Hier, le 5 avril, une vidéo militaire décrivant le mitraillage d'un photographe de Reuters par l'armée américaine a été rendue publique.
Un organisme a tenté depuis plusieurs mois d'obtenir cette vidéo qui présente une erreur d'interprétation par des militaires en hélicoptère.
Selon Reuters, cette vidéo rend explicites les risques du métier de photographe de presse.
Que conclure, que comprendre en tant que civil dans nos fauteuils devant nos ordis? Que les dispositifs optiques de détermination de cibles ne sont pas assez précis, que les décisions d'"engager" une cible sont faites de façons précoces, que la guerre c'est la guerre et que tout ne peut être vérifié avec 100% d'assurance, que de transporter une optique volumineuse et longue peut prêter à de dangereuses confusions, que si on photographie la guerre, il faut porter un gilet pare-balles (aucun gilet pare-balles n’aurait résisté aux feux des mitraillettes aux projectiles de 30mm à plus de 10 par seconde)?
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2 commentaires:
Pour avoir vu la vidéo moi même, un autre homme du groupe avait clairement un RPG. La couroie du photographe a été mal interprétée, certes, mais la décision de faire feu ne me parait pas totalement gratuite. Le photographe ne portait ni gilet pare-balles ni patch d'identification "PRESS" qui auraient pu être des éléments clefs pour déterminer qu'il n'était pas un insurgé. Aussi tragique que ce soit, dans la mesure ou la menace est claire et l'identification de civils impossible, il me semble l'artilleur a fait le seul choix qui s'imposait.
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