La semaine dernière, je me questionnais (comme d'habitude) sur les limites des altérations admissibles dans un contexte photojournalistique.
La revue semestrielle, Études photographiques, publiait dans son numéro 29 de mai 2012, une
Étude stylistique du travail de Curtis. photo Martin Benoit |
Le World Press vie une de ces mouvances qui a un rythme oscillatoire plus rapide qu'au siècle dernier. Durant les vingt dernières années, les définitions de ce qui est acceptable ont beaucoup bougé et elles bougent à un rythme de plus en plus rapide. De grandes agences, comme Reuters Thompson, doivent redéfinir à leurs photographes ce qui est acceptable. De plus en plus de codes de déontologie prennent position dans ce domaine. La notion de, ce qui était acceptable en chambre noire est acceptable numériquement, ne tient plus la route. Les récentes polémiques imposent des définitions plus claires et précises.
Je crois que la formulation que le World Press adoptera fera école pour un moment. Ils devront y réfléchir longuement s’ils ne veulent pas recommencer l'année prochaine.
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