Comme le mentionnait Francis Vachon dans un commentaire laissé sous le message concernant la baisse de l'action de Getty, l'aventure du microstock peut être décevante pour certains voire même plusieurs.
Ce qui reste un nouveau phénomène est celui du "client direct" dans l'univers de l'achat d'images. Dans beaucoup de situations, les délais sont très courts et les graphistes et autres acheteurs d'images n'ont pas le temps de faire de longues recherches pour trouver une image et vont se replier vers les grandes banques d'images qui sont des valeurs sûres mais à certains frais.
La venue de iStock a quelque peu changé cette donne en offrant une image à un prix tellement inférieur qu'il devient difficile de se justifier d'aller sur une banque à fort prix pour le gain de qualité que l'on obtiendra. De plus, l'inventaire de iStock, grandissant à vitesse exponentielle, la statistique veut que la chance de tomber sur une image de "qualité" se produise.
Où une nouvelle variable est introduite, c'est la puissance de Google Image (le volet recherche d'images sur Google) de trouver sur l'ensemble de la Toile une image. Si vos images sont bien indexées avec des mots clés pertinents et diversifiés, un acheteur potentiel qui a un peu de patience pourra trouver simplement et rapidement vos images qui pourront être vendues directement au client. Des outils comme
Photoshelter et
Digital Railroad qui sont reliés à
Photo Mechanic lors de l'ajout de mots clés aident à mettre en ligne dans un environnement convivial pour l'acheteur potentiel vos images ainsi que rendre la procédure d'achat du fichier haute résolution immédiate. Le nerf de la guerre reste encore l'usage de mots-clés appropriés. Quel que soit l'usage que vous ferez de vos images, l'emploi de mots-clés adéquats donnera du potentiel à vos images. Que ce soit pour vous-même lors de vos recherches à même votre catalogue personnel ou pour un client potentiel sur le web. Peter Krogh, dans son bouquin
The DAM Book, expose très clairement l'importance ainsi que les stratégies pour bien archiver ses images.
Il reste que le cycle mise en ligne et revenu est un cycle long. Même en contribuant à une grosse banque, il faut attendre des années pour que les $$$ apparaissent de façon régulière et significative. L'autre option est, de devenir contributeur sur commande pour une grosse banque qui vous dictera leurs besoins spécifiques pour la saison. Le cycle de revenus sera ainsi plus court, mais dans ce domaine il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus...
Mood Board, une nouvelle agence de microstock annonçait la semaine dernière
sa première vente d'une image à plus de $1000. J'espère que l'ensemble des nouveaux outils disponibles dans le web v2 (que ce soit le mimcrostock, Google Image, Photoshelter, etc) permettra de démocratiser la répartition de la "richesse" dans le secteur de la vente d'images. Je crois que, tous s'entendent que, les gros conglomérats d'images comme Getty et Corbis, auront bénéficié à moins de photographes incluant ceux qui collaborent à ces mégas-banques.