La pluie a écourté les démonstrations hier, mais aujourd'hui, le beau temps était au rendez-vous et les visiteurs ont apprécié.
Je suis de ceux qui ont tendance à dire que si vous trouvez que l'argentique est plus beau que le numérique, c'est que vous n'êtes pas assez bon en Photoshop™ pour pouvoir simuler ce que vous aimez de l'argentique. Cet après-midi, j'ai beaucoup aimé toutes les qualités de ces images et je ne crois pas que le numérique pourrait y rendre justice. Le côté vitreux du médium, les caractéristiques des objectifs à portrait de l'époque avec leur bokhé de périphérie très particulier.
René Bolduc maîtrise bien son médium, car malgré les passages nuageux et une lumière constamment changeante, il a réussi à bien exposer du premier coup ses deux prises de vues. L'audience était très intéressée et Claude était généreux en explications. Autodidacte, il a réussi à communiquer sa passion pour ce médium relativement rapide tout considéré. Il s'est déroulé huit minutes entre le moment de la prise de vue et le visionnement du positif. C'est quasiment du Polaroïd en plus romantique.
René Bolduc expose une plaque de collodion pour environ 3 secondes. vidéo Martin Benoit
En haut, René Bolduc présente aux spectateurs la plaque fraîchement lavée après développement. photo Martin Benoit
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