source Bertrand Carrière
L’idée initiale de produire une exposition de photographies avec des étudiants provenant du collégial revient à la directrice d’Oc- currence Lili Michaud, dans le cadre du 20ième anniversaire de la galerie. Cette initiative témoigne de son indéfectible engagement à soutenir la relève artistique et de la confiance et l’intérêt qu’elle a toujours manifestés envers la jeune photographie.
BERTRAND CARRIÈRE ET MONA HAKIM, Enseignants au profil Photo- graphie et Arts Graphiques au Cégep André-Laurendeau
Utopie. Terme d’espoir, d’idéal, de rêve, de progrès ou d’irra- tionalité? Qu’on l’évoque pour décrire l’œuvre fictive Utopia (1516) de Thomas More, d’où son nom tire origine, la cité idéale de Platon dans La République ou les systèmes socialistes du XIXe siècle, l’uto- pie est à l’image de la finalité humaine : l’atteinte d’un bien et d’une perfection universels. Mais l’utopie est-elle du domaine du réel ou d’un idéal impossible? Les définitions actuelles de l’utopie sont le reflet même de la société postmoderne : nuancées, métissées, inté- riorisées et surtout, individuelles. Les vocations idéalistes de l’utopie moderne se rattachent à des sphères aussi variées que la politique, la sociologie, la spiritualité, l’écologie, la technologie, voire la réalisa- tion de fantasmes personnels. Alors que les hippies de la dernière gé- nération proposaient une utopie pacifique et collective, qu’en est-t-il de nos utopies, nous, les «jeunes», qui avons l’impression de porter tout le poids du monde? Six d’entre eux vous dévoilent leur vision de l’utopie. Moi, je rêve d’un monde où les multiples « soi » s’unissent dans un « nous ». Et vous, quelle est votre utopie?
CATHERINE OUELLETTE, Finissante en Photographie et Arts Graphiques au Cégep André-Laurendeau
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