vendredi 23 avril 2010

Déjeuner média TELBEC "La nouvelle en pleine révolution"

Ce matin avait lieu le déjeuner média de TELBEC à l'hôtel Loews de la rue de La montagne à Montréal.

De 7 h 30 à 9 h, 150 participants s'étaient rassemblés pour entendre les perspectives de deux joueurs des médias, soit Roland-Yves Carignan, directeur de l'information au quotidien Le Devoir et Michelle Richardson « City Editor » au quotidien The Gazette.

J'étais un peu hors ton sans cravate dans cette audience de vestons et de relationnistes.

Manon Desrosiers, directrice Telbec, a commencé par nous dire, que même les journalistes ne comprennent pas très bien ce qui arrive aux médias ces temps-ci, eux qui ont l'habitude d'expliquer à la population les tenants et aboutissants des grandes problématiques.

Ce que nous avons appris, entre autres, est que Facebook est en baisse et que Twitter et Linkedin sont les médias sociaux qui ont vu la plus grande progression dans la dernière année. Alors si vous êtes encore sur Facebook et pas sur Twitter, vous êtes dépassé... :) De plus, 80 % des professionnels des médias utilisent les médias sociaux.

Le Devoir nous parlait de leur « Édition virale » qui comme un virus vise à se répandre via les médias sociaux afin de ramener ultimement les lecteurs vers le journal papier ou le cybermédia.

Ils ont reconnu que la Recherche et Développement n'est plus un luxe dans de telles institutions et que l'anticipation des besoins fait partie de leurs stratégies de mise en marché. Comme plusieurs médias l'on constaté, les lecteurs web ne sont pas les mêmes et n'ont pas les mêmes besoins que les lecteurs papiers. Donc, on ne peut pas diffuser bêtement le même contenu sur les deux plateformes.

Il reste tout de même certains problèmes non résolus. Comment valider l'information dans le contexte de qui publie le premier la nouvelle et les délais de vérifications de plus en plus courts. Un participant en provenance des États Unis à même demandé, pourquoi au Québec ne dit-on pas dans les journaux que la guerre en Irak et en Afghanistan est une guerre pour le pétrole. La réponse fut d'un flou artistique méritant un anti-Scheimphlug prononcé... Curieusement, on a mentionné que les entrevues audio étaient plus désirées que les capsules vidéos.

Michelle Richardson de The Gazette et Bernard Motulsky, modérateur de l'UQÀM, photo Martin Benoit

Aucun commentaire: