles du vidéo pour en faire une couverture de 12 mégapixels plus. Le capteur de la RED One est de la taille et de la résolution de celui d'une Nikon D2x (12 mp sur ~24mm x 14mm). Si une D2x peut faire un cover, une RED One le peut en théorie.
Les équipements deviennent de plus en plus hybrides, qu'en est-il des photographes-vidéastes-directeurs-...?
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
11 commentaires:
Ce n'est pas une question de méfiance mais bien une question d'adaptation! Dans le domaine de la photographie il faut savoir s'adapter au milieu rapidement si nous ne voulons pas disparaître!
Et le Esquire s'est probablement doté d'une des pires unes depuis longtemps!
Faut pas se leurrer, le résultat n'est pas très bon.
Je ne crois pas que ce soit une menace à long terme....
Ceci étant dit, c'est vrai qu'il faut s'adapter, et rapidement. Tourner les yeux vers la relève montréalaise, ils arrivent au pas de course!
faut arrêter avec la vidéo !!!
pour un shooting ya rien de mieux qu'un appareil photo si tu veux juste une photo !!!
first le capteur de la red est bien moin performant que ceux des nouveaux reflex.
ensuite si tu shoot en vidéo en 24p ca te done une vitesse d'ouverture "normal de 1/48 de seconde pour qu'un frame grab soit net y faut pas que ca bouge fort fort !
en plus forget les flash ! tu dois éclairer ta scène avec des lampes ! tu m'en reparleras quand tu vas brancher six lampe sur le même power bar !
pour l'instant les appareil photo sont mieux adapter à la vidéo que les caméra vidéo pour la photo !
francois delagrave
T'as raison François au niveau performances/ergonomie et l'inverse est vraie, qu'une "vraie" caméra vidéo est plus performante qu'une caméra hybride photo (excepté la résolution de la 5D mkII et des hors foyer qu'elle permet); mais les faits sont que les photographes de plateau sont de moins en moins engagés depuis plus de 10 ans, car on fait de plus en plus de grab vidéo pour remplacer des photographes (j'ai une étudiante qui a fait ça, des grabs, pour l'ONF pendant 3 ans... et j'ai une ex-étudiante photographe de plateau qui me dit qu'elle a de moins en moins de job à cause de ce phénomène).
Ce n'est qu'un mince exemple de ce qui est à venir. J'ai tellement vu de technologie et de chasses gardées se faire remplacer par des compromis de mauvaises qualités que tout le monde a fini par accepter, que je me dis qu'il faut se questionner sur la destination réelle du produit et de ce qui est vraiment apprécié par le consommateur.
Je vais aller voir cette copie de Esquire en kiosque pour évaluer par moi-même le résultat.
La photographie n'est plus la chasse gardée des photographes officiels semble-t-il. Il faut revoir le paradigme du photographe et se positionner personnellement.
Qui est photographe et qui est vidéaste et qui est intégrateur et ...?
Je parlais à Jan Thijs récemment. C'est un des, sinon le photographes de plateau qui roule le plus au Québec.
Il me parlait de la venue de la photo avec les caméras vidéo.
Premièrement, dans les vraies productions cinématographiques, le caméraman et ses 5 assistants n'ont aucunement le temps de s'occuper de prendre des photos, que ce soit avec une caméra vidéo ou pas. Donc, il faut quand même engager quelqu'un pour "peser su'l piton". Aussi bien engager un photographe.
Un productions qui dispose de 100 000$ pour l'ensemble du film n'engagera probablement plus de photographe et ils feront les photos eux-mêmes. Mais bon, la paie pour ce genre de production était elle vraiment viable? Non...
2emement, les grandes productions n'ont rien à foutre de payer 30 000$ pour 3 ou 4 jours de travail d'un photographe de plateau. Ça représente à peine 1/12 500 du budget total du film. Ça va leurs rapporter des centaines de milliers de dollars. Ne serait-ce qu'à cannes. Jan me parlait justement des film qui arrivent à Cannes sans dossier de presse qui se tiennent avec des livres de productions de qualité. Ils se plantes tous uns après l'autre et sans exception.
Présentement nous sommes à l'époque des test.
De nouveaux jouets viennent d'apparaitre sur le marché et chaque producteurs de film, comme des ti-gars le 25 décembre joue avec leurs nouvelles gogosse.
Ça prendra pas 5 ans qu'ils vont se rendre compte qu'un jeux de hockey sur table ne vaudra jamais le fait d'enfiler ses patins puis d'aller jouer sur la glace, la vraie.
Si les photographes arrêtaient de capoter à tous les moindres changement dans l'industrie depuis les 30 dernières années et étaient un peu plus sûr d'eux et de leur produit il y aurait bien moins de problèmes.
La révolution numérique a permis aux jeunes de devenir bien meilleur que ce qui se faisaient avant. Les photographes qui n'ont pas passé au travers de l'avancée numérique devraient se posé les bonnes questions.
"Est-ce que c'est le numérique qui a tuer ma business où c'est plutôt moi qui n'était pas de taille et le marché était beaucoup moins diversifié?"
La réponse est assez simple.
Ya jamais un mauvais photographe ou un "undercutter" qui va couper les vrais contrats aux vraies photographes.
De toute façons... qui veut faire un mariage à 300$??
Selon moi, les vidéastes ont BEAUCOUP plus à s'en faire. N'avez-vous pas remarquer le nombre de publicité en stop-motion dans la dernière année?
Raphael dégage une touche d'élitisme il me semble...
martin :
pour la photo de plateau ! je suis pas tout à fait d'accord. pour travailler moi même en cinéma de façon régulière comme DOP et non photographe de plateau !
premièrement quand on tournais en pellicule 35mm les "frame grab avait une meilleure résolution que celle de la vidéo meme en HD 1080 ! et pourtant il y avait des photographes de plateau !
deuxièmement je crois plutot que c'est le DVD et les budgets qui on affecté ce drole de métier ! Les photos de plateau c'étaient pour les archives et la promotion. Avec les DVD les archives photo c'est moins vendeur qu'un "making of" vidéo qu'on peut ajouter au "bonus feature". L'autre raison les budgets qui sont toujours plus petit.
Je soulevais seulement un questionnement François, car beaucoup s'inquiète du décloisonnement des professions causé par la « démocratisation » du numérique.
Entre-temps, toutes sortes de solutions sont expérimentées avec plus ou moins de succès; exemple les grabs vidéo, etc. pour finalement trouver des solutions qui perdureront en fonction des nouveaux marchés.
Évidemment, dans un contexte économique difficile, nous allons assister à toutes sortes de d'expérimentations plus ou moins "exotiques".
Ce que l'expérience m'a démontré, c'est que ce n'est pas toujours la qualité qui prévaut à long terme. Les exemples sont multiples, prenons le VHS versus le Beta comme exemple, pour ne nommer que celui-là.
Tout ça pour dire qu'une capacité d'adaptation et de « vigie » à l'égard des tendances s'impose. Nier ces réalités peut devenir fatal, un peu comme considérer que la pellicule sera toujours supérieur aux capteurs a mené certains à leur propre perte.
Parfaitement en accord !
Il faut rester vigilant, s'adapter et meme se dépasser
Francois.
Le vidéo good morning fait vraiment dûr en tout cas. Il devrait faire ses frame-grabs et laisser le tournage/direction/montage à quelqu'un qui sait ce qu'il fait..
workflow retardant ourself same assessments registration diversion books merchantable mostly rotating
masimundus semikonecolori
Publier un commentaire