Stephen Mayes, directeur de l'Agence VII et membre du jury du World Press, critique la situation du photojournalisme qu'il considère stagnant et romantique.
Il considère que ce sont toujours les mêmes thèmes, de points de vues similaires qui sont représentés et ce, par des photographes de la même "caste".
On se retrouve avec une vision romantique étroite de la réalité qui nous entoure et un manque d'informations. Pourtant, le mandat du photojournalisme est d'informer et non pas de répéter ce que l'on sait déjà. Le photojournalisme se répète et se copie finalement.
Bande audio de 49 minutes de son point de vue.
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3 commentaires:
ben d'accord !
plus personne ne sera un photoreporter français des anées 80 !
J'avoue que photojournalisme, ça rime souvent avec "portrait noir et blanc haut contraste d'un vieux pakistain". C'est un peu éculé.
Voici un ti post quelque peu modifié que j’avais déjà envoyé sur ce forum.
Je trouve toujours déplacé tous ces concours pour rehausser le prestige des photographes avec la misère des autres.
La photo de l’année qui ne change rien à la condition humaine et du sujet photographié.
Et surtout en période du droit à l’image, les photographes ne semblent pas s’en préoccuper lorsque le sujet se trouve à 10,000 lieux de son confort.
Un genre d’entonnoir qui lèche les images et qui ne changera rien à notre lecture des images de sujets qui sont finalement très très loin de nous. Ce qui nous entretient dans un genre amnésie face à la condition humaine. Ce qui fait l’affaire des têtes pensantes.
Suffit de trouver un thème accrocheur. Trouve-toi un sujet de notoriété (la misère humaine) et tu deviendras célèbre. Parlez-en à Bono ou Guy laliberté.
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